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Agatha Raisin enquête tome 20 sur 33
EAN : 9782226444158
315 pages
Albin Michel (26/02/2020)
3.67/5   197 notes
Résumé :
C'est en traînant des pieds qu'Agatha Raisin se rend au mariage de son ex, James Lacey. Elle en pince encore pour celui qui l'éclabousse avec son nouveau bonheur. Le jour des noces, coiffée de son plus beau chapeau, Agatha jubile de voir que l'autel est vide : la mariée n'est pas là ! Et pour cause, elle a été retrouvée avec une balle dans le corps avant même de pouvoir dire « oui ». Il n'en faut pas plus pour redonner à Agatha de l'espoir...avant que celui-ci ne re... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
3,67

sur 197 notes
"(...) Je suis désolée. Je ne suis pas moi-même ces temps-ci.
- Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Je vieillis, sans doute. Ceux qui disent que les cinquante ans d'aujourd'hui sont les quarante ans de jadis ne savent pas de quoi ils parlent."

Agatha n'est pas très en forme dans ce vingtième volume de ses enquêtes. Sans vouloir être offensant, on ne peut que constater que pourtant elle ne vieillit guère. Cinquante ans et quelques avoués depuis le premier volume mais pourtant des probèmes récurrents de hanche qu'elle ne veut pas traiter. Et une forte accoutumance à la cigarette, qui lui permet éternellement de fulminer contre les restrictions à son usage dans les lieux publics. Son dernier amoureux en date, un french-lover prénommé Sylvan Dubois l'a trahie. Il jouera un grand rôle dans ce volume.

James se remarie avec une jeune beauté, Felicity Bross-Tilkington. Agatha, évidemment, la déteste même si elle prétend en avoir fini avec lui. Cette petite peste aura le bon goût de passer de vie à trépas le jour du mariage.

Allées et venues incessantes, quiproquos un poil téléphonés, m'ont parus lassants. Je n'y prends plus autant de plaisir qu'avant. Peut-être serait-il temps, en ce qui me concerne, d'envisager d'arrêter cette série qui est pourtant addictive dans le sens où j'aime bien retrouver ses personnages récurrents. Mais franchement les intrigues ne sont guère palpitantes.
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Déjà le vingtième tome des aventures d'Agatha Raisin.
Dans ce volume notre héroïne n'est pas au mieux de sa forme. Son ex-mari va se remarier avec une jeunette qui a la moitié de son âge, et son ex-employée Toni connaît le succès depuis qu'elle a monté sa propre agence de détectives privés.
Agatha se sent donc vieille, peu désirable et dépassée sur le plan professionnel.
Elle va bien entendu tenter de résoudre un crime, comme à chaque fois, mais heureusement que ses amis et collègues seront présents car cette fois encore, elle ne va pas passer loin de la mort.
Elle va encore tomber amoureuse du premier venu, mais son charme ne semble décidément pas fonctionner dans cette aventure où on découvre une Agatha fatiguée, en toute petite forme, peu sûre d'elle et presque résignée à devoir vivre une vie de jeune retraitée tranquille.
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Je lis les enquêtes d'Agatha Raisin en dents de scie : je saute plein de tomes mais j'arrive quand même à tout comprendre tant la vie d'Agatha est morne et qu'elle répète plus ou moins les mêmes bêtises sans fin.

L'arc narratif de ce personnage est un cercle ! Elle court après James, couche avec Charles, embauche un collaborateur, ledit collaborateur se barre, elle manque de se faire tuer vingt fois par roman et elle découvre le pot aux roses plus ou moins par hasard.

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'avec Agatha, on est en terrain connu. Pas de surprise, pas de sortie de la zone de confort. C'est ronflant et donc rassurant.

Je n'ai rien contre l'idée de retrouver de temps en temps une vieille copine égale à elle-même (la preuve !) mais là, j'ai eu le sentiment de toucher le fond.

Cette histoire est inepte du début à la fin. Rien ne tient debout et surtout pas les multiples tentatives de meurtres sur la personne d'Agatha. L'épisode parisien est d'une redoutable connerie, j'ai bien failli abandonner à ce moment-là.

J'ai d'ailleurs fini le roman car il se lit à la vitesse d'un TGV et que je n'avais pas mieux à faire - confinement oblige.

Je me dis souvent que ce qu'il y a de mieux dans ces romans, ce sont les couvertures.
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Agatha est déprimée. Elle se sent vieille et moche. C'est donc sans aucune motivation qu'elle se rend au mariage de James, son ex-mari, avec une charmante jeune femme. Mais cette dernière n'arrivera jamais devant l'autel ...

"- Si je pouvais trouver le moyen d'échapper à ce satané mariage, je le ferais ! S'emporta-t-il soudain.
- Une balle dans la tête de la mariée, par exemple ?
- Pas de mauvais esprit, s'il te plaît."

