Voici, maintenant, un autre moyen de fixer les dessins au crayon et à l'encre, au surplus.
On place le dessin sur un carreau de verre ou sur un carton assez robuste, et l'on verse dessus un mélange de collodion additionné de 2 pour 100 de
stéarine. Le collodion aura la consistance de celui que l'on emploie en photographie et on le répandra sur le dessin à la manière dont les photographes autrefois préparaient leurs plaques au collodion. Au bout d'une vingtaine de minutes, le dessin est sec, son brillant est mat, et il peut résister à un lavage
à l'eau.
Si la distinction, en principe, ne se commande ni ne s'enseigne, on peut toutefois, arriver à corriger un geste disgracieux, et, pareillement, le « chic» désinvolte (par opposition à la correction « bourgeoise » et guindée, à l'ordre rigoureux et banal) risque de s'amender dans l'étude. Cela nous ramène à ce « beau désordre, effet de l'art », résultant de dispositions de goût, de pondération et de mesure dans l'arrangement; de composition, en un mot,
Pour réaliser le «beau désorde» effet de l'art, il importe de connaître les lois qui — sans qu'il y paraisse — déterminent ce beau « désordre ».
C'est une ordonnance, très délicate et sensible, qui préside à une mise distinguée, si libre en apparence.
Le port aisé d'une toilette, l'élégance vraie où la personnalité s'accuse et se trahit dans son décor adéquat, obéissent ainsi à des règles, soit instinctives, soit raisonnées ou apprises.
Pour empêcher la maculation des gravures contre le verre de leur encadrement. Il est souvent nécessaire de désencadrer une estampe ou un dessin. Des poussières s'accumulant entre le verre et la pièce, de l'humidité s'y glissant, source de moisissures qu'il vaut mieux prévoir.
Le musée, premièrement, ne saurait être un cimetière, un réceptacle de vieilleries sans nom, un conservatoire du délabrement pour le plaisir. Il importe que la qualité d'art en impose ou absolue; il faut que l'objet conservé ne sollicite point la pitié vénérable du visiteur, sans profit pour l'idéal de ce dernier.