Rien de bien affolant dans ce numéro.
A noter pour ceux que cela intéresse, un guide 2016 des Ecoles d'art.
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Ai Weiwei ne noie dans son ego.
Un beau dimanche de janvier, à Saint-Germain-des Prés, il était au bras de Paris Hilton pour célébrer la dissidence au Bon Marché. Quelques jours après, il se retrouvait sur l’île de Lesbos, allongé sur d’inconfortables galets, pour se faire photographier en train de faire le mort à la façon du petit Aylan. Migrant de luxe mimant un bébé miséreux battu par les flots. On écrit façon à la façon de « fashion », car hélas « l’activisme » est une mode, dont Ai Weiwei est le porte-drapeau. Infiniment maladroit dans sa bien-pensance, le plasticien chinois aujourd’hui exilé à Berlin clame son désir de réveiller les consciences et de faire bouger les gouvernants. Il a l’arrogance de croire qu’une macabre mise en scène twittée à milliers aura plus d’effet que le terrible souvenir de cet enfant kurde qui émut l’Europe entière. Certes, malgré cette vague citoyenne, le continent s’est refermé et les morts continuent à échouer sur les galets de Grèce. Même super Ai Weiwei, balèze échoué, n’y pourra rien.
Son exposition "Malick Sidibé", en partie en plein air, à été vue par 1,2 million de curieux. La culture est une manière de montrer l'excellence de l'Afrique, alors qu'on a tendance à être partout les derniers du classement, analyse cette militante.
Les préjugés sur l'art africain étaient très bas de gamme.