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Citations sur Remèdes pour la faim (16)

J'allais bientôt être libre, mais je n'éprouvais plus le besoin de m'enfuir. J'avais simplement soif de l'autoroute, de la liberté et du sentiment d'abandon qu'elle procurait, comme si le divin ne pouvait être atteint qu'en partant, en me perdant dans le pays.
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On prétendait que la vie d'écrivain était chaotique, destructrice et aventureuse, et j'avais l'impression qu'en choisissant cela sans cesse, une grande partie de ce que j'étais deviendrait acceptable.
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La faim me tenaillait comme un caïd de cour d’école. La faim dormait sur mon ventre comme un chat tiède. Quand je marchais sur la route, la faim aboyait comme le chien méchant d’un voisin, jusqu’à m’affoler.
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Ma mère m’avait déjà expliqué que la société était corrompue et touchait peut-être à sa fin, et j’avais ressassé ses paroles jusqu’à avoir l’impression que la destruction était imminente. Ce serait la meilleure des histoires. Il n’y aurait plus d’école, j’irais vivre dans les montagnes où je m’adonnerais à la pêche et à la méditation pour toujours, à moins que, en fin de compte, là ne fût pas ma destinée.
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Avait-il appris à vivre pour le seul plaisir de la faim - pour le défi, la victoire, pour la fuite? Faim de l'inatteignable, de ce qu'on n'obtiendra jamais. Faim de la solitude où, quelque acharnement qu'on mette à lutter contre soi-même, on sera toujours victorieux.
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En écoutant les récits de mon père, j’oubliais mes questions et ses secrets. Le péril de la vitesse et la pensée d’une étendue vierge, encore sauvage, me donnaient le frisson
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Pourquoi nous fallait-il apprendre à parler alors que nous le savions déjà ? J’ai fermé les paupières et senti mon corps devenir léger. Bientôt, je n’aurais plus besoin de grammaire. Je m’élèverais, passerais à travers mon pupitre sans que personne ne me voie, et traverserais le mur pour gagner l’air frais du dehors. Alors, je prendrais mes jambes à mon cou.
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Cette armoire à glace était vraiment coriace, mais je ne me suis pas laissé impressionner. Si tu te laisses impressionner, dans une bagarre, tu es cuit.
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Je ne pouvais pas lui dire que dans son coeur il n,avait jamais cessé d.être un criminel, qu'il n'avait jamais abandonné cette destruction et ne s'était jamais permis d''être simplement un père ou un homme ordinaire. (p556)
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Il me semblait, en entendait ses paroles, que la vie d'un père est la première histoire d'un fils. (p.483)
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