Beaux Arts Magazine
164 pages
Beaux Arts & Cie (01/10/2018)
/5
2 notes
Beaux Arts & Cie (01/10/2018)
Résumé :
Beaux Arts Magazine, n°412 octobre 2018
Enquête
Les nouvelles formes de censure
Réseaux sociaux, autocensure, fake news, néo-tabous, utilisation des animaux...
Fondation Vuitton
Schiele/Basquiat : le choc de deux monstres sacrés
Grand Palais
Miro, une rétrospective cosmique.
Événement
Des Caravage jamais à Paris
Enquête
Les nouvelles formes de censure
Réseaux sociaux, autocensure, fake news, néo-tabous, utilisation des animaux...
Fondation Vuitton
Schiele/Basquiat : le choc de deux monstres sacrés
Grand Palais
Miro, une rétrospective cosmique.
Événement
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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A noter
- Que va devenir la Villa Médicis ?
Son mandat s'est achevé le 16 septembre… dans la douleur. Sans surprise, la directrice de l'Académie de France à Rome, Muriel Mayette-Holtz, qui était candidate à sa succession, n'a pas été reconduite. …
- Au Brésil, l'avenir incertain d'Inhotim. « Jardin d'Eden pour les uns, Jurassic Park de l'art contemporain pour d'autres, le plus grand musée à ciel ouvert de la planète est au coeur d'un scandale sans précédent…. Une enquête à tiroirs.
- Frans Masereel pour les amateurs de gravure et de ses romans graphiques : nouveautés en librairies
- Ai Weiwei ou la défaite de la pensée, excellent article.
- CENSURE : « Rubens et Courbet se font caviarder par Facebook. Des militants afro-américains refusent à une artiste blanche le droit de représenter « la souffrance noire ». Adel Abdessemed retire une vidéo sous la pression de l'opinion publique…
La liberté de création est désormais la cible d'attaques émanant aussi bien de ligues de vertu que d'activistes luttant contre les discriminations. Pire : le réflexe d'autocensure serait même entré dans les moeurs.
Enquête aux quatre coins de la planète.
- Rétrospective Joan Miro qui, « comme l'écrivit l'ami Pierre Alechinsky, avait « les deux pieds dans le rêve ».
- Les Nadar, Portraits en série. « Les plus grandes personnalités du monde des arts et des lettres du Paris des années 1850 ont défilé devant l'objectif des Nadar… »
- Face-à-face : Schiele vs Basquiat – Fondation Vuiton du 3 octobre au 14 janvier
- Visite d'atelier : Grayson Perry alias Claire. Ça bouscule un brin !
- Pour ou contre Baltus ? Près de 20 ans après sa mort, il suscite toujours les passions. Débat par Alain Vircondelet à l'occasion d'une rétrospective en Suisse. Article très intéressant.
Un bon numéro.
- Que va devenir la Villa Médicis ?
Son mandat s'est achevé le 16 septembre… dans la douleur. Sans surprise, la directrice de l'Académie de France à Rome, Muriel Mayette-Holtz, qui était candidate à sa succession, n'a pas été reconduite. …
- Au Brésil, l'avenir incertain d'Inhotim. « Jardin d'Eden pour les uns, Jurassic Park de l'art contemporain pour d'autres, le plus grand musée à ciel ouvert de la planète est au coeur d'un scandale sans précédent…. Une enquête à tiroirs.
- Frans Masereel pour les amateurs de gravure et de ses romans graphiques : nouveautés en librairies
- Ai Weiwei ou la défaite de la pensée, excellent article.
- CENSURE : « Rubens et Courbet se font caviarder par Facebook. Des militants afro-américains refusent à une artiste blanche le droit de représenter « la souffrance noire ». Adel Abdessemed retire une vidéo sous la pression de l'opinion publique…
La liberté de création est désormais la cible d'attaques émanant aussi bien de ligues de vertu que d'activistes luttant contre les discriminations. Pire : le réflexe d'autocensure serait même entré dans les moeurs.
