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EAN : 9782204024198
372 pages
Le Cerf (01/09/1976)
4.06/5   54 notes
Résumé :
Cette réédition constitue le recueil des principaux articles (parus d'abord en quatre tomes, entre 1958 et 1962) de celui dont l'œuvre a illuminé cette collection : André Bazin. Son apport reste plus que décisif pour comprendre le cinéma.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un bon livre à conseiller à tous les réticents aux livres d'art et d'essai (ce que je peux comprendre). Un ouvrage intéressant , une belle plume et l'une des plus belle illustration de livre qui a existé. A retenir ses propos sur le montage et le western et il s'explique d'une très belle façon où l'auteur a toujours l'air sur la retenue. Il propose ses idées sans passer pour un mec qui sait tout , il revient toujours à son sujet. Par contre j'ai de sérieux doute sur la qualité d'édition et sur certains éléments de ponctuations dont le cruel manque de virgule à des passages qui en avaient bien besoin.
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Un panorama complet sur le cinéma, de ses débuts à maintenant, en passant par le cinéma italien fasciste et néoréaliste. Un livre complet!!
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
L'accent ne constitue pas, chez Pagnol, un accessoire pittoresque, une note de couleur locale, il est consubstantiel au texte et, par là, aux personnages. Ses héros le possèdent comme d’autres ont la peau noire. L'accent est la matière même de leur langage, son réalisme.

Aussi, le cinéma de Pagnol est tout le contraire de théâtral, il s'insère par l'intermédiaire du verbe dans la spécificité réaliste du cinéma.[...] Pagnol n’est pas un auteur dramatique converti au cinéma, mais l'un des plus grands auteurs de films parlants.
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L'image peut être floue, déformée, décolorée, sans valeur documentaire, elle procède par sa genèse de l'ontologie du modèle; elle est le modèle. D'où le charme des photographies d'albums. Ces ombres grises, ou sépia, fantomatiques, presque illisibles, ce ne sont plus les traditionnels portraits de famille, c'est la présence troublante de vies arrêtées dans leur durée, libérées de leur destin, non par les prestiges de l'art, mais par la vertu d'une mécanique impassible; car la photographie ne crée pas, comme l'art, de l'éternité, elle embaume le temps, elle le soustrait seulement à sa propre corruption.
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Maintenant que l'écran sait accueillir, sans les trahir, d'autres théâtres que comiques, rien n'interdit de penser qu'il puisse également les renouveler en déployant certaines de leurs virtualités scéniques. Le film ne peut, ne doit être, nous l'avons vu, qu'une modalité paradoxale de la mise en scène théâtrale, mais les structures scéniques ont leur importance, et il n'est pas indifférent de jouer Jules César dans les Arènes de Nîmes ou à l'Atelier; or certaines œuvres dramatiques et non des moindres, souffrent pratiquement depuis trente ou cinquante ans d'un désaccord entre le style de mise en scène qu'elles requièrent et le goût contemporain. Je pense en particulier au répertoire tragique.
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Le film de peinture est une symbiose entre l'écran et le tableau comme le lichen entre l'algue et le champignon. S'en indigner est aussi absurde que de condamner l'opéra au nom du théâtre et de la musique.
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L'art de Rossellini est comme linéaire et mélodique. Il est vrai que plusieurs de ses films font penser à une esquisse, le trait indique plus qu'il ne peint. Mais faut-il prendre cette sûreté du trait pour de la pauvreté ou de la paresse? Autant le reprocher à Matisse. Peut-être Rossellini est-il, en effet, davantage dessinateur que peintre, nouvelliste que romancier, mais la hiérarchie n'est pas dans les genres, elle n'est que dans les artistes.
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Videos de Andre Bazin (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Andre Bazin
François Truffaut est à l'honneur de cette Grande table : cinéaste majeur de la Nouvelle Vague et auteur de 21 longs métrages, il a aussi été critique aux Cahiers du cinéma aux côté de son père spirituel André Bazin et de la bande des Jeunes Turcs : Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, Jacques Rivette et Eric Rohmer.
Pour en parler, Axelle Ropert, journaliste, scénariste et réalisatrice. Elle a contribué au livret du coffret DVD "François Truffaut, la passion cinéma" (Arte Editions, disponible à partir du 17 novembre) contenant 8 films restaurés, dont "La Mariée était en noir" ou "L'Enfant sauvage". Olivier Père est quant à lui directeur général d'Arte France Cinéma et directeur de l'Unité Cinéma d'Arte France. C'est lui qui a coordonné l'édition du coffret.
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