AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,64

sur 1353 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je mettrai sans hésiter Beaumarchais parmi les cinq meilleurs dramaturges français.
Dans le barbier de Séville, on retrouve une situation semblable à celle dans L'école des femmes, mais ce sont le jeune homme et son valet qui tiennent les premiers rôles et non pas le barbon.
Figaro est le parangon du débrouillard et du fieffé espiègle qui s'avère plus efficace que son maître le comte amoureux (comme Jacques le fataliste).Et c'est lui qui va donner le ton à la comédie et inventer tant de ruses pour rendre toute précaution de Bartholo inutile. Mais, Figaro est aussi un personnage à part, dynamique et bon, il critique les milieux littéraires qui étouffent le génie et la noblesse qui ne fait aucun cas des personnes subalternes (la raison du plus fort). Et ainsi Figaro qui voulait être écrivain devient barbier! suivant ainsi le conseil de Boileau; mais il ne baisse jamais les bras et fait tout pour son bonheur.
Une vraie joie que cette pièce avec une variété de comiques de tous genres. On s'amuse et on s'instruit mais aussi on rêve avec cette pièce folâtre, de la grande comédie. On apprécie le souffle espagnol de cette pièce, le style de Beaumarchais, le personnage admirable de Figaro et toutes ses réflexions originales.
Il faut aussi lire le Mariage de Figaro, une autre grande pièce (sa suite en quelque sorte).
Commenter  J’apprécie          410
A coup sûr mon Opéra préféré signé Rossini !! je n'avais cependant jamais lu l'oeuvre de départ et je viens de réparer cette lacune.
Et bien croyez-moi la magie opère tout autant ! J'ai parfaitement savouré les bons mots, les jeux de scène (notamment avec les lettres et divers papiers), les apartés et chaque détour de l'intrigue.
Les personnages relèvent beaucoup de la commedia dell'arte mais j'en retiendrais trois plus particulièrement : Rosine est charmante et finalement avec un bon petit caractère marqué que je n'avais pas perçu dans l'opéra. Et Figaro… je l'adore ce personnage !! Il a tout d'un Arlequin avec un brin d'intelligence en plus, un savant mélange d'espièglerie et de bon sens. Enfin j'ai beaucoup aimé Bazile et ses diverses réactions, le jeu avec les bourses, les regards mécompris et son rôle qui semble second et devient essentiel lors du retournement de situation.
J'ai été surprise de trouver autant de chansons dans le texte De Beaumarchais et pour le coup l'adaptation en opéra semble logique ensuite.
La page de présentation des personnages m'a également étonnée avec ces précisions sur les tenues vestimentaires de chacun, dans le moindre détail. Rien n'est laissé au hasard.
Ce texte est très visuel dans le sens où j'imaginais fort bien à chaque page les mouvements de chacun, les jeux de scène, les mimiques possibles.
Cette pièce de théâtre est aussi réussie que l'opéra de Rossini qui a suivi (Je sais l'existence de celui de Paisiello mais ne le connais pas.)
Commenter  J’apprécie          362
Depuis mon inscription sur Babelio, je prends plaisir à replonger dans d'anciennes lectures et je retrouve toujours avec plaisir mes prises de notes de l'époque afin d'en publier un petit billet.
Ainsi, je relis le Barbier de Séville de Beaumarchais, une pièce de théâtre comique qui fait partie de nos incontournables classiques du XVIIIème siècle.

Avant d'écrire le Barbier de Séville, Beaumarchais était connu à partir de 1760 pour ses « parades du théâtre de société » ; à l'origine, les « parades » étaient des pièces courtes et drôles que l'on jouait dans les fêtes foraines, un genre populaire, outrancier et caricatural. Peu à peu, des codes ont été élaborés pour obéir aux goûts de l'élite de la société et aux exigences des petits comités choisis devant lesquels elles étaient jouées. Beaumarchais proposait donc des saynètes à l'intrigue minimaliste et aux personnages stéréotypés, sans analyse psychologique ni but moral, organisées à partir de jeux de mots et d'allusions lestes et scabreuses sans cependant tomber dans la grossièreté ou l'obscénité. Puis, comme Diderot, il est passé au drame bourgeois et enfin à la théorie littéraire vers 1767.
On retrouve quelques-unes des caractéristiques de la parade du théâtre de société dans le Barbier de Séville, qui a d'abord été un intermède, puis un opéra-comique avant de devenir la pièce comique définitive jouée pour la première fois en 1775.

