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Gérard de Chergé (Traducteur)
EAN : 9782743617219
387 pages
Payot et Rivages (28/09/2007)
3.52/5   25 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
« L'homme au bonnet orange examina de nouveau le ciel, les yeux fixés sur un objet sombre, flou, qui jaillissait du soleil et approchait de plus en plus vite, dégringolant entre les buildings, fendant l'air, le déchirant de son attaque. »

Mon second William Bayer et je suis ravie. Je ne sais pas si cet auteur est capable dans chacun de ses romans de plonger son lecteur dans une ambiance étonnante et complètement nouvelle à chaque fois, mais entre Punis-moi avec des baisers et Pèlerin, il n'y a rien à voir et les deux sont tout autant réussis.
Avec Pèlerin immersion dans le monde de la fauconnerie et du journalisme télévisé. J'avoue que ce qui m'a le plus plu dans ce roman c'est la description, d'une belle sensualité, du vol du faucon, de la chasse, du rapport entre le dompteur et le dompté et une fois encore de la folie qui se dévoile autour de plusieurs personnages grâce à une plume chaude, enlevée et précise de cet auteur. Je rentre dans son univers avec facilité et suis rapidement envoûtée.
Il a le don pour me faire vivre des scènes, me plonger dans le décor et la tête des personnages et d'un coup me surprendre, tout autant que peut l'être son personnage. A cet égard, je trouve que tous les personnages sont très bien présentés par Bayer, il y a un avant, un pendant et on espère un après. Alors j'ai tendu la main tout comme l'a fait Janek, le flic, pour attraper l'oiseau.
Donc si vous voulez être dépaysé, mené une enquête pour trouver qui tue grâce à un pèlerin en plein New York sous les caméras de la journaliste Pamela qui prend de plus en plus de risques pour faire son reportage, je vous recommande ce roman, prix Edgar Allan Poe en 1982.

« Qu'est-ce qui le fascinait tant chez elle ? Sa passion, sa flamme... en partie, sans aucun doute? Il songea avec délectation à l'oiseau qu'elle ferait? Pamoiseau. Oui ! Elle serait merveilleuse en Pamoiseau. Quel délice ce serait de la dompter, de la chaperonner, de l'affamer, de la dresser, d'en faire son animal familier. La dompter, oui, mais pas trop – pas au point d'étouffer sa sauvagerie. Une chasseresse pétrie d'extase et de violence, lâchée pour tuer et revenir ensuite : pour lui, il ne pouvait rien y avoir de plus beau sur terre. »
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En plein New York, un faucon pèlerin attaque et tue des jeunes femmes !! Impensable selon moi qui adore ces petites bestioles et pourtant, au fur et à mesure de l'avancée de la lecture , j'ai complètement adhéré à l'histoire que William Bayer nous raconte.
Peu de protagonistes dans cette histoire qui se déroule au coeur de la grande pomme, quelques journalistes, un flic , des ornithologues et surtout, une figure centrale, le faucon pèlerin !
J'ai beaucoup aimé ce polar, qui sans avoir la force du " rêve des chevaux brisés" du même auteur, est très bien écrit avec une intrigue originale et envoutante.
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Le thème particulier de ce roman policier a été le déclencheur de mon envie : un faucon Pélerin , plus grand que la norme habituelle attaque des jeunes femmes en plein coeur de New-York.

Cela nous entraine rapidement dans le milieu de la fauconnerie , sujet qui m'intéresse, mais si l'intrigue démarre bien : Pam une journaliste sportive , plutôt sur la touche , assiste à la première attaque du faucon et récupère le film amateur de touristes japonais également présents sur les lieux du crime : cela va la propulser au top de l'actualité pour sa chaine TV .
Elle fait rapidement appel à un spécialiste de la fauconnerie et à un ornithologue et tente d'infiltrer le milieu du marché noir de ces rapaces très recherchés pour leur incroyables facultés de chasse .
De son coté, le policier Janek enquête et , bien sur, rencontre la journaliste .

Début en trombe pais j'ai déchanté car d'une part, le personnage principal , Pam, la journaliste ne m'a pas paru sympathique, préoccupée essentiellement par sa carrière et d'autre part, du microcosme de la fauconnerie et de l'ornithologie en général n'est présenté qu'un visage totalement malsain et pervers même si c'est à la base bien documenté .

