C'est lui qui le premier a l'idée de la fabrication en série. Mais en travaillant à l'insu de ses associés, il s'expose à un procès qui le privé de son outil de travail, et ses successeurs vont pouvoir s'arroger tout le mérite de son invention Gutenberg est un roublard qui cherche à faire cavalier seul. Pour faire ses essais, il puise dans la caisse de l'entreprise pour construire les outillages et acheter le papier. Ses associés s'aperçoivent qu'il leur cache quelque chose: ils voudraient bien savoir quoi. Gutenberg se fait prier, craignant d'être accusé de sorcellerie et finalement moyennant un nouveau versement de 125 florins à chacun il accepte d'étendre leur association à ce nouvel art, le nom codé de son oeuvre du livre, et de prolonger de cinq ans ce pacte. Au XVe siècle, aucune loi ne défend les inventeurs, la meilleure protection reste le secret. Gutenberg en a-t-il abusé? Quoi qu'il en soit en 1450 la typographie prend naissance, et le missel, livre indispensable au prêtre pour célébrer la messe semble le moyen idéal pour obtenir un texte standard et le projet paraît ouvrir à Gutenberg un marché prometteur.
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Présenté par Robert Maggiori, philosophe co-fondateur des Rencontres Philosophiques de Monaco et critique littéraire.
« Dictionnaire de la bêtise suivi du livre des bizarres » de Jean-Claude Carrière et Guy Betchel, aux Éditions @Robert Laffont, 832 pp., 29€