Enquête aux quatre coins de la planète.
- Rétrospective Joan Miro qui, « comme l'écrivit l'ami Pierre Alechinsky, avait « les deux pieds dans le rêve ».
- Les Nadar, Portraits en série. « Les plus grandes personnalités du monde des arts et des lettres du Paris des années 1850 ont défilé devant l'objectif des Nadar… »
- Face-à-face : Schiele vs Basquiat – Fondation Vuiton du 3 octobre au 14 janvier
- Visite d'atelier : Grayson Perry alias Claire. Ça bouscule un brin !
- Pour ou contre Baltus ? Près de 20 ans après sa mort, il suscite toujours les passions. Débat par Alain Vircondelet à l'occasion d'une rétrospective en Suisse. Article très intéressant.
Un bon numéro.
Citations et extraits (12)
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Ce qui fait la spécificité de l’art, c’est en grande partie son ambivalence et l’infinie diversité des lectures du monde qu’il ne cesse d’énoncer. Par-delà toute considération sur le bien et le beau, il arrive parfois que ces manières de voir incluent aussi tel ou tel aspect opaque, malséant, déroutant ou provocateur. Cette richesse, ces visages multiples et divers qui sont non seulement ceux de l’art, mais également ceux de la réalité du monde, c’est précisément à l’artiste qu’il incombe de les explorer et d’en être le médiateur critique, afin d’inciter le spectateur à l’exercice de la pensée et du doute. Dans ses nombreuses facettes, l’œuvre de Balthus est un véhicule idéal pour favoriser cette dimension réflexive essentielle de l’art, en tant que forme d’expression libre et ouverte.
L’incapacité des médias à abriter en leur sein la moindre réflexion critique sur l’art, au profit de l’enregistrement pavlovien des étiquettes de prix et du nombre de followers agrippés aux artistes, ne pourra que fabriquer des Ai Weiwei à la chaîne : la grande imposture de l’art contemporain, comme ils disent, c’est avant tout celle de ses commentateurs. Tant que les médias ne s’intéresseront à l’art que sous cet angle mercantile et people, comment peuvent-ils se plaindre des Frankenstein qu’ils fabriquent eux-mêmes ?
Des chercheurs ont réussi à identifier l’origine d’un mystérieux objet conservé depuis 1863 dans les réserves du musée du Louvre, provenant de la collection Campana. Ce doigt en bronze de 38 cm appartient à la célèbre statue colossale en bronze doré de Constantin (vers 330 après J.C.), l’un des chefs-d’œuvre des musées du Capitole, à Rome. Des recherches sont en cours « pour comprendre quand le doigt a été détaché de la main et comment il est parvenu dans la collection Campana ».
Grayson Perry
Il porte sur son époque et sur le monde de l’art un regard amusé, parfois ironique et critique, mais jamais dénué de tendresse. Sans jamais faire preuve de condescendance, il nous invite à désacraliser l’art et l’intellectualisme des musées. « L’art ne devrait pas être un sorte de club privé, réservé à ceux qui le comprennent. Mon but a toujours été de m’adresser à l’audience la plus large possible ».
Il porte sur son époque et sur le monde de l’art un regard amusé, parfois ironique et critique, mais jamais dénué de tendresse. Sans jamais faire preuve de condescendance, il nous invite à désacraliser l’art et l’intellectualisme des musées. « L’art ne devrait pas être un sorte de club privé, réservé à ceux qui le comprennent. Mon but a toujours été de m’adresser à l’audience la plus large possible ».
Schiele révèle avec violence les souffrances et réalités de la nature humaine…. « Un artiste doit être, plus qu’aucun autre, un être humain, et il doit aimer la mort et aimer la vie », affirme-t-il. Ses œuvres, débarrassées de l’anecdotique et du superflu, abordent, sans pudeur ni tabou, la sexualité, la métamorphose des corps (grossesse, adolescence, maladie), isolés comme s’ils flottaient dans un espace irréel.
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