Je croyais ne pas aimer la romance historique , mais ça c'était avant de rencontrer les protagonistes de ces Chroniques ( les deux premiers "épisodes " d'une série ).
Lady Fortescue , veuve depuis vingt ans, habite, certes, une très belle maison au bon endroit, mais elle tire le diable par la queue, et ne mange pas tous les jours à sa faim.Il faut savoir qu'à cette époque , il était très mal vu pour un membre de l'aristocratie, de travailler, quand bien même , cela aurait résolu tous ses problèmes. Quand elle rencontre, un , puis plusieurs personnes, bien nées et dans le besoin comme elle, une idée germe dans leurs têtes : transformer la demeure de Bond Street, en hôtel, mais pour cela , il faut des fonds. Nos amis sauront les trouver, quitte à ne pas rester sur le droit chemin...
Mêlant habilement, le roman historique et une histoire d'amour, ce roman ne vaudrait pas tripette, et serait même fade sans le suspens provoqué par la malhonnêteté induite par la nécessité ...et surtout par le ton de l'auteur. Pétillant, charmante, parfaitement documentée, loufoque, rythmée, cette série est une petite pépite pour qui aime les romans légers, mais pas idiots...
Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, et j'ai poussé cette lecture jusqu'à un stade avancé de la nuit, tellement je voulais finir...
Centré sur le personnage de Miss Harriet James , (puis sur celui de Miss Tonks et sa nièce, dans la deuxième histoire ), chaque épisode met en avant un des membres des fondateurs de l'hôtel des" Parents pauvres" (nom qui hérisse leurs familles respectives ).
Entre 1993 et 1994,
M.C.Beaton a écrit six épisodes de cette série ( deux par livre) , il m'en reste donc quatre à lire, le deuxième tome est déjà sorti.
En allant faire un tour sur la biographie de l'auteur, j'ai vu qu'en dehors des séries Agatha Raisin, Hamish McBeth, Lady Rose et celle-ci, elle en avait écrit douze autres !!! Mais , que diable, attendent les maisons d'édition françaises pour nous traduire tout ça fissa, fissa ! Et qu'attendent les producteurs des plateformes pour nous adapter tout ça, que diantre !
- Une bande de feignassous, voilà ce qu'ils sont ! pensais-je secrétement en mon moi intérieur de fan de
M.C.Beaton !