Vous le savez, je suis difficile concernant les romances (non, j'ai pas dit chiante, j'ai dit difficile)
J'ai toujours peur de tomber sur ce genre de romance dans lesquelles sur un échange de regard, A et B tombent éperdument amoureux l'un de l'autre, règlent en un claquement de doigts tous les problèmes pouvant exister et se tombent dans les bras pour vivre heureux jusqu'à la fin des temps.
Pire que Disney quoi.
Bon, certes, je veux un happy end, sinon, je peux relire Romeo et Juliette, mais bon, qu'ils rament un peu quand même.
Alors quand on sait à quel point j'avais aimé l'histoire tourmentée de Kara et Tony dans
Full contact, vous vous doutez bien que quand l'auteur m'a proposé de lire le tome 2, consacré à Patty, la soeur de Tony et Jay, son meilleur ami, rencontré en prison (oui, je sais, présenté comme ça....), je me suis jetée dessus comme une limace au festival annuel de la salade.
Je ne sais pas pourquoi, mais quand j'ai lu le tome 1, j'ai eu l'impression que Jay était plus âgé de Tony. Pas le double de son âge, mais bien 5 ou 6 ans de plus, et du coup, j'ai été un peu déstabilisée de découvrir qu'ils avaient à peu de chose près le même âge.
Encore une fois, Michelle Beck ne ménage pas ses personnages (non mais sérieux, qu'est-ce qu'ils t'ont fait pour que tu les tortures à ce point?).
J'ai envie de dire que j'ai encore plus aimé ce tome que le premier, mais je sens que je dirai ça du tome 3 aussi ou que je changerai d'avis en relisant le tome 1.
Je crois que c'est Owl city qui me fait cet effet là et que toute histoire qui s'y déroule me touche en plein coeur (et pourtant je suis d'accord avec Jay, c'est pas net cette fascination pour les chouettes!)
Cette fois encore les personnages sont bien approfondis et on n'a aucune envie de les quitter.
On pourrait continuer à les regarder évoluer pendant des pages et des pages, même sans qu'il ne se passe rien de particulier.
J'ai juste un peu regretté de ne pas voir plus d'interactions avec le père de Jay. Vu le sale type que ça a l'air d'être, il pourrait prendre la mère Tony et Patty pour maîtresse, ces deux-là s'entendraient comme cul et chemise.
Encore une fois, on a la une lecture qui m'a sauvée de la panne de lecture. J'ai pas vu passer les pages et c'était hyper frustrant de devoir quitter Owl City, et surtout Jay, aussi vite (oui le roman fait plus de 400 pages, et alors, j'étais frustrée quand même !)
Je n'ai qu'une chose à ajouter: vivement le tome 3 qui va être consacré à un personnage qu'on a à peine commencé à découvrir dans ce tome et à une inconnue qui va, j'en suis sûre, nous apporter son lot de surprises!