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EAN : 9782075167239
448 pages
Gallimard Jeunesse (27/04/2023)
4.72/5   29 notes
Résumé :
Écrit-on pour les enfants ou les adolescents comme on écrit pour les adultes? Comment construire une intrigue, inventer des personnages, captiver jeunes lecteurs et jeunes lectrices et voir ses textes publiés? C'est en apprenant à lire la littérature jeunesse qu'on peut apprendre à l'écrire, répond Clémentine Beauvais. À l'aide de nombreux exemples tirés de romans et d'albums, elle livre outils théoriques, méthodes, conseils pratiques et anecdotes pour écrire ses pr... >Voir plus
Que lire après Écrire comme une abeille : La littérature jeunesse de la lecture à l'écritureVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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L'idée semble simple : apprendre à lire la littérature jeunesse (comprenez : à la lire comme un écrivain) est super utile pour apprendre à l'écrire.

Alors certes, écrire un livre n'est pas spécialement au programme pour moi. Mais que voulez-vous, on ne se refait pas, je lis TOUTES les parutions de Clémentine Beauvais. Toutes sont délicieuses mais aucune ne se ressemble, c'est la surprise à chaque fois. Mes adorables parents, qui savent qu'une abeille vaut mieux que mille mouches, m'ont donc offert cet ouvrage aux allures de joyeux manuel.

En l'ouvrant, je me réjouissais à l'idée de sillonner les sentiers de la littérature jeunesse avec l'une des meilleures expertes, d'avoir un regard nouveau sur des titres connus et l'envie d'en découvrir d'autres… Bref, je pensais être captivée de bout en bout.

Finalement, ça ne s'est pas exactement passé comme prévu.

Attention, n'allez surtout pas imaginer qu'Écrire comme une abeille n'aurait pas été si intéressant. C'est une mine d'informations mirifiques ! Comment ne pas être transportée en réalisant que l'école Durmstrang dans Harry Potter est une contrepèterie du Sturm und Drang, ou en mettant enfin un mot sur les intrigues carnavalesques ? Lovée dans ces pages, on réfléchit à ce qui constitue la littérature jeunesse, on apprend à lire comme un écrivain et à interroger la forme et le genre, le style et le ton, les modes de narration, les types d'humour, la cohérence du système ou les ingrédients d'un bon incipit. On ne voit pas passer les chapitres tellement c'est bien expliqué et illustré avec des extraits de livres variés.

Comment, alors, cette lecture m'a-t-elle donc prise de court ? La vérité est que je ne m'attendais pas le moins du monde à m'amuser autant. Ce qui rend ce livre vraiment génial, c'est la manière dont il incarne les principes évoqués. Clémentine nous donne littéralement à voir ce qu'elle explique. C'est hyper vivant, didactique (je pense que nous autres chercheur.e.s devrions toutes la lire pour apprendre à vulgariser nos recherches !) mais surtout hilarant. Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant rigolé – et toute la famille a profité des meilleurs morceaux à voix haute. Ouvrez ce livre par curiosité à n'importe quelle page, je doute que vous résistiez à l'ironie, à l'autodérision, aux exemples désopilants, aux idées qui pétillent. Je vais poster plusieurs extraits en citations, en guise d'amuse-bouche, mais vraiment, OUVREZ-LE !

Qui sait, ce livre généreux en astuces et ficelles pourrait bien vous donner envie d'écrire ?

Pour ma part, je sais en tout cas que je ne lirai plus jamais de la même manière.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Ce livre n'est pas seulement accessible et rempli d'humour:
mais il est vif, pertinent, et aussi agréable à lire qu'un roman ...

Il est écrit par une auteure qui a un esprit vif et léger,
des propos amusants, intelligents.
Cet ouvrage m'a permis de découvrir son auteure: Clémentine Beauvais.

