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EAN : 9782080647603
216 pages
Flammarion (15/07/1993)
2.5/5   2 notes
Résumé :
Quel ramassis d'inepties se dissimule sous ce titre grotesquement long ? D'honnêtes citoyens désireux de passer de saines vacances se font gruger par de petits escrocs. Ajoutez un capitaine de gendarmerie, l'élite de la police française et de hautes personnalités internationales en butte au terrorisme : c'est aux dépens de ces braves gens, qui valent mieux que lui, que l'auteur prétend nous faire rire. Si l'on précise que M. Beaujour ne connaît même pas les rudiment... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Trois jeunes marginaux locataire d'une basse propriété dans le sud du Massif Central ont l'idée géniale de proposer des stages à des tarifs élevés. L'originalité que ce stage c'est que on paie cher pour jeûner. Ainsi d'honnêtes citoyens vont se faire bronzer chez de petits escrocs, organisateurs de stages bidons. La particularité de l'entreprise mené par ces marginaux éveille les sens du chef de la gendarmerie locale. Surtout que pour clore le tout une bande de terroristes allemand vient foutre le bordel dans le coin. Les suspicions des gendarmes étaient-elles fondées ? Pas bon tout ça pour la petite entreprise d'escroquerie de nos amis, qui commence à prendre l'eau.
Vous l'aurez compris, nous sommes là dans une comédie parodique de romans policiers. Une comédie qui surfe à la marge sur la vague du thriller.
Malheureusement le style quelque peu pompier de notre auteur nui vraiment à cette comédie Et du coup la mayonnaise ne prend pas rendant la farce quelque peu pâteuse. On peut dire que je n'ais vraiment pas adhérer à cette histoire mais tout de même pas au point d'en faire une indigestion. Non il m'est arrivé de sourire mais trop peu souvent. Bref …Un roman qui aurait pu être drôle sur fond d'intrigue policière.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Trois jeunes marginaux locataire d'une basse propriété dans le sud du Massif Central ont l'idée géniale de proposer des stages à des tarifs élevés. L'originalité que ce stage c'est que on paie cher pour jeûner. Ainsi d'honnêtes citoyens vont se faire bronzer chez de petits escrocs, organisateurs de stages bidons. La particularité de l'entreprise mené par ces marginaux éveille les sens du chef de la gendarmerie locale. Surtout que pour clore le tout une bande de terroristes allemand vient foutre le bordel dans le coin. Les suspicions des gendarmes étaient-elles fondées ? Pas bon tout ça pour la petite entreprise d'escroquerie de nos amis, qui commence à prendre l'eau.
Vous l'aurez compris, nous sommes là dans une comédie parodique de romans policiers. Une comédie qui surfe à la marge sur la vague du thriller.
Malheureusement le style quelque peu pompier de notre auteur nui vraiment à cette comédie Et du coup la mayonnaise ne prend pas rendant la farce quelque peu pâteuse. On peut dire que je n'ais vraiment pas adhérer à cette histoire mais tout de même pas au point d'en faire une indigestion. Non il m'est arrivé de sourire mais trop peu souvent. Bref …Un roman qui aurait pu être drôle sur fond d'intrigue policière.

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
On va pas commencer à s’engueuler », coupe Jean-François en soulevant son cul du banc pour attraper la bouteille de Ricard à l’autre bout de la table. « Bon ! Moi je m’occupe de la Prairie. Il y en a pour une heure ou deux à refaire les freins mais j’aurais besoin de quelqu’un pour m’aider à remettre le moteur. »
Il y a comme un silence.
« Moi, il faut que je range tout dehors, que je monte les marabouts… » énumère enfin Henri-Pierre, « que je… Il faut aussi que j’aille à Soulayrac pour acheter plein de trucs… Et j’en oublie. J’ai cinquante mille trucs à faire… Et toi, Jeannot ? » – insidieux.
Jeannot est en train de sortir la bouteille de lait du frigidaire. Il la descend vite fait : « Moi aussi, j’ai des trucs à faire… »
Henri-Pierre soupire :
« Bon ! C’est donc moi qui t’aiderai pour le moteur. Je sais pas quand je trouverai le temps de tout faire mais tant pis… Tu m’appelleras, Jean-François, quand tu auras besoin de moi. »
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Il monte jusqu’à la chambre de Jeannot. Mais pas là, Jeannot ! Chambre bien vide. Il ouvre celle de Jean-François.
« Eh ! Tu sais l’heure qu’il est ? Et tu te souviens de ce qu’il y a à faire aujourd’hui ? Je voudrais pas jouer les casse-couilles mais le boulot va pas se faire tout seul… Et c’est indispensable que tout soit fini pour demain sinon ça va être un merdier pas possible… »
« O.K. » répond imperceptible la voix de Jean-François filtrée par l’édredon.
« Ouais, il insiste Henri-Pierre, mais dès que je serai sorti tu vas te rendormir aussi sec ! »
« Non, non… Je suis réveillé… Il est quelle heure au fait ? »
« Midi ! dramatise Henri-Pierre. Et Jeannot a disparu. »
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De son bureau au premier étage de la gendarmerie, le capitaine Bouscayrol observe les allées et venues sur la grand-place de Soulayrac. Quatorze heures quarante-sept, indiquent précisément l’horloge électrique pendue au mur, la pendulette sur son bureau, la montre à son poignet. La plupart des boutiques sont fermées, les terrasses des deux cafés désertes à l’exception d’un couple de Hollandais d’âge mûr dont la voiture est garée à quelques mètres. – Hollande/Amsterdam/plaque tournante de la drogue – pense le capitaine. Mais les Hollandais paraissent tout à fait respectables – Mercedes/propres/honorabilité – pense-t-il.
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Dans quinze minutes environ il arrivera dans sa maison, avec dix minutes d’avance sur l’horaire prévu. Otto Hennemayer n’est pas content – foutu laisser-aller de ces Français – à cause de la grève des pilotes, on a supprimé des vols et son avion s’est posé avant l’horaire. Dix minutes ! Heureusement que son chauffeur était en avance, il n’a quand même pas attendu, mais voilà dix minutes dont il ne va pas savoir que faire. Malgré quelques bonnes nouvelles – la baisse de l’or due à l’écrasement des révolutionnaires au Nicaragua, par exemple – il ne peut s’empêcher de garder une sensation de déplaisir.
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La seule perturbation qui se produit dans le quart d’heure suivant provient d’un vélomoteur qui roule sans échappement – délit mineur mais répréhensible/passible de procès-verbal – et qui est conduit par… par… – le capitaine affûte son regard d’aigle – par Henri-Pierre Fort ! Henri-Pierre Fort/trublion/sans profession définie/32 ans/plusieurs interpellations pour participation à des manifestations interdites/résidant depuis deux ans dans la commune/pas inscrit à la Sécurité sociale/vivant en communauté/anarchiste !
Le capitaine Bouscayrol se rue sur son fichier.
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