Le Barbier de Séville revisite de manière novatrice une intrigue très conventionnelle servie par les personnages-types traditionnels du genre comique : un vieux barbon veut se marier avec sa pupille, une jeune et belle ingénue, mais l'amant de celle-ci parvient à l'épouser avant grâce à l'aide de son valet.
C'est surtout le personnage du valet qui est mis à l'honneur et enrichi : il est non seulement rusé, intrigant et cupide mais il a aussi une véritable épaisseur sociologique et romanesque, un parcours et un vécu qui va au-delà de la pièce. Il est à la fois barbier, apothicaire, chirurgien, auteur dramatique méconnu, le représentant en quelque sorte des gens de lettres désargentés de la bohème littéraire. Dès la deuxième scène, il fait le récit de sa vie passée qui n'apporte rien à l'intrigue à venir mais étoffe son personnage. Quand on pense à cette pièce, c'est souvent une citation de Figaro qui vient à l'esprit : « je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer » (acte I, scène 2).
En outre, contrairement aux usages, Bartholo est particulièrement rusé et difficile à manipuler ; rien ne lui échappe. Il symbolise tout ce qui est contraire à l'esprit des Lumières, dans sa posture autoritaire et supérieure.
Le Comte Almaviva doit beaucoup payer de sa personne, se déguiser par exemple, et ne pas se contenter de profiter des ficelles mises en place par son valet pour parvenir à ses fins.
Rosine, enfin, prend des initiatives et nous parle de la condition des femmes, toujours considérées comme mineures et dépendantes de l'autorité masculine.
En effet, tout cela déroge un peu si l'on considère les codes habituels de la comédie où les barbons ne sont pas très malins, les jeunes amoureux sont plutôt ternes et les ingénues restent à leur place. Beaumarchais, tout en gardant le canevas d'origine, brode une pièce plus complexe qu'il n'y paraît. Il joue également avec les espaces, entre une rue de Séville et la maison de Bartholo dont la frontière est symbolisée par la fameuse jalousie, un dispositif de fermeture de fenêtre au travers duquel on pouvait voir sans être vu.

Beaumarchais renouvèle la grande comédie, amusante et de bon goût, en crise depuis 1730.
Sa pièce est avant tout gaie et optimiste ; son comique n'est pas cruel mais lié aux jeux de l'enfance, à l'insouciance et à la vitalité d'une innocente jeunesse pour laquelle rien n'est impossible : « quand la jeunesse et l'amour sont d'accord pour tromper un vieillard, tout ce qu'il fait pour l'empêcher peut s'appeler à bon droit la précaution inutile » (acte IV, scène 8).
L'ensemble est très vivant, particulièrement dynamique dans la mise en scène et dans la rapidité des répliques, les interruptions, la manière dont parfois les acteurs semblent s'adresser aux spectateurs, les prendre à témoin dans une recherche de proximité et de complicité.
Certains bons mots méritent d'être cités car ils portent la réflexion bien au-delà de la situation jouée : « aux vertus qu'on exige dans un domestique, votre excellence connaît-elle beaucoup de maître qui fussent dignes d'être valets ? » (acte I, scène 2). Beaumarchais recherche une véritable connivence avec les spectateurs en mêlant à son intrigue des réflexions sur l'actualité et les polémiques de son époque.
Je conseille évidemment la lecture de la fameuse « lettre modérée » dans laquelle l'auteur présente sa pièce au lecteur, véritable préface donnée dans la plupart des éditions, qui reprend les tenants et aboutissants et le contexte de cette oeuvre. Beaumarchais y revendique à la fois « une pièce légère, amusante et sans fatigue » et « une espèce d'imbroille » c'est à dire une oeuvre pleine d'imbroglios, à l'intrigue compliquée.
Et, naturellement, il faut lire aussi le Mariage de Figaro et La Mère coupable qui reprennent et développent certaines thématiques comme la condition des femmes et les abus de pouvoir.