Ce livre m'a réchauffé le coeur par sa répartie, son ton enlevé,
ses anecdotes et ses exemples puisés
dans la littérature que je connais:
Harry Potter, A la croisée des mondes et aussi l'un de mes livrés préférés
(bien moins connu: Tom et le jardin de minuit).

Clémentine Beauvais donne aussi des techniques et ce faisant, elle s'amuse.
J'ai aimé apprendre des procédés
pour construire une intrigue,
rendre un récit rythmé, intéressant,
et pour créer des personnages, et les caractériser
de façon à ce qu'ils soient vivants, émouvants...

Cet ouvrage éclaire notamment sur les caractéristiques du récit
et de la littérature jeunesse:
. ainsi:
la littérature jeunesse est-elle un genre littéraire ?
(l'autrice a enfin répondu à cette question que je me suis longtemps posée,
(Etre ou ne pas être, telle est la question... ;) )

J'ai adoré lire ses mésaventures pour écrire un récit...
de l'écriture à l'envoi dans une maison d'édition.
J'avoue, j'ai adoré me glisser dans la peau d'une écrivaine pendant la lecture de ces pages.
Ainsi: Ce livre devient de fait une vraie histoire... à part entière.

L'autrice est en fait une virtuose en la matière :
elle parle de ses doutes sur un mot dépassé -
( il faut connaître le vocabulaire à la page)
elle évoque l'importance de la vraisemblance et la justesse des dialogues
or elle donne un exemple de dialogue qui permet de rendre le récit vivant ....
vraiment, je le relis, je trouve que son dialogue n'a rien à redire.

mais elle introduit au passage le mot décrié
- sans que l'on s'en aperçoive sur le moment. Bien attrapé!

... On ne peut s'empêcher de rire
et de lire des passages à ses proches ...
Je n'ai pu m'empêcher de faire connaître certains moments hilarants.
J'ai appris à un proche qu'il usait de figures de style (l'asyndète, vous connaissez ?)
pourtant certains n'en ont que faire
des procédés littéraires...

Ce livre permet de voir la littérature d'enfance et de jeunesse avec un autre regard - et d'en saisir aussi une partie de sa complexité:
. qui est le lectorat abordé?
(l'enfant, mais pas seulement: c'est un lectorat pluriel)
. qu'en-est-il de la question de la diversité culturelle?

Lire des albums et des romans,
cela permet de mieux connaître la question littéraire.

Que puis-je encore dire, pour vous inviter à le lire?

Attrapez-le au vol
avant que quelqu'un d'autre ne l'aperçoive sur les étagères,
Il est indispensable pour les amoureux de la littérature jeunesse,
pour tous les professionnels du livre, de l' enfance à l'adolescence...
Un livre de chevet que je vais lire et relire ... c'est dit ! ;)

je ne vais cesser de le butiner:
il a d'innombrables qualités:
. créativité
. originalité
. légèreté...
En le lisant, je me suis fait plaisir :
sa bonne humeur est communicative.
Tout est fait pour apprendre
figures de style et procédés
en ne cessant de s'amuser...

Ce livre qui parle d'écrire comme une abeille...
C'est une petite merveille !



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Tous autrices jeunesse ! Non, mon accroche n'est pas fautive. Clémentine Beauvais a choisi dans son nouveau livre de contourner la lourdeur de l'écriture inclusive en employant un féminin générique qui, une fois n'est pas coutume, invisibilise les lectrices de sexe masculin dont je suis. Elle s'en explique dans une note liminaire. Si j'ai pu malgré tout la lire en toute sérénité, c'est sans doute que j'ai accepté de lui ouvrir la part féminine de ma psyché...

Bref, Clémentine Beauvais est cette talentueuse autrice pour la jeunesse dont je vous ai proposé ici tous les ouvrages dès leur sortie. Son dernier-né s'intitule Écrire comme une abeille. le titre est tiré d'une citation de Philip Pullman, l'auteur anglais du cycle À la croisée des mondes, citation rappelée en exergue : « Lire comme un papillon, écrire comme une abeille ».

