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Critique de Pecosa
Le photographe Geoffrey Barnett ne parvient peut plus à faire des reportages sur le terrain, ni à réaliser des portraits. Il arpente New-York avec son appareil , mitraille les rues, s'isole. Lorsque Kimberley, une jeune mannequin aussi belle que fantasque, le contacte pour des séances photo, Geoffrey accepte à contrecoeur. Très vite la jeune femme suscite désir et fascination. Les blocages du photographe s'envolent, ils deviennent amants, mais Kimberley disparait à son tour. Obsédé par elle, Barnett part à sa recherche, et pénètre à son corps défendant dans un milieu aussi dangereux que sulfureux. « Cherchez la femme », et vous vous trouverez vous-même.
« Il n'y a pas de larmes dans le film noir ».
Hommage à la photographie dont William Bayer est féru et au Noir, Hors Champ, Blind Side, est un bon thriller psychologique ancré dans la fin des années 90, et sa construction narrative dont les épigraphes en tête de chaque chapitre donnent le La, va de paire avec la composition de la photographie, de l'image, lorsque le hors champ créé une ellipse, un mystère.
L'appareil photographique est un oeil, un substitut phallique, puis une arme. Barnett, aveugle, crédule -« Elle voulait me montrer, me dit-elle, le moment exact où Barbara Stanwyck décide de séduire et de recruter Walter Neff. » - (méfie toi vieux, a-ton envie de lui crier c'est quand même Assurance sur la mort!), se laisse emporter par la passion physique. Puis comme il le fait avec les collages et les montages qu'il réalise dans son appartement, il apprendra à « voir », à contextualiser, et surtout à ramener dans le champ l'image, ou les dessous de l'affaire, à l'intérieur de son histoire. Car chaque détail est précieux, et change l'interprétation des clichés.
Même s'il n'a pas la puissance de Punis-moi avec des baisers, Tanger, le Rêve des chevaux brisés, Hors Champ est un William Bayer bon cru, à l'écriture maitrisée, un puzzle érotique et criminel sur la renaissance d'un homme grâce à l'image et à la violence.
« Il n'y a pas de larmes dans le film noir ».
Hommage à la photographie dont William Bayer est féru et au Noir, Hors Champ, Blind Side, est un bon thriller psychologique ancré dans la fin des années 90, et sa construction narrative dont les épigraphes en tête de chaque chapitre donnent le La, va de paire avec la composition de la photographie, de l'image, lorsque le hors champ créé une ellipse, un mystère.
L'appareil photographique est un oeil, un substitut phallique, puis une arme. Barnett, aveugle, crédule -« Elle voulait me montrer, me dit-elle, le moment exact où Barbara Stanwyck décide de séduire et de recruter Walter Neff. » - (méfie toi vieux, a-ton envie de lui crier c'est quand même Assurance sur la mort!), se laisse emporter par la passion physique. Puis comme il le fait avec les collages et les montages qu'il réalise dans son appartement, il apprendra à « voir », à contextualiser, et surtout à ramener dans le champ l'image, ou les dessous de l'affaire, à l'intérieur de son histoire. Car chaque détail est précieux, et change l'interprétation des clichés.
Même s'il n'a pas la puissance de Punis-moi avec des baisers, Tanger, le Rêve des chevaux brisés, Hors Champ est un William Bayer bon cru, à l'écriture maitrisée, un puzzle érotique et criminel sur la renaissance d'un homme grâce à l'image et à la violence.
