Le monde perdu, tome 1

Les femmes sont la plus grande des aventures pour l’homme.

Ce n’est pas un monde perdu, non ! En réalité c’est un monde à découvrir !

Quand un homme part au bout du monde avec l’intime conviction que des actes héroïques vont l’accompagner tout au long du chemin, quand il est possédé du désir ardent d’aventures et d’exploits, c’est avec légèreté qu’il peut rompre avec sa vie d’antan. Implorant néanmoins Dieu de bénir tout ce qu’il laisse derrière lui et de le ramener sain et sauf.

Nous sommes désormais réellement à la frontière de l’inconnu, de ce monde perdu dont parle le professeur Challenger. Sans doute même venons-nous de la franchir.

[Challenger] Vous commettez une grosse erreur en supposant que ce genre de créatures n’existe plus ! Ces « monstres » existent encore ! Mais quand de grands faits sont exposés, vous n’avez pas la moindre once d’intuition qui vous permettrait de les comprendre ! Vous êtres juste bon à traîner dans la boue les hommes qui risquent leur vie pour ouvrir de nouvelles voies à la science ! Vous persécutez les prophètes ! Galilée, Darwin et moi !

[Professeur Summerlee] Vous vous basez donc sur le jugement d’un homme sans aucune éducation ?
[Professeur Challenger] Pablo n’a peut-être pas vos compétences scientifiques, Summerlee… Il n’a pas étudié dans les universités londoniennes, certes, mais il en connaît bien plus que vous sur la forêt amazonienne !

Un monde perdu, rend un autre monde meilleur dans la durée.

Il reste tant de choses ici à la science à découvrir ! De l’Amazonie viendront les médicaments de demain !

-Un ptérodactyle ? pfffft !... C'est tellement drôle que je vais uriner dans mon pantalon ! Un ptérodactyle ! Ha ha ha ha !
-C'est ça, faites dans votre froc si ça vous chante...en vous souhaitant une blennorragie !

[Lord Roxton] Voyez-vous, nous, Occidentaux, nous sommes tous en train de devenir mous, épais, confits ! Donnez-moi de vastes espaces, avec un fusil et l’espoir de découvrir quelque chose qui en vaille la peine et je serai le plus heureux des hommes sur cette damnée planète !