Je vous préviens tout de suite : ce n'est pas un roman. le sous-titre le signale d'emblée : « La littérature jeunesse de la lecture à l'écriture ». C'est un ouvrage didactique. Car Clémentine Beauvais, tel le dieu Janus, a deux visages : celui de l'aimable et souriante autrice de romans à succès pour la jeunesse tels que Comme des images, Les petites reines, Songe à la douceur, Brexit Romance, Âge tendre et celui de l'austère-qui-se-marre-enseignante-chercheuse à l'université de York, en Grande-Bretagne, où son amour immodéré d'Harry Potter l'a, hélas pour nous, déportée précocement.

Comme elle reste tout aussi immodérément attachée au Mont-d'Or truffé de gousses d'ail et de vin du Jura, on peut heureusement la voir fréquemment en France où elle écume salons, collèges et plateaux radio-télé à la recherche de son fromage préféré. Dernière touche biographique, elle ne se contente pas de créer, comme son idole Simone de Beauvoir, mais procrée, à ce jour deux garçons sans doute promis à un parfait bilinguisme, gardés soigneusement sous clé, à l'abri de leur déjà vedette de mère.

À l'origine...
... en 2014, Clémentine Beauvais avait déjà publié, en anglais, un ouvrage du même jus intitulé Writing for children course qui était comme son nom l'indique un cours destiné à celles et ceux qui désirent écrire des livres pour enfants et recherchent des conseils à cet effet. Dans le but avoué ou non - qui sait ? - de trouver la martingale qui a si bien réussi à Miss Rowling, la mère d'Harry Potter (encore lui !). C'est forte de cette première expérience que Clémentine Beauvais s'est lancée dans Écrire comme une abeille, sous la férule exigeante d'un connaisseur en la matière, Jean-Philippe Arrou-Vignod, auteur jeunesse, certes, mais aussi éditeur tout aussi jeunesse chez Gallimard jeunesse.

Que pouvez-vous attendre de la lecture de ce livre ? C'est d'abord un passionnant voyage à l'intérieur d'une autrice jeunesse, qui nous confie ses débuts obstinés d'écrivaine en herbe – c'est vers la fin du livre – ses expériences plus ou moins douloureuses d'édition, qui nous gratifie aussi de toutes ses lectures intelligentes de ses confrères et consoeurs, vivants ou morts - mais plutôt vivants - et qui nous fait découvrir pas à pas les spécificités de la littérature jeunesse.

Le livre de Clémentine Beauvais, même dans ses parties les plus théoriques, se lit comme un roman. L'expression si abondamment utilisée pour attirer le chaland rétif aux ouvrages théoriques n'est pas usurpée. Ecrire comme une abeille est truffé de plaisanteries pas gratuites, de jeux de mots qui vous sautent à l'esprit, évoquant les brusques écarts, apparemment aléatoires, de l'insecte butineur. Ce parti-pris donne au texte une légèreté inhabituelle dans ce type d'ouvrage, qui n'entame en rien le sérieux et la rigueur du propos mais « booste » - pardonnez cet anglicisme – sa lecture.

Plus encore, Clémentine Beauvais nourrit l'ambition démesurée, après avoir décortiqué une à une toutes les étapes qui conduisent à l'écriture d'un texte destiné à la jeunesse, de nous apprendre à en écrire un : le dernier chapitre d'Écrire comme une abeille nous propose, après avoir savamment papillonné pendant plus de 400 pages, un « retour à la ruche ». Sous la forme d'un court atelier d'écriture, cet ultime chapitre permettra à chaque lecteur ou lectrice d'auto-évaluer ses capacités à suivre les consignes d'une Clémentine soudainement muée en pédagogue inflexible, pour parvenir à un premier texte bouclé.

