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Les chroniques de Bond Street tome 1 sur 3
EAN : 9782253245346
448 pages
Le Livre de Poche (31/05/2023)
3.74/5   293 notes
Résumé :
Dans le Londres du XIXe siècle, malgré son rang, lady Fortescue n'a ni rente ni héritage pour vivre dignement. Lassée de dépendre de la charité familiale, cette veuve septuagénaire hésite cependant à se séparer de sa grande demeure décrépite de Bond Street et de ses domestiques – qu'elle ne paie plus depuis longtemps. Surgit alors la folle idée de faire cause commune avec d'autres infortunés et de transformer sa maison en hôtel. Du jour au lendemain, « Au Parent Pau... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (72) Voir plus Ajouter une critique
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Alors très clairement ,je me suis dit : tu pars en vacances, la nouveauté de MC Beaton ça peut être sympa... reposant, distrayant, facile à lire...

Et bien que nenni... je me suis ennuyée a mourrir.

J'ai trouvé l'écriture lente et ennuyeuse, avec parfois un petit sursaut d'intérêt. ( peut être du à la traduction)

Le scénario était pour moi génial. Les gens de la haute qui sont obligés de ruser et de travailler pour s'en sortir..avec la critique de la société qui va bien avec

Si j'ai quand même apprécié quelques passages : du a l'humour un peu acerbe de l'auteure, je n'ai en dehors de ça rien retrouvé de ce qui a pu me plaire dans les autres romans de MC Beaton.
Mais dans l'ensemble cette nouvelle série a fait un grand flop chez moi... je vais donc vite passer à autre chose.
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Je croyais ne pas aimer la romance historique , mais ça c'était avant de rencontrer les protagonistes de ces Chroniques ( les deux premiers "épisodes " d'une série ).

Lady Fortescue , veuve depuis vingt ans, habite, certes, une très belle maison au bon endroit, mais elle tire le diable par la queue, et ne mange pas tous les jours à sa faim.Il faut savoir qu'à cette époque , il était très mal vu pour un membre de l'aristocratie, de travailler, quand bien même , cela aurait résolu tous ses problèmes. Quand elle rencontre, un , puis plusieurs personnes, bien nées et dans le besoin comme elle, une idée germe dans leurs têtes : transformer la demeure de Bond Street, en hôtel, mais pour cela , il faut des fonds. Nos amis sauront les trouver, quitte à ne pas rester sur le droit chemin...

Mêlant habilement, le roman historique et une histoire d'amour, ce roman ne vaudrait pas tripette, et serait même fade sans le suspens provoqué par la malhonnêteté induite par la nécessité ...et surtout par le ton de l'auteur. Pétillant, charmante, parfaitement documentée, loufoque, rythmée, cette série est une petite pépite pour qui aime les romans légers, mais pas idiots...
Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, et j'ai poussé cette lecture jusqu'à un stade avancé de la nuit, tellement je voulais finir...
Centré sur le personnage de Miss Harriet James , (puis sur celui de Miss Tonks et sa nièce, dans la deuxième histoire ), chaque épisode met en avant un des membres des fondateurs de l'hôtel des" Parents pauvres" (nom qui hérisse leurs familles respectives ).

Entre 1993 et 1994, M.C.Beaton a écrit six épisodes de cette série ( deux par livre) , il m'en reste donc quatre à lire, le deuxième tome est déjà sorti.
En allant faire un tour sur la biographie de l'auteur, j'ai vu qu'en dehors des séries Agatha Raisin, Hamish McBeth, Lady Rose et celle-ci, elle en avait écrit douze autres !!! Mais , que diable, attendent les maisons d'édition françaises pour nous traduire tout ça fissa, fissa ! Et qu'attendent les producteurs des plateformes pour nous adapter tout ça, que diantre !
- Une bande de feignassous, voilà ce qu'ils sont ! pensais-je secrétement en mon moi intérieur de fan de M.C.Beaton !
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Etre un parent pauvre au XIX ème siècle, ça signifiait devoir vivre aux crochets de sa famille et accepter d'être traité comme une personne n'ayant plus aucun droit, ce qui n'était guère réjouissant.
Et pour les plus fiers, cela voulait dire vivre seul mais de façon extrêmement modeste, au point que ça ressemblait beaucoup à de la misère, car lorsqu'on ne peut ni se chauffer correctement, ni se vêtir de façon digne, ni même manger à sa faim, la respectabilité et un titre de noblesse sont un bien maigre lot de consolation.
Les héros de cette série sont tous des parents pauvres, des hommes et des femmes ayant perdu leur richesse, parfois aussi leurs conjoints, et laissés à l'abandon par leur famille.
Par le plus grand des hasards, ils vont se rencontrer et s'unir pour ouvrir un hôtel tous ensemble, ce qui leur permettra non seulement de pouvoir à nouveau vivre un peu mieux et de lutter contre la solitude.
J'ai bien aimé les deux premières histoires de cette nouvelle série qui se passe au XIX ème siècle et dans laquelle l'auteure met l'accent sur les conditions de vie des oubliés de la bourgeoisie et surtout le sort des femmes, qu'elles soient veuves ou vieilles filles.
J'ai toutefois été un peu étonnée que l'auteure fasse passer toutes les femmes pour des midinettes, qui croient que l'amour naît en un regard, qui sont prêtes à épouser le premier venu pourvu qu'il ait une jolie tenue ou un portefeuille bien garni et qui ne pensent qu'à s'acheter des babioles pour agrémenter leurs robes ou leurs cheveux.
Le mode de vie de l'époque est bien décrit et de nombreux passages sont drôles, mais les femmes y sont quand même un peu trop souvent décrites comme des idiotes futiles et cupides.

