Ce quatrième album de la série Carthago est assez différent des volumes précédents. Nous voici plongés dans ce qui ressemble beaucoup à un nouveau cycle. Cette fois-ci, c'est une mystérieuse citée engloutie qui va occuper nos personnages.
L'album débute de manière assez originale et franchement inquiétante : une catastrophe écologique d'ampleur semble se préparer... avant d'être rapidement oubliée. Pendant ce temps, des personnages que nous connaissions voient leur psychologie se renforcer et nous apprenons des choses que nous ne soupçonnions pas. En revanche, quelques déceptions doivent être notées : sans que l'on sache pourquoi, Kim est partie vivre dans le désert et nous devons nous contenter de quelques apparitions de mégalodons, et de nouvelles créatures étranges.
Des personnages que nous avions déjà vus par le passé vont jouer ici un rôle que l'on pressent plus important. Pour l'instant, il ne s'agit que de bases pour une intrigue future. Ce n'est pas la seule frustration avec laquelle il faudra compter puisque les auteurs se permettent de faire des révélations sur les albums du cycle secondaire. Sympathique attention…
Les dessins sont toujours égaux à eux même. Ils sont sympathiques, mais ils révèlent essentiellement leur potentiel lors des séquences marines. Fort heureusement il y en a quelques unes ici. Ces séquences s'équilibrent avec les scènes qui se déroulent sur la terre ferme, mais qui paraissent toujours aussi vides.
En somme, voici un album qui remet le pied à l'étrier pour que la série prenne une autre direction. Cette lecture se révèle nettement moins captivante que les albums précédents. Plus qu'à espérer que cette baisse de régime ne soit que temporaire…
Je commence à avoir hâte que ça se termine ! Il faut dire que ce 4ème tome qui inaugure un nouveau cycle a les mêmes défauts que les précédents. le récit ouvre plein de portes, met en place plein de fils narratifs, pose des tas de questions, histoire d'accrocher le lecteur mais ne répond jamais à rien, ne va jamais au bout d'une idée. Et je commence à me demander si le scénariste sait déjà où il veut aller ou bien s'il improvise au fur et à mesure. du coup, après avoir comparé « Carthago » à un big mac, j'ai maintenant envie de la comparer avec la série télé « Lost » qui souffrait du même problème. Les scénaristes improvisaient au fur et à mesure, inventaient plein de développements et plein de mystères sans savoir où ils allaient. J'avais tenu 2 saisons. « Carthago » parviendra peut-être à me faire tenir jusqu'au bout grâce à un argument de choc auquel j'ai du mal à résister, le gros mégalodon qui est tout de même très beau et que j'aime bien voir croquer des gens, ce qu'on ne voit pas assez d'ailleurs.
Kim Melville tente un nouveau départ avec sa fille Lou, loin des monstres peuplant l'océan et des intérêts de personne trop riches. Hélas Lou tombe rapidement malade et Kim, océanologue passionnée par les mystères de la mer n'est guère épanouie dans ce boulot de serveuse...
Fini la traque du Mégalodon, bienvenue dans la découverte des vestiges de Koubé et le mystère de la naissance de Lou. Un nouveau cycle qui se lit avec autant de plaisir que le premier avec des personnages vraiment intéressants et un suspense bien entretenu. Tellement bien d'ailleurs qu'à la fin on se sent frustré de ne pas en savoir plus, de ne pas avoir eu nos réponses tant attendues. L'histoire prend son temps, c'est à la fois plaisant et frustrant.
Une jolie couverture orne la BD et des dessins agréables permettent une bonne immersion dans l'univers.
Un deuxième cycle commence, basé sur cette étrange et nouvelle civilisation.
Un tournant dans l'histoire, les pièces du puzzle commencent à trouver leur place. On voit l'apparition de croyances aborigènes. J'ai peur que ça parte en cacahuète même si pour l'instant ça reste simple et pas encore trop étrange. Une bonne première partie de la BD semble être une transition. Il ne se passe pas grand-chose pour Kim et Lou. Malgré ça l'auteur arrive toujours à attiser notre curiosité et à nous tenir en haleine avec des éléments extérieurs.
Je trouve que Kim est un peu instable dans ce tome. Rien à faire, je ne la trouve ni sympathique, ni attachante.
Niveau dessins je m'attendais à du mieux au vu de la couverture bien plus vive avec ces méduses. Mais la colorisation manque toujours de profondeur et de nuance. Pas vraiment fan du trait de Milan Jovanovic.
Ce tome 4 marque le début du second cycle, qui doit s'étaler sur seulement deux tomes. Nous sommes donc en droit d'attendre une histoire complète, qui tissera des liens avec le cycle précédent.
C'est le cas puisqu'on découvre petit à petit une intrigue qui s'enracine autour des monuments sous marins découverts dans le premier cycle.
Les personnages principaux reviennent et une sous intrigue, qui apparaît pourtant essentielle à l'ensemble, concerne la petite Lou, atteinte d'une maladie inconnue et qui semble l'affaiblir de jour en jour. On se doute que cette maladie est liée à son éloignement de la mer et des fonds marins. Sur ce coup là, Christophe Bec ménage la bête, mais ce faisant il ne fait que retarder l'inéluctable qu'on a déjà plus ou moins deviné.
C'est un peu dommage de lancer des tas d'idées et de les tuer avant leur aboutissement....
Sur le fond, ce tome relance bien la série, tout en gardant un lien fort avec le premier cycle, et en assurant la continuité.
reste à voir ce que nous réserve le tome suivant...
Si le mental est défaillant, ça se répercute sur tout le corps!
_ Laissez moi passer !!
_ Pas question monsieur, les pompiers vont arriver !!
_ C'est ma maison, il y a mon fils à l'intérieur ! ...
_ Dans ce cas allez-y !
La phrase de Platon...Il ne dépend que de nous de suivre la route qui monte et d’éviter celle qui descend...
"La phrase de Platon...Il ne dépend que de nous de suivre la route qui monte et d’éviter celle qui descend... "
Je suis désolé pour toi, Harry, mais voilà ce qui arrive lorsque l’on pêche par orgueil...
... et que l’on va à l’encontre de la nature. Elle finit toujours par se retourner contre l’homme !
Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.