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EAN : 9782707344885
176 pages
Editions de Minuit (10/01/2019)
3.73/5   146 notes
Résumé :
Aucun lecteur sensé ne peut croire en la solution invraisem­blable proposée à la fin du célèbre roman policier Ils étaient dix.
En donnant la parole au véritable assassin, ce livre explique ce qui s’est réellement passé et pourquoi Agatha Christie s’est trompée.

Ce livre est paru en 2019 sous le titre La Vérité sur "Dix petits nègres".
Que lire après La vérite sur ''Ils étaient dix'' (La vérité sur ''Dix petits nègres'')Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
3,73

sur 146 notes
Bluffant!
Dix petits nègres, nouvelle version.
Fan inconditionnelle d'Agatha Christie dans ma jeunesse, c'est avec quelques préjugés que j'ai ouvert ce livre car on ne touche pas aux chefs- d'oeuvre.
Contredire Agatha Christie, décortiquer son célèbre roman afin d' en exposer les failles, démontrer que l'assassin de l'île du Nègre ne peut être celui désigné et en proposer un autre, il fallait oser!
Sauf que Pierre Bayard par son intelligence et sa perspicacité, son art de l'analyse et de la démonstration, son esprit critique et déductif aiguisé le fait fichtrement bien et convainc à la fois du bien-fondé de sa démarche et de la crédibilité de sa version plus cartésienne.
Le narrateur est le véritable assassin, astucieusement parvenu à brouiller les pistes et s'échapper de l'île en toute impunité.
Après avoir fait un captivant résumé de « dix petits nègres » il propose une contre-enquête minutieuse avant de dévoiler son identité et son ingénieuse façon de procéder.

Mais ce n'est pas qu'un roman policier, l'auteur étaye son propos par une évocation des techniques « d'aveuglement » du lecteur, analysant succinctement les mécanismes psychiques, cognitifs ou perceptifs en jeu, pouvant empêcher de discerner les invraisemblances.
Il ajoute une analyse comparative avec d'autres oeuvres du genre s'appuyant sur le rationalisme et fait réfléchir à la fois sur la genèse du genre policier et sur notre perception en tant que lecteur.
Il dissèque les énigmes d'espaces clos en relevant les types de procédés utilisés par certains maîtres du suspens (comme le génial John Dickson Carr) pour rendre possible un crime qui ne l'est pas.
Son écriture est fluide et claire, son récit efficace et captivant.
Bien sûr on a parfois envie de rappeler à Pierre Bayard que c'est une fiction, que toute oeuvre est critiquable (même la sienne) et que l'art d'Agatha Christie est justement de nous aveugler sans que l'on se focalise sur les incohérences même si certains détails peu crédibles nous interpellent.
Il n'en reste pas moins qu'on est tenu en haleine et très curieux de connaître l'identité de l'assassin et son modus operandi.
A lire !





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Je commencerai cette chronique par une mise en garde : si vous n'avez pas lu "Dix petits nègres" et qu'il est dans votre pal, ou si vous désirez le relire un jour, passez votre chemin car Pierre Bayard, pour les besoins de son écrit, a été obligé de spoiler.

Cet essai est intelligent et bien argumenté ! L'auteur commence, après un exposé sur les personnages et les meurtres, par apporter une notion essentielle sans laquelle son écrit ne pourrait voir le jour tel qu'il nous est proposé, même si cette notion peut paraître délirante : les lecteurs se scindent en deux groupes :
le premier groupe ce sont les ségrégationnistes : lecteurs qui pensent que les personnages de la littérature romanesque n'ont pas d'existence propre ni d'autonomie, ils sont pure création de l'écrivain qui les a façonné, ils n'existent parce que le lecteur leur donnent vie et leur existence prend fin quand se referme le livre. Il n'ont comme liberté d'action que ce que l'auteur veut bien leur donner.
Le deuxième groupe, ce sont les intégrationnistes qui pensent au contraire, que les personnages ont une part de décision, une autonomie et peuvent agir suivant des plans élaborés par eux-même ils peuvent donc prendre des décisions différentes de celles de leur auteur... Bien-sûr, Pierre Bayard se réclame du second groupe puisque dès le début, il affirme être le véritable assassin des dix personnes qui séjourne sur l'île du nègre.

Il va donc affirmer qu'il est l'auteur de la sombre machination orchestrée sur cette île, sans se dévoiler, les adjectifs sont écrits avec les deux accords possibles, et pas une fois jusqu'au bout de sa démonstration, il ne laissera la possibilité au lecteur de faire des hypothèses.