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Il faut toujours un roman “pas prise de tête” ni trop long sous le coude pour valider une case piégeuse aux Jeux en Foli...ttérature !!

L'idée d'aristocrates parents pauvres se lançant dans l'hôtellerie au début du XIXè siècle m'a bien tentée mais ce n'est pas un cosy mystery pour ceux qui connaissent M.C. Beaton !

Sont décortiqués les us et coutumes de la haute société anglaise à Londres où les néo-hôteliers ne sont plus admis. Lesquels sont prêts à tout pour trouver de quoi démarrer leur affaire dans l'hôtel particulier de lady Fortescue.

“Les Parents pauvres” devient rapidement un lieu où les femmes peuvent se rendre seules pour un café ou un thé, un restaurant renommé pour sa cuisine française et un hôtel pour la Saison plus abordable que l'entretien d'une maison en ville.

Chaque volume est composé de 2 romans qui mettent en avant une des personnes du groupe, sans réelle intrigue, mais une romance prince charmant compensé par le ridicule et méchant comportement de l'un des protagonistes. le tout assaisonné d'humour, les personnages n'étant jamais aussi niais et irritant qu'Agatha Raisin !

Pour tout dire j'ai lu les 3 tomes d'affilé (ce que je ne conseille pas) et ceci dicté par mon humeur morose ! Cette critique fera pour les 3 tomes car je trouve que les résumés en disent suffisamment, que la trame est classique et n'offre aucune surprise.

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Un livre pioché dans ma PAL pour le mois d'Octobre et lu dans les temps car je me suis régalée. Oui, j'ai hâte de commencer le deuxième tome. Pourtant ce n'était pas gagné car le début est long et manque de dynamisme. Un autre petit passage à vide dans le début de la deuxième partie mais plus facile à franchir car je savais que l'histoire allait redémarrer.

Des personnages hauts en couleur rythment le déroulé de cette romance qui frise parfois un peu trop le fleur bleue. Toutefois, les personnages et la plume de l'auteure permettent tout de même une liaison parfaite entre intrigue et romance avec un grand R.

Les personnages principaux et les personnages secondaires ont tous du caractère ce qui permet de tenir le lecteur en alerte et de vouloir tourner les pages pour lire la suite.

Les descriptions des lieux sont brèves et efficaces et évitent des longueurs ce qui donne un attrait supplémentaire à la lecture.

En ce qui me concerne, je recommande la lecture de cette saga qui est bien écrite et bien traduite. Les amateurs de littérature anglaise apprécieront sûrement. Pour les amateurs de lecture américaine ça risque de coincer un peu.
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
(...) elle entendait aussi se laver les cheveux. Il suffisait pour les nettoyer, dirent-elles, de les recouvrir d'un nuage de poudre de riz qu'on brossait ensuite pour la faire disparaître. Quand à se laver intégralement, ce n'était nécessaire que lorsqu'on avait de la fièvre. Miss Tonks déclara fièrement qu'elle avait pris un bain en mars et qu'elle envisagerait d'en prendre un autre en septembre parce qu'elle était "notoirement propre".
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A l'époque du Prince Régent, en ce début de dix-neuvième siècle où la passion des jeux d'argent avait atteint des sommets insensés et où l'aristocratie dépensait et gaspillait sans compter, il y avait à Londres beaucoup de pauvres, des êtres pitoyables, affamés et en haillons.
Et c'était sans compter les pauvres invisibles et bien-nés, victimes d'une misére refusant de dire son nom, des infortunés qui cachaient leur situation aux yeux de la bonne société en usant de mille stratagèmes.
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Le nombre de voyageurs sur la Great Western Road était stupéfiant : des cavaliers, des valets, des attelages de toutes formes et de toutes tailles, des charettes, des chariots, bachés ou non, des diligences, des voitures, des landaus, des cabriolets, des tilburys, des carricks, des phaétons. Le grondement des roues qui s'enfonçaient dans le gravier humide était aussi entêtant que le fracas des vagues sur une plage de galets.
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Si vous tenez à adopter des idées modernes et à vous laver intégralement, portez une chemise. Qu'un homme puisse vous voir ainsi a de quoi scandaliser. Presque autant que le fait que vous vous voyiez vous-même.
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(...) ce duc devait être bien excentrique pour consacrer une pièce de la maison à une baignoire alors qu'il était si simple de faire monter ce fichu objet par les domestiques. Et puis cette manie de se laver de la tête aux pieds était diablement saugrenue, hormis pour des raisons médicales.
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