L'auteur nous raconte la montée en puissance de ce petit pays qui a de réelles démangeaisons à l'idée de devenir gigantesque.
Il veut déployer ses moyens financiers pour séduire les autres contrées, s'implanter dans des secteurs économiques divers, influencer les pouvoirs en place dans d'autres pays, étendre l'influence des Frères Musulmans, mais aussi exploiter à outrance de pauvres immigrés privés de passeports et livrés à la vindicte de leur supposé employeur.
Son arme préférée étant la chaîne Al-Jazira qui donne libre cours à certains prédicateurs ou prononce un fait réel pour 4 fake news (comme dirait l'autre qui a été viré).
Le tout est servi tel un roman avec un soupçon de malice, voire un brin moqueur, qui donne toute sa saveur à cette analyse géopolitique.
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Après la fin des hostilités en Libye , la cellule " gestion financière " de la banque mondiale s'est penchée sur les avoirs du colonel Kadhafi à travers le monde . 165 milliards de dollars détournés par le régime libyen ont pu être identifiés dans 27 pays . On savait que le colonel avait placé quelques économies au Venezuela où il entretenait d’excellentes relations avec Hugo Chavez , ou encore dans l'Italie de Berlusconi , en Suisse , aux Etats-Unis et dans les filiales tunisienne des banques de Tripoli . Mais l'énorme surprise , la voici : les enquêteurs découvrent que 50 milliards de dollars , prélevés par le dictateur sur les finances publiques , ont été placés au Quatar . L'émirat blanchissait cet argent pour son ami libyen . A la remorque des Quataris , auxquels sarkozy a tout bonnement confié l'orientation de notre politique arabe , les français vont montrer une extraordinaire capacité à retourner leur veste . Hélas , les images sont indélébiles : S'il existe un chef d'état occidental qui a été proche de Ben Ali et de Kahdafi , c'est bien Nicolas Sarkozy . Son tardif soutien au " printemps arabe " est une volte-face . la diplomatie française est condamnée à tourner une page de sa sombre histoire . Ce que fait sans mollir Nicolas Sarkozy , et à la hussarde .
Un mois après le départ de Ben Ali , le 24 janvier 2011 , Alain Juppé est nommé à la tête du Quai . Le discours change : " Nous , Français, pensions très bien connaître les pays arabes .... trop longtemps , nous avons brandi la menace islamiste pour justifier une certaine complaisance à l'égard de gouvernements qui bafouaient la liberté " . Nous voici loin de la rhétorique de Chirac et Sarkozy, vantant " le miracle "du président Ben Ali " seul rempart contre le mal absolu : L'intégrisme .
A longueurs d'entretiens , Sarkozy , qui a la foi des repentis , affirme son soutien au " printemps tunisien . Les voyages ministériels se multiplient , y compris ceux d'Eric Besson ou Fréderic Mitterand très proches de l'ancien régime . Du passé faisant table rase , Sarkozy décide , seul et contre l'avis de ses plus proches conseillers , du principe d'une intervention en Libye .
Un dernier scénario , qui n'a jamais été démontré , expliquerait l'intervention de la France aux cotés des Quataris . Première étape , on élimine kahdafi , un tyran dont la disparition ne fera pleurer personne , et un TEMOIN de nombreuses FRASQUES FINANCIERES . seconde étape , on tente de mettre la main sur son trésor ... pour le restituer à la Libye renaissante , bien sûr ! Intermédiaire des grands contrats de sous-marins et de frégates dans les années 90 , Ziad Takieddine accuse Sarkozy et Claude Guéant d'avoir , en 2007 , empoché plus de 50 millions d'euros du trésor de Kahdafi , lors d'une déclaration faite en 2012 chez le juge Renaud Van Ruymbeke .Six mois plus tôt , le site Médiapart a déjà publié un document faisant état de quelques largesses faites à Sarkozy .... le chiffre est identique : 50 millions . Les avocats de Mahmoud Bagdadi , ancien premier ministre de Kahdafi , ont témoigné de la validité du document produit par Médiapart . Les anciens de la Jamahiriya confirment les accusations de financement libyen de la campagne présidentielle française du printemps 2007 .
Il y a moins d’un siècle, Qatar cette péninsule grande comme la Corse n’était qu’un repaire de pêcheurs de perles. Depuis que le gaz a surgi sous ses pieds, ce nain est traité en géant et sa télévision, Al-Jazeera, considérée comme le lieu de la libre expression proche ou moyen-orientale.
À l'occasion des Tribunes de la Presse 2021, rencontre avec Elie Barnavi autour du thème "La guerre au nom de la religion". Rencontre animée par Nicolas Beau.
Note de musique : © mollat
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