Il commence donc par démonter l'histoire d'Agatha Christie, en montrant par quels stratagèmes le lecteur est bluffé : omissions volontaires et non-dits, mise en doute de la signature du criminel, mise en doute de certaines actions des personnages que je ne pourrais citer. Je reconnais que deux actions m'ont posé question lors de ma lecture de dix petits nègres : j'avais pourtant affirmé n'avoir rien vu lors de ma relecture, mais tout de même, deux questions m'ont effleurée durant quelques secondes, je suppose que je les ai chassées par respect pour cette oeuvre littéraire et son auteure.

Il insiste sur les illusions créées chez le lecteur en expliquant que celui-ci est éloigné de l'essentiel parce qu'il est capté par certains aspects de l'histoire et éloigné de ce qui pourrait l'amener à se poser les bonnes questions, et parce qu'il est victime d'un phénomène d'aveuglement tant optique que cognitif bien détaillé dans cet essai.

Puis il explique comment, en tant que criminel officiel, il a organisé ce piège : il crée alors un autre scénario tout à fait plausible quoique certainement discutable sur certains points.

Qu'en ai-je retiré ? Que si on avait confié l'organisation du meurtre de dix personnes sur une île à quinze écrivains, on aurait eu quinze scénarios différents et discutables car ce genre de scénario n'est pas facile a imaginer, Agatha Christie l'avait affirmé elle-même.
Que j'ai envie de laisser les incohérences du roman de côté parce qu'elles n'empêchent aucunement la lecture, personnellement ce qui compte pour moi en premier lieu, c'est l'ambiance créée par Agatha Christie.

J'ai beaucoup aimé cet essai de Pierre Bayard, et je ne manquerai pas de lire d'autres écrits émanant de sa plume raffinée, intelligente qui m'a beaucoup appris. J'ai beaucoup aimé cette histoire de ségrégationnistes et intégrationniste, j'ai d'ailleurs tendance à me rapprocher du second groupe, ce qui me permettrait d' accorder à Jeanne Eyre, à Winston Smith, à Esméralda la liberté qui leur permettrait de revisiter leur roman d'appartenance.
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Entre Pierre Bayard et moi, c'est une longue histoire d'amour. Et qu'il ne soit pas au courant n'y change rien. Il était encore inconnu et abscons que j'avais déjà succombé à ses études sur Laclos ou Maupassant (et pourtant, fallait s'accrocher). Depuis qu'il est devenu la star des lecteurs du Monde en rendant intellectuellement désirable la littérature de genre, je le partage avec plein de fans transis mais j'assume.
Je vais être claire : non, ce n'est pas son physique de bellâtre des amphis qui me fait craquer (quoique…) mais son goût immodéré pour l'analyse de textes qui est aussi, ça tombe bien, un de mes passe-temps favoris et pour laquelle il excelle, lui.
Pierre Bayard, c'est le Daniel Mesguisch du roman policier. Tandis qu'un metteur en scène vous colle sous les yeux une autre pièce que celle que vous avez lue et qui pourtant respecte le texte à la virgule, Bayard lui aussi se souvient qu'une oeuvre littéraire est un iceberg dont 80% de la masse est invisible : l'auteur ne pouvant tout dire, c'est au lecteur de reconstituer ce qui reste dans l'ombre (ou sous l'eau, vous aurez rectifié de vous-même).
Et, bien entendu, ce qui est tu est toujours plus intéressant que ce qui est dit. Comme dans Choderlos de Laclos : les lettres écrites par Merteuil et Valmont sont merveilleuses, mais cela ne nous dispense pas de réfléchir à ce qu'ils font quand ils n' écrivent pas, ni à ce qu'ils pensent qu'ils se gardent bien de dire.
Et c'est à cette enquête que nous convie Bayard, dont le génie est d'avoir réconcilié en nous tous nos modes de lecture. Nous alternons d'habitude la lecture distanciée et la lecture immersion, et se plonger dans un roman de la reine du crime est un redoutable lâcher-prise qui permet de suspendre tout sens critique pour entrer dans un univers parallèle. Or, si Bayard nous oblige à considérer un Agatha Christie comme un morceau de la réalité à étudier comme tel, en rationalisant notre lecture il nous raconte une nouvelle histoire aussi passionnante que celle d'origine, réconciliant cerveau gauche et cerveau droit.
Mais bon, vous savez ce qu'il en est des vieux couples : on finit par reprocher à l'autre ce qui justement nous fit fondre au tout début. Pierrot, tu m'avais déjà fait le coup du paradoxe du menteur et maintenant tu te cites toi-même (très mauvais signe, ça). Tu vis sur tes acquis, ça sent un peu le réchauffé. Bien sûr que tu lui fais encore ton numéro, à cette bonne vieille Agatha, mais franchement… les illusions d'optique, le biais cognitif… Tu m'as habituée à mieux.
Heureusement, j'ai bien vu ton appel du pied et je me suis précipitée sur le site intercripol, où, sous ton égide, des experts traquent les « personnages criminels qui croyaient, jusque là, avoir échappé aux foudres divines de la justice. » http://intercripol.org/fr/qui-et-quoi/qui-sommes-nous.html
Cette « plateforme collaborative, ouverte à tous les citoyen(ne)s de bonne volonté désireux d'oeuvrer à un monde fictionnel plus juste » est, me semble-t-il, pleine de pépites. le temps de repasser ma cape et de défroisser mon loup vénitien, c'est sûr : j'en suis !
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Grande fan d'Agatha Christie, j'avais noté depuis quelque temps cet ouvrage dans un coin de ma tête. Il est assez facile et rapide d'en exposer le propos : le personnage que tout le monde croit coupable à la fin du roman n'est… pas le bon ! le vrai coupable – évidemment connu d'Agatha Christie qui laisse des indices au fil de son récit – prend la plume pour rétablir la vérité ! Mais avant de connaître l'identité de celui qui a berné un nombre incalculable de lecteurs depuis 1939, le lecteur a droit à un résumé des Dix petits nègres (rebaptisé depuis Ils étaient dix). Bien sûr quiconque a lu ce roman policier ne peut en oublier la fin, mais le rappel de la trame narrative est inévitable pour le bon déroulement de cette contre-enquête proposée par Pierre Bayard. Cependant, il ne saurait être question de s'en tenir aux Dix petits nègres. L'auteur – toujours par l'intermédiaire du vrai coupable – se livre à un véritable exposé sur la littérature policière et ses motifs : le passage sur les énigmes liées à un espace clos est passionnant, de même que l'évocation des techniques d'aveuglement du lecteur. Enfin, la vérité nous est dévoilée : le lecteur est invité à adopter un nouvel angle de vue, en utilisant les indices disséminés et en contrant les invraisemblances. C'est indéniablement une belle démonstration. Mais. Parce qu'il y a un mais. Où est-ce que cela doit-il nous conduire ? Doit-on reconsidérer ce que l'on croyait être la vérité depuis des années ? Faut-il simplement le prendre comme un bel hommage à la reine du crime et envisager la solution de Pierre Bayard comme une solution possible mais peut-être également imparfaite ? Pour ma part, j'ai un avis bien tranché sur la question, qui fait qu'en définitive mon sentiment sur l'ouvrage de Pierre Bayard est partagé : j'aime la fin proposée par Agatha Christie, je l'ai toujours aimée, je lui trouve beaucoup de panache et je ne veux considérer que cette fin-là.