Un grand plaisir de relecture et de souvenir d'études.
Commenter  J’apprécie          172
Beaumarchais revisite dans cette comédie de 1775 un thème classique, voire conventionnel, proche de certaines pièces de Molière. Mais il le fait avec brio , une grande finesse d'observation de la société de son temps et une grand habileté à construire une intrigue complexe pour mieux en dénouer les fils un à un. le rythme est rapide, endiablé. Une grande part du succès de cette pièce a été due à son actualité et à la satire virulente mais toute en finesse des institutions et des moeurs de son temps. On se sent le diplomate que fut l'auteur. Figaro , espiègle et débrouillard, ressemble un peu à un Scapin par ses facéties, mais il va plus loin, barbier, donc pas tout à fait valet et pas tout à fait médecin, il profite de cette position sans classe sociale définie pour critiquer ceux qui écrasent le génie et la noblesse qui ne fait pas grand cas du Tiers Etat : « Aux vertus qu'on exige d'un domestique, votre Excellence connaît-elle beaucoup de maîtres qui fussent dignes d'être valets ? » Une pièce inventive et ingénieuse, devenue très vite un classique.
Commenter  J’apprécie          120
Il est des oeuvres littéraires qui ont marqué les esprits autant (sinon plus) par leur impact auprès du public (et de la critique) que par leur sujet. C'est particulièrement notable dans le théâtre : voyez « Dom Juan » et « le Tartuffe », de Molière, le pompon revenant à « Hernani », de Victor Hugo, dont peu de gens connaissent l'intrigue, mais dont la « bataille » est restée dans toutes les mémoires. Pourquoi cette hostilité, ces cabales, cette animosité ? Sans doute les rivalités entre personnes, mais essentiellement c'est parce que ces auteurs égratignent, raclent, déchirent ou déchiquettent à belle dents un ordre établi, qu'il soit politique, religieux, moral ou même esthétique, une sorte de bien-pensance, comme on dirait de nos jours.
Le théâtre se prête bien à cet exercice : Molière en particulier s'est fait une spécialité d'écorner les interdits et les tabous, vis-à-vis de certaines corporations, voire de certains corps politiques ou religieux.
« le Barbier de Séville » est de ces pièces, dont le comique cache à peine une intention satirique, une dénonciation d'usages sociaux dépassés et aliénants.
Le sujet vient en droite ligne de « L'Ecole des femmes » (elle-même inspirée d'une nouvelle de Scarron) : un vieux barbon (Bartholo) veut épouser une jeune femme (Rosine), qui ne le veut pas. Un jeune homme, de son côté, (le comte Almaviva) veut bien l'épouser et aidé de son valet (Figaro) va tout faire pour arriver à ses fins.
Sur ce sujet « classique » Beaumarchais compose une comédie remarquable de vivacité et d'esprit.
Le titre exact est « le Barbier de Séville ou la Précaution inutile ». Ce titre est important car il place bien l'intérêt principal de la pièce : « le Barbier » : le personnage principal n'est pas Bartholo (comme l'est Arnolphe dans « L''école des femmes »), ni le comte, ni Rosine, mais Figaro, le barbier, le valet. L'homme du peuple au lieu du noble ou du bourgeois. Ensuite « La précaution inutile » : Bartholo enferme Rosine dans une prison, dorée, mais prison quand même, et malgré tout, elle va lui échapper : l'autorité et la force ont des limites que la ruse et le bon droit (représenté ici par l'amour) peuvent effacer.
Au-delà de la satire des moeurs, Beaumarchais laisse donc passer un double message : le pouvoir réel n'est pas seulement l'apanage des grands et des forts, et avec du savoir-faire, on peut arriver à les contrer. C'est ce qui a permis à certains de dire que Beaumarchais, par cette dénonciation tacite du pouvoir, est un précurseur des idées révolutionnaires.
Rosine est « libérée » du barbon Bartholo.
Mais être une femme libérée, c'est pas si facile…
Commenter  J’apprécie          113
Dans la scène initiale, nous faisons la connaissance du Comte qui attend impatiemment l'apparition de Rosine au balcon. Il l'a rencontré six mois auparavant à Madrid et n'a jamais pu l'oublier, c'est pourquoi il s'est lancé à sa recherche. Cependant, lorsqu'il la retrouve, les choses ne sont pas si simples. Il ne lui suffit pas de déclarer sa flamme à Rosine pour que celle-ci tombe dans ses bras. La première difficulté est que Rosine, orpheline, est sous le contrôle permanent de son tuteur Bartholo. On peut très clairement dire qu'il se comporte comme un tyran avec elle. Elle n'a le droit de rien faire, pas même se mettre à la fenêtre. En réalité, si cet homme se comporte de cette manière, c'est qu'il a peur. Il a réellement peur que sa pupille tombe sous le charme d'un homme quelconque et qu'elle quitte donc sa demeure, le laissant seul. La suite de l'histoire va prouver que Bartholo avait raison de se méfier. En effet, le Comte Almaviva va user et abuser de stratagèmes divers pour se faire connaître de Rosine puis pour la séduire. Avec son valet Figaro, le barbier de Séville, il va donc se lancer à la conquête du coeur de sa belle…