Si ce livre-manifeste, soigneusement édité par Gallimard, a le succès qu'il mérite, on ne peut redouter qu'une chose : l'attaque des clones de Clémentine qu'il aura produits et qui envahiront salons, vitrines des librairies jeunesse et jusqu'à vos rayonnages de bibliothèque. Mais cette attaque n'a-t-elle pas déjà commencé ? Je vous propose, plutôt que de la craindre, de nous en réjouir. Vivent les abeilles !
Lien : https://littejeune.blogspot...
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Même si je n'ai aucune intention d'écrire de la littérature jeunesse , cette dernière m'intéresse beaucoup , en particulier dans on évolution dans l'appréhension du monde et le travail de la langue qu'elle propose.
C'est donc pour cela que j'ai dévoré les 447 pages de cette somme , riche de l'expérience de lectrice, d'écrivaine et d'enseignante à l'université de Clémentine Beauvais.
Cette dernière ne se pose jamais en donneuse de leçons, ne prétend pas détenir la recette miracle pour écrire LE roman ultime mais propose de se pencher de manière très concrète aussi bien sur les albums destinés aux petits, qu'aux romans juniors ou destinés aux adolescents, en tant que lectrice voire autrice.
Elle ne nous vend pas du rêve (elle a commis des erreurs, bien que déjà éditée, certains de ses textes ont été refusés) mais on sent dans ces pages, où de la place a été laissée pour noter nos propres réflexions, un grand amour de la littérature et des lectrices. Avec beaucoup d'humour et de pédagogie pour présenter des notions parfois pointues, elle nous entraîne à sa suite dans ce texte qui se lit presque comme un roman, passionnant et donnant envie de découvrir plein de textes (aussi bien des romans que des ouvrages critiques).

Gallimard jeunesse 2023
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Tout ce que vous aviez toujours voulu savoir sur la littérature jeunesse sans jamais oser le demander !
Voilà un ouvrage passionnant, enthousiaste, érudit (avec une belle bibliographie bien fournie à la fin comme je les aime) et surtout étonnamment drôle de bout en bout.
Si vous aimez la littérature jeunesse, ce livre est pour vous, qui en décortique avec intelligence les tenants et aboutissants.
Si vous n'aimez pas la littérature jeunesse, ce livre est également pour vous, car c'est un plaidoyer vibrant qui vous fera découvrir l'infinie richesse d'une catégorie encore trop souvent méprisée par les amateurs de "vraie" littérature.
Bref, vous l'aurez compris, cet ouvrage est un énorme coup de coeur à mettre entre toutes les mains !
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critiques presse (2)
LeFigaro
05 octobre 2023
Chercheuse en littérature jeunesse à l’université d’York, Clémentine Beauvais publie "Écrire comme une abeille". Un ouvrage pour tout comprendre de la littérature pour enfants et adolescents.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Telerama
16 juin 2023
Romancière bien connue des enfants et des ados, Clémentine Beauvais vient de publier “Écrire comme une abeille, la littérature jeunesse de la lecture à l’écriture”, solide réflexion sur un genre littéraire d’une extrême richesse.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
[…] les toutes jeunes enfants rigolent des situations inhabituelles n’acquièrent un véritable second degré, en moyenne, que vers l’entrée en primaire, et ne gèrent l’ironie et le sarcasme qu’à l’orée de la préadolescence (après, en revanche, ils se rattrapent à mort).
Comme ce sont des êtres puissamment retors, les enfants peuvent tout à fait savoir des livres pleins de blagues complexes bien avant d’être en mesure de comprendre lesdites blagues. Petite anecdote : quand j’avais 4 ans, je suis partie en colo de ski pour la première fois. Mon père m’écrivait tous les jours des cartes postales (gentil papa) et, comme je savais lire, les monos de la colo me les donnaient sans y jeter un coup d’œil. Un jour, on m’a retrouvée dans un coin, tenant la carte du jour entre mes petits doigts rougis par la détresse. Il s’agissait d’une photo d’un ravissant petit porcelet rose ; derrière, mon boute-en-train de père avait écrit en lettres bâtons : « Coucou ma chérie ! Tout va bien ici. Une méchante fée a transformé maman en cochon, mais ne t’inquiète pas : je lui donne à manger tous les jours ! » Il est alors apparu clairement que ma capacité à déchiffrer ce message n’était pas escortée d’une aptitude à comprendre que c’était une blague. J’étais en choc traumatique maximal, convaincue que ma mère ne me ferait plus que des bisous de groin en me serrant entre ses sabots. Tout ça pour dire que l’humour, chez les tout-petits, ce n’est pas forcément acquis. (Ma mère va nickel, au cas où vous vous en inquiéteriez – elle vit sa meilleure vie, se roule dans la boue, se gave de nèfles).
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Demandez à n'importe qui: "A quoi ça ressemble, un livre pour enfants?" et on vous répondra sans doute: "Ya des p'tits dessins".
De fait, l'une des grandes différences entre la littérature jeunesse et la littérature adulte (à l'exception, évidemment, de la BD adulte), est l'importance de l'image. Non seulement la littérature jeunesse est plus riche visuellement que la la littérature adulte, mais en plus les études montrent que les enfants, notamment prélecteurs, sont souvent de meilleurs déchiffreurs d'images que les adultes. l'entrée en littérature de tout enfant se fait par l'image autant (sinon plus) que par le texte, et notamment à travers l'album jeunesse, qu'on va butiner en premier.
Mais la puissance de l'image ne s'arrête pas à la petite enfance, comme on le verra ; il existe des romans hybrides, des romans illustrés, des romans ados à la mise en page visuellement audacieuse.
Même si on se veut exclusivement romancière jeunesse, notre lectorat baigne dans une double lecture, visuelle et verbale.