Lien : http://aperto-libro.over-blo..
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C'est toujours avec délectation que je me plonge dans un livre de Pierre Bayard. C'est la quatrième fois qu'il nous refait le coup de déconstruire une énigme célèbre de la littérature (après "Le chien des Baskerville", "Hamlet" et, déjà avec Agatha Christie, "Le meurtre de Roger Ackroyd") et de nous prouver par A+B que l'auteur, bien naïf ou bien pour le moins inattentif, s'est trompé de meurtrier, entrainant des millions de lecteurs dans le même aveuglement que lui. On n'imaginait pas que ce put être le cas pour ce monument incontesté de la littérature policière qu'est "Dix petits nègres". Et pourtant...

A chaque fois, P. Bayard en profite pour nous parler de littérature, et des mécanismes qui sont en jeu quand un lecteur entre en interaction avec une oeuvre littéraire, je veux dire quand il l'a lit, ou lorsqu'il en parle – sans forcément l'avoir lue, d'ailleurs. Dans ce nouvel opus, l'auteur nous parle des différents types d'illusion qui permettent à un lecteur de voir autre chose que ce qui est pourtant sous son nez. Bien-sûr la force de l'illusion est encore plus spectaculaire quand le romancier en est lui-même victime !

C'est donc la deuxième fois que Pierre Bayard nous démontre qu'Agatha Christie, dans deux de ses plus fameux romans qui plus est, est passée côté de l'identification du véritable meurtrier, désignant à sa place un autre personnage qui, selon tous les codes du roman policier, ne pouvait décemment pas être le coupable. Mieux encore, P. Bayard nous apprend que dans un autre roman, publié deux ans après "Dix petits nègres", A. Christie, en démasquant cette fois le véritable meurtrier, donnait toutes les clés qui aurait dû la conduire (ainsi que ses lecteurs) à découvrir le/la véritable meurtrier(ère) de l'île du Nègre.