Donc pour moi, une déception !
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Pèlerin est un polar ornithologico-urbain implanté à New York. Dans cette mégalopole qui défie la nature et réduit l'espèce humaine à la portion congrue, dont les habitants vivent pour la plupart comme des animaux de zoo en cages dans des buildings trop hauts, William Bayer a inventé un assassin original, un pèlerin surdimensionné dressé pour tuer.


L'attaque mortelle inaugurale survient le jour où Pam est virée de Channel 8, "la chaîne de télé la plus merdique de New York ", ce que savent tous ceux qui y bossent, et dont Herb, leur patron dit : « Nos téléspectateurs nous sont fidèles parce qu'ils savent que nous sommes prêts à tuer pour décrocher un scoop. Ils savent que nous n'avons pas honte. Nous n'avons pas honte de leur servir la merde qu'ils ont envie de voir». le scoop, c'est Pam qui le décroche, lorsqu'elle assiste par hasard au premier meurtre à la patinoire de Central Park et qu'elle a la présence d'esprit d'acheter à un japonais son film touristique sur lequel apparaît le volatile meurtrier. Ambitieuse, Pam saisit sa chance pour faire décoller sa carrière en exploitant au mieux cet heureux coup du sort. le cirque médiatique se déclenche pour effrayer la population, et tandis que les salles de cinéma projettent le faucon maltais et Les oiseaux d'Hitchcock pour accentuer la psychose, Pam, comme la police, s'investit totalement dans son enquête, rencontre un fauconnier mondialement réputé, un opposant à la fauconnerie, un voyou à la tête d'un juteux trafic d'animaux protégés. Car il y a forcément un homme qui pilote le pèlerin. Il faut le trouver et vite ! Peu à peu, le pèlerin envahit la vie de Pam.


Avec son savoir-faire habituel William Bayer signe un roman de grande qualité technique et très documenté sur le monde confidentiel et fascinant de la fauconnerie et offre une visite de New-York à travers les yeux d'un oiseau capable de repérer ses proies du ciel et de foncer sur elles à 250 kilomètres/heure. Sensations fortes et plaisir assurés pour cette lecture de haut-vol !
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peregrin
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Il exposa à Pam son raisonnement. Elle le suivit attentivement, sans pouvoir relever la moindre faille dans sa logique. Il était convaincu que seul un niais, c'est-à-dire un oiseau capturé au nid avant d'avoir appris à voler, pouvait être dressé à attaquer des humains. Un faucon de passage, un "passager" ayant volé et chassé à l'état sauvage pendant plusieurs mois, aurait posé au fauconnier un problème classique : comment lui donner envie d'attaquer une espèce qui, en temps normal, ne faisait pas partie de ses proies ?
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La fauconnerie s'apparente à la tragédie grecque : c'est la purgation des passions - pitié, terreur - avec la participation indirecte du fauconnier. Quand je sors avec mon oiseau et que je le regarde effectuer sa reconnaissance, prendre position, se lancer dans un piqué et plonger pour attaquer, alors je suis avec lui : ensemble, nous participons à la danse éternelle du chasseur et de sa proie.
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Il aimait tout chez son oiseau : la forme de ses ailes repliées sur son dos, sa queue en fer de hache, la puissance incroyable de ses pattes. Il aimait ses yeux, si grands et si féroces, sa noblesse primitive, sa force, sa rage. Il brûlait de se fondre avec lui, d'être absorbé dans le tourbillon de son plongeon en piqué, de sentir sa fureur, concentrée au point d'en devenir incandescente, faisant paraître faibles et dérisoires les sentiments humains. Au moment de l'attaque, dans ces instants de délire aveuglant, ils ne faisaient plus qu'un. La matière se transformait en énergie. Sa libido explosait. Il y avait de la puissance et du sang. Il se sentait purifié.
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En tout cas, elle était belle, avec un parfait visage d’Américaine et une merveilleuse chevelure, brune et épaisse. Cultivée, ambitieuse, séduisante, la langue aiguisée, c’était une de ces filles capables de préparer une omelette mais qui ne supportaient pas l’idée de faire la lessive.
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La ville était dure, les rues cruelles : une jungle, disait-on, où tout le monde était plus ou moins un prédateur.
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