Deux autres grandes caractéristiques des formes des récits pour la jeunesse sont l'oralité, qui infuse structure, style et modes de lecture dans tous les recoins de cette littérature et la sérialité (...).

(p. 79- p.80)
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N'écoutez pas les gens qui disent que cela ne sert à rien de connaître le nom du chiasme, du chronotope, du biographème et du zeugme. Nommer, ça sert toujours à quelque chose. Nommer quelque chose, c'est le faire exister dans notre monde. Si je sais ce qui se cache sous le nom "chronotope" (vous le saurez dans les pages à venir), je peux décider si cela enrichirait mon écriture, on non, d'y réfléchir quand je compose mon texte. La liberté de ne rien apprendre du tout au sujet de la littérature , de sa mécanique complexe et fascinante, n'est pas une liberté ; la liberté, c'est de savoir, et de décider pour soi-même si ce savoir est utile ou non à tel ou tel moment.

(p. 22- p.23)
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Une autre grande caractéristique de la littérature jeunesse est sa passion pour la nouveauté. Encore une fois, il y a derrière cela une réalité sociale et physiologique : être jeune, cela veut dire expérimenter quelque chose pour la première fois beaucoup plus souvent que quand on est adulte.

(p.57)
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Ce phénomène d'intertextualité inversée, par lequel on reconnaît un hommage dans une oeuvre du passé à une oeuvre plus tardive, c'est ce que le génial théoricien de la littérature Pierre Bayard appelle "le plagiat par anticipation". Son essai drôlissime sur le sujet théorise que les artistes du passé ont parfois la goujaterie d'aller emprunter des choses aux artistes de l'avenir, sans même citer leurs sources.
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Vidéo de Clémentine Beauvais
Les Petites Reines, lecture dessinée
À l'occasion de l'adaptation du titre en bande dessinée aux éditions Sarbacane, deux queens de la littérature de jeunesse se partagent le plateau du Live. Avec l'autrice Clémentine Beauvais et l'autrice-dessinatrice Magali le Huche.
Animé par Margaux Leridon.
En cuisine Les recettes créatives de la crème de la littérature jeunesse. Avec l'auteur Benoît Séverac. Ouvrages notamment publiés par Syros.
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