Nous retrouvons une "Agatha Raisin" égale à elle-même. Rien de bien neuf sous le ciel des Cotswolds mais la sauce prend tout de même. Humour et danger sont toujours au rendez-vous. Un agréable divertissement.
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Vingtième aventure d'Agatha Raisin, et franchement, il m'a fallu beaucoup d'indulgence pour aller au bout de ce récit. Indulgence, parce que j'ai eu l'impression de lire une énième variation sur le couple Agatha/James, et parce que les péripéties ne servent qu'à faire durer une intrigue qui aurait pu se terminer depuis une bonne centaine de pages.
James va se marier, avec une toute jeune femme nommée Felicity. Hélas pour lui, il n'a plus trop envie de se marier, ce sont des choses qui arrivent, mais il y est obligé par sa belle-famille. Agatha plaisante, lui suggérant un moyen de retrouver sa liberté. pas de chance : un strip serveur l'a entendu. Pas de chance pour la fiancée : elle est bel et bien assassinée avant le mariage. Faut-il vraiment que je vous explique qui sont les principaux suspects ?
L'enquête commence, et Agatha se retrouve, comme souvent, embauchée par la mère de la fiancée pour retrouver le coupable. Autant vous le dire, les faits peu réalistes commencent, et je me suis même demandée si l'auteure s'était bien relue, puisqu'elle donne un fait et son contraire deux pages plus loin. Heureusement, c'est fait exprès : Agatha relève cette contraction, et s'interroge sur le sens qu'elle peut bien avoir. Qui ment ? le père ou la mère de Felicity, deux nouveaux riches qui tentent de vivre de manière reluisante, après que monsieur a bâti sa fortune sur ce qu'il faut bien appeler une escroquerie. Ni l'un ni l'autre ne semble vraiment chagriné par la mort de leur fille unique - et Agatha d'en être choquée. Alors, oui, l'on nous dit qu'elle a été à  demi adoptée, c'est à dire qu'elle a été adoptée par l'un de ses deux parents - ou les deux, tant ils sont tous les deux englués dans leur mensonge, au point, du moins pour Olivia, la mère, d'en avoir fait une vérité acceptable à ses yeux. Depuis que la littérature existe, ou presque, des auteurs trouvent normal de traiter différemment un enfant biologique d'un enfant adopté. Je ne dis pas que MC Beaton pensait ainsi, je dis simplement qu'elle montre des personnes qui pensent ainsi. Tout comme elle montre des personnes qui maltraitent leurs enfants. Agatha l'a été, Toni l'a été, et d'autres certainement.
Oui, au milieu d'un récit pour le moins alambiqué, qui mène Agatha en Turquie, en France, dans le petit village de Saint-Clair (sur Epte ?) et en Espagne, nous voyons aussi des êtres humains qui abusent d'autres êtres humains, en toute impunité. Les abus peuvent prendre des formes multiples, le tout est que les responsables le fassent si discrètement qu'ils puissent passer inaperçus aux yeux de la police. Chacun y trouve son compte - sauf les victimes, bien sûr. Il est amusant de voir Agatha, si lucide sur les autres, si lucide parfois sur elle-même, être totalement incapable de voir clair sur sa vie amoureuse. En effet, l'essentiel du roman est consacré aux errances sentimentales d'Agatha, qui lui causeront de nombreux ennuis, et lui montreront des hommes très réactionnaires ou très perchés - pour ne pas dire les deux à la fois.
Je terminerai en donnant la parole à Mrs Bloxby, qui a bien du mérite à rester l'amie d'Agatha : Juste une remarque, Mrs Raisin. Ne laissez pas vos hormones affecter votre jugement d'habitude si sûr. 
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Agatha had persuaded herself that she no longer had any feelings for James because she had fallen for a Frenchman, Sylvan Dubois, whom she had met at Jame’s engagement party.
But stressed out and overworked, she had taken a tumble down the stairs of her cottage, cracking three ribs and severely bruising one buttock.
Urged by everyone to take a break, she decided to go to Paris after finding Sylvan’s phone number through the Internet. They would stroll the boulevards together and love would blossom. But when she phoned him, he sounded distant and then she heard a young female voice call out in English, ‘Come back to bed, darling.’
Blushing, and furious with herself, Agatha found her old obsession with James Lacey surfacing again. It was like some disease, gone for long stretches, but always recurring.
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Agatha avait été pour Toni comme une bonne Samaritaine. Elle l’avait aidée à échapper à une famille d’alcooliques, lui avait trouvé un appartement et une voiture. Toni se sentit donc un peu coupable de se réjouir de ne plus l’avoir sur le dos, ne serait-ce que pour quelques heures. Elle fit sa toilette et enfila un ensemble de soie sauvage couleur paille. Toujours aucun signe d’Agatha. La veille, elle avait pu constater qu’il n’y avait pas de parking près de l’église. Comme elle portait de très hauts talons, elle voulait arriver en avance, pour trouver une place le plus près possible du lieu de la cérémonie.
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Assise en terrasse dans un café des Ramblas à Barcelone, Agatha observait les allées et venues des passants. On aurait dit que tout ce qu’ils faisaient de leur samedi, c’était aller au port et en revenir. Un peu plus tôt ce matin-là, elle avait localisé la Calle Miró, une ruelle étroite flanquée de bâtiments hauts qui donnait dans les Ramblas. Elle n’avait pas de numéro de rue, et il n’y avait pas de café d’où elle aurait pu guetter Sylvan, alors elle s’était rabattue sur les Ramblas. S’il avait acheté un autre bateau, il passerait forcément par les Ramblas pour y aller.
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Juste une remarque, Mrs Raisin. Ne laissez pas vos hormones affecter votre jugement d'habitude si sûr.
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Ils étaient assis côte à côte sur le canapé. C’est le moment de l’embrasser, pensa-t-il, et il posa son verre sur la table basse. C’est alors que la voix reconnaissable entre toutes d’Agatha éclata à ses oreilles depuis la pièce voisine. Charles bondit. Tessa, qui avait fermé les yeux dans l’attente d’un baiser, les rouvrit en se demandant où diable il était passé.
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