👠 Treizième tome de la saga Agatha Raisin.👠
Agatha n'a vraiment pas de chance avec les hommes. Son ex-mari, James Lacey l'a quitté pour entrer dans les ordres et au moment de prêter ses voeux disparaît ; James Armitage son nouveau voisin l'a prise pour une femme facile, ce qui l'avait terriblement blessée. Non, non et non ! Les hommes pour Agatha c'est TERMINÉS !! Plus JAMAIS elle ne regardera un nouvel homme ! 🤬
Mais voilà qu'un nouveau vicaire pointe son nez. Avec son visage d'ange, son physique d'Apolon, Agatha diablement tentée.... 😈Et lorsque celui-ci est assassiné, Agatha se lance dans une enquête avec l'aide de son encombrant voisin, John Armitage.
Personnellement, j'ai offert les derniers tomes dès leurs sorties à ma maman qui apprécie cette série et les couvertures assez sympathiques. Comme d'habitude, après qu'elle les a lus, me voilà contrainte d'y jeter un oeil... enfin je vous avoue que ce n'est pas une torture.
Au final, rien d'exceptionnel, de sensationnel dans cette nouvelle aventure. On reprend les mêmes personnages, les mêmes situations et on recommence le tout. Cet aspect redondant n'apporte pas le côté réaliste à cette saga puisque les meurtres s'enchainent dans le sillage d'Agatha, et cette dernière trouve le coupable à chaque fois en manquant par la même occasion de se faire assassiner.
Globalement, un épisode sans grand intérêt, mais, reconnaissons-le, apporte un moment de détente plaisant. En effet, le fait de connaître la trame générale de la série permet une lecture détendue, sans trop de concentration. Les personnages récurrents sont attachants et parfois donnent envie de les secouer. Ce personnage d'Agatha Raisin est assez clivant : d'un côté, son autorité et sa position irritent le lecteur... de l'autre, ses faiblesses et ses peurs la rendent plus humaine.
🤷♀️ Au final, un nouvel épisode dans la droite ligne des précédents. Rien de nouveau dans les Costwolds si ce n'est un moment de lecture agréable en compagnie d'Agatha Raisin et son petit univers.
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L'auteur doit sérieusement manquer d'inspiration pour écrire un roman dans lequel il se passe exactement la même chose que dans les précédents, à savoir un meurtre initial suivis de plusieurs autres et tout ça, grâce à la fameuse Agatha qui fourre son nez partout sans aucune délicatesse et met la vie des autres en danger.
Mais ce tome a ceci de particulier qu'il m'a semblé vraiment creux, et pour cause, on y déplore l'absence de James, le mari d'Agatha, celle de Sir Charles son acolyte des précédents volumes, celle de Roy, son ancien collègue de Londres et même Bill Wong le policier n'apparaît qu'à peine et ne semble plus avoir beaucoup d'estime pour Agatha.
Agatha fait donc équipe avec son nouveau voisin, d'une fadeur assez déconcertante, au point que je n'ai même pas retenu son nom.
J'ai eu l'impression de relire un des tous premiers volumes de la série, celui où c'était le nouveau vétérinaire du village qui finissait assassiné. Ici, il s'agit du nouveau vicaire et, dans les deux cas, Agatha semblait faire l'objet de leurs avances.
Je suis donc bien évidemment déçue de toutes ces répétitions et du manque d'humour des derniers tomes qui s'avèrent aussi plats que la région où vit Agatha Raisin.
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Voici le treizième tome des enquêtes d'Agatha Raisin, et je me régale toujours autant. On a beau dire, malgré le fait que les intrigues se ressemblent d'un tome à l'autre, le récit est toujours captivant, les pointes d'ironie font sourire et il n'y a pas à se faire de noeuds au cerveau pour comprendre où a voulu en venir l'auteure !
Dans cette enquête, un jeune vicaire vient suppléer le pasteur de Carsely, l'irascible Alf Bloxby, momentanément souffrant. Rien d'exceptionnel dans les faits, sauf que… ce jeune homme, Tristan Delon, est d'une beauté à couper le souffle !!! Voilà donc toutes les dévotes de la paroisse qui se bousculent au portillon de l'église, espérant décrocher un tête à tête avec cet ange merveilleux tombé du Ciel !
Agatha la première!
Mais nous sommes dans une enquête, et notre beau vicaire va être découvert au petit matin par Mrs Bloxby baignant dans son sang : il a été poignardé.
Un autre crime va suivre, puis un troisième. Il n'en faut pas plus à notre Agatha pour se mettre en action et se lancer sur les pas de l'assassin.
Une histoire qui se lit vite mais qui, je le reconnais, manque un peu de rythme tout de même ; probablement du fait de l'absence de ses amis Charles et Roy qui, d'habitude, ponctuent les enquêtes de leurs propres péripéties.
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– Quand je vous vois vous morfondre, je n’aime pas ça du tout, dit la femme du pasteur d’un ton soucieux. J’ai l’impression que, chaque fois que vous vous ennuyez, un meurtre se produit quelque part.
– Les meurtres se produisent partout et tous les jours.
– Je veux dire dans les alentours.
Agatha se remettait très rarement en question, et ce rare moment d’introspection était en fait provoqué par son désir d’oublier l’affaire en cours. Elle en voulait obscurément à John de prendre la direction des opérations. Il ne partait pas avec le même handicap qu’elle. En général, les gens le reconnaissaient et étaient disposés à lui parler. Et puis, c’est un homme, se dit-elle avec amertume. Les hommes « enquêtaient ». Les femmes « se mêlaient de ce qui ne les regardait pas ». Le mouvement de libération des femmes avait-il été un mythe ? Tout ce qu’elles semblaient avoir gagné, c’était d’aller travailler en plus d’élever leurs enfants. On ne les respectait plus.
- [...] Que voulez-vous savoir à propos de Mr Delon ?
- Nous avons entendu dire que vous étiez amis, commença Agatha.
- C’est exact, et la nouvelle de sa mort m’a bouleversée. Et puis maintenant, il y a eu un deuxième assassinats, c’est horrible. Jamais des choses pareilles ne s’étaient produites avant votre arrivée dans notre village, Mrs Raisin.
- Cela n’a rien à voir avec moi. Je ne me promène pas en assassinant les gens. [...]
Le pasteur arriva et les regarda avec curiosité. Il avait le type de visage qui, pour Agatha, était caractéristique du clergé de l’Église anglicane : des yeux myopes derrière des verres épais, des cheveux gris et rares, une peau grise, un nez bulbeux et une bouche charnue aux épaisses lèvres pâles.
Il ne partait pas avec le même handicap qu’elle. En général, les gens le reconnaissaient et étaient disposés à lui parler. Et puis, c’est un homme, se dit-elle avec amertume. Les hommes « enquêtaient ». Les femmes « se mêlaient de ce qui ne les regardait pas ». Le mouvement de libération des femmes avait-il été un mythe ? Tout ce qu’elles semblaient avoir gagné, c’était d’aller travailler en plus d’élever leurs enfants. On ne les respectait plus .
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