Je dois avouer que j'ai beaucoup aimé cette pièce de théâtre! Je l'ai trouvé très divertissante et même amusante. L'histoire est sympathique et surtout les personnages sont attachants, ou du moins le Comte et Rosine le sont. On espère vraiment que les deux amants seront réunis au final et que Rosine échappera à l'autorité de son tuteur. En réalité, on passe par plusieurs phases pendant la lecture de cette pièce. Au début, on est plutôt impatient car on se demande quand et comment le Comte et Figaro vont mettre leur plan en place, ensuite on est intrigué car au final, même si on connaît les grandes lignes du plan, on n'en connaît pas les détails. Plus tard on est compatissant quand on voit à quel point Rosine souffre de sa situation actuelle. On est attendri quand les deux amants sont réunis, même brièvement et on est parfois agacé par le comportement de Bartholo. En bref, ce livre est une vraie palette d'émotions mais tout en restant léger. En effet, il y a toujours des petits aspects comiques qui rendent la pièce beaucoup plus agréable à lire et qui nous permettent de modérer notre énervement envers Bartholo ou notre tristesse face à la situation de Rosine.

Je crois bien que l'une de mes scène préférées dans cette pièce est la scène où Bartholo accuse Rosine d'avoir écrit une lettre à un quelconque amant car il manque une feuille de papier à lettres sur son bureau et que la plume neuve est tâchée d'encre. Rosine ne se démonte pas, elle tient tête à son tuteur. C'est une vraie femme de caractère! J'ai beaucoup aimé son personnage car j'ai trouvé qu'il contrastait avec les jeunes femmes des autres pièces de théâtre de l'époque. Je l'ai trouvé beaucoup plus forte, tout en restant fragile à l'intérieur bien sûr. Dans la scène 6 de l'acte IV, elle tient tête à une autre personne (que je ne nommerais pas pour éviter tout spoil!) et j'ai trouvé cela très courageux de sa part. Elle est en colère et n'a pas peur de le montrer.

