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Citations sur Comment vivaient nos ancêtres ? (20)

Au XIXe siècle, la veuve, durant les six premiers mois, ne peut porter que des robes de laine noire, des châles noirs, des chapeaux à grand voile de crêpe, des gants et des bas noirs, et n'a que des mouchoirs ornés de noir, quelle que soit la saison. Durant les trois mois suivants, l'uniforme est allégé. Pour les trois suivants, on admet des robes de soie noire en hiver et des robes de taffetas en été. L'année terminée, il lui reste six mois de demi-deuil avec robe de soie noire ou blanc et noire ou violette.
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Pourquoi faut-il donc travailler? Pour vivre? Pour s'enrichir? Au Moyen Age, la réponse de l'Eglise est catégorique : l'homme doit travailler pour échapper à la tentation.
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Pour conjurer les maladies, l'enfant porte des talismans : chapelets d'ail, graines de pivoine rouge que l'on a soin, pour combattre la rougeole, de faire macérer une journée entière dans du vin rouge. On pend à son cou des dents de chien ou de loup, censées favoriser la percée des siennes, qui peut elle aussi déboucher sur des complications parfois mortelles. A tout moment l'enfant est immergé dans l'eau miraculée de quelque fontaine ou source. Certes, des saints sont invoqués lors de chaque maladie : saint Martin pour le carreau, saint Paul pour les convulsions alors tant redoutées, saint Médard contre les vers, saint Blaise contre le croup et les maux de gorge. Mais que faire de plus? Lorsque au milieu du XIXe siècle apparaît le médecin de campagne, on ne le fait pas venir pour examiner un enfant puisque celui-ci ne peut lui décrire ni ce qu'il ressent ni le siège de la maladie.
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Quand, dans des positions souvent difficiles et tout à fait inconfortables, la mère donne la vie, le rôle de la bonne mère est loin d'être terminé.
La première opération consiste à couper le cordon ombilical, ras pour les filles, et de façon variable pour les garçons, proportionnellement, dit-on à la longueur de son sexe.
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Lorsqu'en juillet 1914, les cloches de toutes les églises de France ont sonné à toute volée le tocsin annonçant la mobilisation générale, elles ont en fait en même temps sonné le glas de tout un monde. Celui que les historiens d'aujourd'hui appellent "la société traditionnelle". Un monde vieux de plusieurs siècles. Un monde immuable, où rien n'avait guère changé depuis le Moyen Age. Rien, pas même la Révolution de 1789 en fait très bourgeoise, n'avait réellement bouleversé cet univers, où nos ancêtres, au fil des générations, avaient répété les mêmes mots et les mêmes gestes.
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Il faut (en effet) fréquemment parcourir plusieurs kilomètres à pied pour se rendre à l'église de la paroisse, principalement dans les régions d'habitat dispersé. Et ce trajet s'effectue quelles que soient les conditions météorologiques. Pluie, vent, neige, gelée : rien n'arrête la petite famille en marche vers une église véritablement sibérienne en hiver, où c'est une eau glacée qui sera versée sur le front de l'enfant. La situation est d'autant plus fréquente qu'il y a, alors, des saisons propices aux naissances. Pendant les périodes d'interdit comme carême et Avent, nos ancêtres ne se marient pas et ne font pas l'amour. La majorité des conceptions a par conséquent lieu entre avril et juin, d'où une large majorité de naissances et de baptêmes entre décembre et mars. En plein hiver!
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Pendant longtemps, l'église et le château sont les seuls liens qui unissent nos ancêtres à l'autorité et au gouvernement. La justice, d'ailleurs, est entre leurs mains.
A la Révolution, une troisième entité apparaît : la mairie, qui devra longtemps rivaliser avec ceux-ci pour s'affirmer.
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Le monde a changé. Les uns s'enthousiasment pour chaque nouvelle invention et les autres pleurent un "bon vieux temps" bien difficile à définir. Pour nos arrière-grands-parents, il fut celui des diligences, pour nos grands-parents celui des locomotives à vapeur, comme il sera sans doute pour nous celui des T.G.V.
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Aller à la foire est presque un rite dans la société d'autrefois. On va à la foire comme on va à l'église. C'est une institution et l'on doit y aller, même lorsqu'on ne vend rien, ne serait-ce que pour suivre les cours et les prix. Il est vrai, cependant, que la foire absorbe en général une journée complète pour l'homme qui s'y rend, une longue journée qui ne finit plus de le ramener à la maison.
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C'est sur (la broche à rôtir) que l'on embrochait, chez les plus riches, les poulardes, gélines et chapons, mais aussi parfois un mouton entier, ainsi traversé de la tête à la queue, ou de la barbe au cul, d'où l'origine en réalité bien française de notre barbecue.
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