Agatha Christie nous aurait-elle sciemment induits en erreur, riant sous cape de voir ses lecteurs gober comme un seul homme la désignation d'un faux coupable dans ses deux plus célèbres romans ? Je vous laisse découvrir, si le coeur vous en dit, ce qu'en pense le malicieux Pierre Bayard.
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
La vérité, nous allons le voir, est beaucoup plus prosaïque que le roman d’aventures inséré dans la lettre du juge. Je ne suis pas atteint(e) de folie meurtrière, je n’ai jamais conçu le projet esthétique de mettre à mort gratuitement dix personnes qui ne m’avaient rien fait (drôle d’idée…) et j’aurais même préféré, si cela avait été envisageable, en tuer le moins possible. Mais il fallait bien dissimuler la vérité sur ces crimes, et la passion des êtres humains pour les belles histoires a fait le reste.
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Mais je n’ai rencontré nulle-part, y compris chez les meilleurs auteurs, un facteur qui me paraît pourtant devoir retenir toute l’attention du criminel en chambre close, à savoir l’élégance de la solution.
Cette notion d’élégance est couramment utilisée dans les domaines comme le jeu d’échecs ou les mathématiques, où elle qualifie des solutions qui frappent par leur simplicité et une forme de beauté quasiment esthétique. Elle l’est moins à ma connaissance dans le domaine du meurtre, où elle mériterait d’être réhabilitée.
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Puisque je suis responsable de la mort des dix personnes dont le cadavre a été retrouvé sur l'île du Nègre, j'estime disposer d'une certaine légitimité pour expliquer comment les choses se sont effectivement passées.
Comme j'aurai en effet l'occasion de le montrer en détail, la solution proposée par Agatha Christie dans l'un des romans policiers les plus célèbres de l'histoire littéraire, Dix petits nègres, ne résiste pas à une lecture attentive.
Elle est entachée d'invraisemblances si graves qu'il est difficile de comprendre comment elle a pu passer pendant si longtemps pour une version plausible de ce qui s'est produit sur l'île, ce qui en dit long quant à la capacité de l'être humain à s'illusionner.
Près de quatre-vingts ans après les événements, j'estime donc que le temps est venu pour moi de prendre enfin la parole afin d'innocenter la personne qui a été injustement accusée à ma place, d'expliquer l'enchaînement des faits et de révéler au monde la vérité.

Je me présente, p. 21
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L'île n'est donc pas dès le départ un lieu hermétiquement clos. Elle le devient au cours du roman, comme une pièce qui se refermerait progressivement sur ses occupants. C'est cette tempête et non l'île qui enferme les petits nègres et les condamne à mort. Et surgit alors la question qui ne semble pas avoir taraudé aucun des lecteurs du roman depuis sa parution : comment l'assassin pouvait-il prévoir qu'il y aurait une tempête ?

Chapitre III. La tempête, Contre-enquête, p. 85
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Avant d’en venir aux raisons qui m’ont conduit à monter cette pièce de théâtre, je voudrais dire ma surprise, alors que tout aurait dû m’accuser depuis le début de l’enquête, à l'idée que j’aie pu passer pendant près des décennies entre les mailles de la lecture et de la critique sans jamais être soupçonné.
Cette série d’aveuglements en dit long sur la capacité de l’être humain à s'illusionner, et, contre l’évidence, à persister dans ses erreurs pourvu que celles-ci correspondent à sa vision tragique du monde, et ne viennent pas mettre en cause la représentation qu’il a de lui-même et des autres. Et dès lors surtout que les faits qu’on lui présente sont organisés selon une histoire cohérente, celle-ci prît-elle la forme d'une comptine pour enfants.
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Dans l'essai de Nancy Murzilli, la fiction est analysée sous le prisme d'une expérience de pensée. Raconter des histoires, jouer au pirate, interpréter un personnage de théâtre ou un rôle social, faire des projets, mentir, rêver, parler aux fantômes ou aux anges, communiquer avec le règne animal, lire l'avenir dans les tarots ou dans les astres, jeter des sorts, écrire des romans… Souvent perçues comme des échappatoires au réel, ces opérations mentales nous permettent de « savoir » et d'« agir » sans utiliser les moyens ordinaires d'information.
En avril et avec la complicité de la comédienne Anne-Laure Sanchez, Nancy Murzilli tirait les cartes à la Princesse de Clèves. Pour cette deuxième rencontre, elle invite deux « personnages » de son livre, Pierre Bayard et Yves Citton, chercheurs reconnus pour leurs travaux sur les fictions littéraires et sociales.
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À lire – Nancy Murzilli, Changer la vie par nos fictions ordinaires, Premier parallèle, 2023 – Pierre Bayard, Et si les Beatles n'étaient pas nés ?, éd. de Minuit, 2022 – Yves Citton, Altermodernités des Lumières, Seuil, 2022 – Yves Citton, Faire avec. Conflits, coalitions, contagions, Les liens qui libèrent, 2021.
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