Le personnage du Comte Almaviva m'a bien plu aussi. Il est vraiment déterminé à conquérir le coeur de cette jeune femme dont il est tombé fou amoureux six mois auparavant. Quand on y pense, c'est vraiment très très romantique mais aussi émouvant dans un sens! Lui aussi va être courageux à plusieurs reprises et surtout, il va être très inventif. Dès que son stratagème est sur le point d'être révélé au grand jour, il trouve un moyen de retourner la conversation à son avantage.
Bien sûr, tout ceci ne pourrait pas se dérouler sans l'aide de Figaro, le personnage qui donne son nom à la pièce de théâtre. J'avoue que c'est plutôt malin de la part de l'auteur d'avoir nommé sa pièce le Barbier de Séville. Qui pourrait s'attendre à lire l'histoire de deux amants prêt à tout pour être réuni sous un titre pareil ? de plus, Figaro est tout de même un des personnages central du livre. Sans lui, aucuns des stratagèmes ne serait possible, tout simplement car il connaît personnellement Bartholo et qu'il peut donc rentrer chez lui (contrairement à tous les autres hommes, amants potentiels de Rosine). de plus, c'est un valet. Il apporte cette petite touche de malice typique des oeuvres classiques et qui rajoute toujours un petit effet comique bien appréciable.

J'ai beaucoup aimé la plume de Beaumarchais. C'est très fluide, les répliques ne sont pas très longues, on ne perd donc jamais le fil. Les scènes aussi sont courtes (certaines se limitent même à une réplique d'un personnage isolé), ce qui permet de fractionner sa lecture plus facilement. le vocabulaire employé reste classique mais est tout à fait compréhensible, tout comme les tournures de phrase.

En bref, voici encore une fois une pièce de théâtre que j'ai adoré lire. L'histoire est intéressante, a même un petit côté palpitant et certains des personnages sont très attachant. On prend donc beaucoup de plaisir à les accompagner dans leurs petites aventures. Après cette lecture, j'ai hâte de relire le Mariage de Figaro et de retrouver Almaviva, Rosine et Figaro.
Lien : https://alltimereadings.word..
Commenter  J’apprécie          100
3 raisons de lire cette pièce de théâtre :
- Insolence et irrévérence, les maîtres mots de Beaumarchais. Nous ça nous va bien ce leitmotiv !
- le délicieux personnage de valet qu'est Figaro : la langue acérée, ce fervent épicurien, n'hésite pas à dénoncer une société qui fonctionne sur des privilèges accordés par la naissance et non le mérite. L'esprit satirique des Lumières.
- Une comédie au sujet banal mais au traitement remarquable : les jeux de mots, réparties qui font mouche et scènes drôles se multiplient. On se divertit tout en réfléchissant : le parfait combo.
Commenter  J’apprécie          60
J'adore cette pièce de théâtre qui m'a tellement fait rire et dont certains monologues me coupent toujours le souffle même après l'avoir relu des dizaines de fois. La page du monologue de Bazile sur la calomnie s'est même détachée à force de le relire! Si vous avez aimé n'oubliez pas également de lire la suite: "Le mariage de Figaro".
Commenter  J’apprécie          50
✒ La lecture de cette oeuvre est un vrai plaisir pour le lecteur car l'art des dialogues y est exceptionnel. Beaumarchais se place clairement comme un homme de lettres et un homme de théâtre. Cette maîtrise du genre amène à penser que jouer cette pièce doit-être une incroyable expérience. Evidemment, l'humour est omniprésent à travers le comique de situation mais aussi à travers la symbolique de certains personnages. le lecteur peut ainsi apprécier le jeune Chérubin qui symbolise « l'ingénu » de la pièce, mais qui représente surtout le double du Comte de par son côté libertin. le plaisir de lire le barbier de Séville passe également par un aspect typique du théâtre de Beaumarchais qui est celui du renouvellement du genre. Dans un cadre théâtral traditionnel, ce dramaturge parvient à bouleverser les normes du genre.

Commenter  J’apprécie          50
Grande oeuvre de théâtre, pleine d'humour.
Vous riez et vous retenez votre souffle avec les différents protagonistes.
Heureusement que notre cher Figaro est là pour sauver la mise aux amoureux transis.
Si vous n'avez pas peur d'un langage un peu ampoulé, un incontournable dans le théâtre comique.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (7469) Voir plus



Quiz Voir plus

Mariage de Figaro

Comment s'appelle le personnage principal de l'œuvre ?

Luis Figo
Figaro
Benedetto
Carlito

10 questions
175 lecteurs ont répondu
Thème : Le Mariage de Figaro de BeaumarchaisCréer un quiz sur ce livre

{* *}