J'avais lu d'excellentes critiques suite à son passage à "Tout le monde en parle"... Méfions-nous des critiques! Essentiellement il s'agit d'un roman style biographique axé sur la relation tumultueuse entre le narrateur et son père, un criminel qui tente plus ou moins de se ranger pour élever sa famille. Pas inintéressant, mais pourquoi prendre 300 pages (c'est une estimation, le Kindle ne fonctionnant pas comme cela) pour décrire quelque chose qui en aurait facilement pris la moitié au plus sans rien perdre de substantiel... Ce n'est pas mal écrit, mais les redites diluent l'intérêt. Bref je ne le recommande pas à moins que vous portiez un intérêt particulier pour les relations père-fils un peu glauques.
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Cette histoire est vraie. C'est l'histoire d'un jeune qui ne sait rien de la vie de son père et qui veut tout savoir. Malheureusement ce n,est qu'à la fin de sa vie que son père va lui conter sous forme d'histoires tout ce qu'il a fait avant sa naissance. Un sentiment d'admiration se développera chez le jeune, même si ce n'est pas toujours pour les bonnes choses. L'auteur gardera toujours en tête qu'il veut devenir écrivain même si son père n'y croira pas, du moins jusqu.à la toute fin. Vraiment excellent.
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C'est le genre de lecture qu'on finit en se disant, OK, mon existence est une comptine. Je me targue moi-même parfois d'avoir eu des années 90 prolifiques[...]. Eh bien, je dois me rhabiller piteusement en constatant qu'en 10 ans, j'ai vécu l'équivalent d'une pause cigarette d'André Béchard.
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Impossible de résumer ces «mémoires» superbement écrites par l'auteur et journaliste canado-américain Deni Y. Béchard, qui découvre que son père a été voleur de banques.
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Ma mère m’avait déjà expliqué que la société était corrompue et touchait peut-être à sa fin, et j’avais ressassé ses paroles jusqu’à avoir l’impression que la destruction était imminente. Ce serait la meilleure des histoires. Il n’y aurait plus d’école, j’irais vivre dans les montagnes où je m’adonnerais à la pêche et à la méditation pour toujours, à moins que, en fin de compte, là ne fût pas ma destinée.
J'allais bientôt être libre, mais je n'éprouvais plus le besoin de m'enfuir. J'avais simplement soif de l'autoroute, de la liberté et du sentiment d'abandon qu'elle procurait, comme si le divin ne pouvait être atteint qu'en partant, en me perdant dans le pays.
La faim me tenaillait comme un caïd de cour d’école. La faim dormait sur mon ventre comme un chat tiède. Quand je marchais sur la route, la faim aboyait comme le chien méchant d’un voisin, jusqu’à m’affoler.
Avait-il appris à vivre pour le seul plaisir de la faim - pour le défi, la victoire, pour la fuite? Faim de l'inatteignable, de ce qu'on n'obtiendra jamais. Faim de la solitude où, quelque acharnement qu'on mette à lutter contre soi-même, on sera toujours victorieux.
On prétendait que la vie d'écrivain était chaotique, destructrice et aventureuse, et j'avais l'impression qu'en choisissant cela sans cesse, une grande partie de ce que j'étais deviendrait acceptable.
Claudia Larochelle reçoit Deni Béchard, Danielle Laurin et Katherine Pancol.
Les libraires en coulisses, une initiative de l?Association des libraires du Québec (ALQ) et de la coopérative des Librairies indépendantes du Québec (LIQ), ont présenté des rencontres passionnantes lors du Salon du livre de Montréal 2014 avec des écrivains, notamment Janette Bertrand, Michel Tremblay, Katherine Pancol, Gabriel Nadeau-Dubois et Emmanuel Carrère.
Réalisation et montage : Jessica Gélinas