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Louis Diallo (Autre)
EAN : 9782367741642
400 pages
Lucca Editions (20/08/2020)
4.03/5   17 notes
Résumé :
27 août 2037. Le monde entier est en effervescence, à quelques heures du décollage de la fusée Mars 2038. Cinq astronautes ont été sélectionnés pour le premier voyage habité à destination de la planète rouge. L’astronaute française alimente un journal de bord en secret qui révèle que Mars 2038 n’est pas la mission pionnière idéalisée par les médias. Mise en danger des astronautes, espionnage, corruption… son journal de bord augmenté par les archives de la NASA dévoi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Lucca pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une opération Masse critique.

Ce roman raconte la première mission habitée sur Mars en 2038. Cinq astronautes sont envoyés sur la planète rouge. Il y a Micka (Allemand), Xuan (Chinoise), David (Afrique du Sud), Stan (Canada) et E. (France). L'histoire est racontée par E. à travers son journal intime. C'est la géologue de la mission, mais on a parfois l'impression de lire les mots d'une adolescente.

Le journal est entrecoupé par des illustrations, des extraits du livre 1984 (George Orwell), de communiqués officiels ou de notes confidentielles de la NASA, des coupures de presse, d'une émission de radio sur Terre, des comptes rendus de surveillance vidéo et des enregistrements des rêves (un peu trop orientés à mon goût) des membres de l'équipage. J'oublie certainement un ou deux autres trucs. Cela fait un peu beaucoup et cela rime avec fourre-tout.

De toute évidence, la mission cache quelque chose mais il faut du temps pour assembler toutes les pièces du puzzle. Les indices amènent à différentes pistes.

Bref, c'était pas mal d'avoir le temps d'explorer les différentes orientations que pourrait prendre l'histoire. Au final, je ne cache pas que j'ai trouvé la fin assez décevante et peu crédible comme c'était raconté.

Si je fais abstraction de la fin je ne peux pas dire que j'ai passé un mauvais moment de lecture. En dehors de l'histoire, j'ai appris plein de choses comme sur le mouvement rétrograde de Mars, la problématique de l'isolement dans l'espace, … C'est un peu comme dans la série Mars du National Geographic où les scènes sont entrecoupées avec des interviews d'experts.

Je termine sur cette blague que j'ai trouvé excellente alors que les astronautes regardent Jurassic Park : « Que font deux dinosaures quand ils n'arrivent pas à se décider ? Un tirajosaure. »

Une lecture sympathique.



Challenge SFFF 2021
Challenge pavés 2021
Challenge mauvais genres 2021
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Dès les premières pages du roman, celui-ci contient déjà un élément qui a presque totalement disparu des romans du XXe et XIXe siècle : il s'agit du pacte de lecture explicite. En effet, sans utiliser de préface, Nicolas Beck crée un pacte de lecture fictif lors d'un « message à mes lecteurs du futur » juste après le prologue. J'ai trouvé surprenant d'en lire un mais aussi judicieux dans un roman tel que celui-ci où nous ne pouvons faire confiance qu'en la parole de la narratrice concernant les péripéties. Et bien que le roman soit de la science-fiction et que l'intrigue qui s'y déroule ne soit évidemment pas vraie, ce pacte n'en reste pas moins une excellente idée pour ajouter de la profondeur à l'intrigue.

L'intrigue principale est racontée par une narratrice anonyme (nous ne connaissons que la première lettre de son prénom : E) à travers son journal intime. Nous avons droit à ses pensées presque chaque jour, en commençant par le décollage de la fusée Mars 2038. Par la suite, nous suivons les aventures des cinq astronautes envoyés sur Mars. Cependant, comme nous pouvons nous attendre d'une aventure dans l'espace qui se doit d'être minutieusement préparée pour être réaliste, elle ne peut pas contenir beaucoup d'imprévus. C'est pourquoi l'intrigue est parfois un peu lente et le lecteur peu de temps en temps s'ennuyer face à une aventure dont il prévoit aisément la suite.

Cette lenteur se retrouve dans l'agencement des péripéties. Celles-ci sont peu nombreuses dans le roman et lors de ma lecture, je les ai attendues impatiemment. Je me demandais ce qu'il pouvait se passer de mal dans un roman se déroulant dans l'espace. Je ne voulais pas que l'auteur tombe dans la simplicité, et heureusement, ce ne fut pas le cas. Cependant, bien que les péripéties ne soient pas ennuyeuses, elles sont malgré tout assez molles, avec peu de tension dramatique.

Comme il est précisé dans le résumé de quatrième de couverture, le récit se déroule à partir de l'année 2037, et se poursuit jusqu'en début 2038. C'est donc moins de vingt ans après la parution du roman, et par conséquent, cela reste un univers que nous connaissons très bien. Il y a même plusieurs références à des sociétés que nous connaissons aujourd'hui, sans parler de la NASA, je veux plutôt parler de SpaceX, une entreprise américaine spécialisée dans l'aérospatial et cachée sous le nom de SpaceM dans le roman. de même que Elon Musk est caché sous le pseudo Elon Dusk, Nicolas Beck s'est amusé à reprendre des éléments déjà présents aujourd'hui pour leur créer des avenirs possibles et les exploiter.

Concernant le lieu de l'action, il se situe principalement dans le vaisseau spatial habité par les cinq astronautes. Les quelques autres lieux auxquels nous avons accès ne sont pas réellement évoqués : nous avons la NASA, mais elle n'est présente qu'à travers les communiqués officiels, ainsi qu'une antenne radio dont nous n'avons que la transmission audio. Ainsi, le lieu de l'intrigue est unique : il s'agit de l'espace confiné dans lequel vivent les personnages principaux. Cependant, ce n'est pas pour autant que le lecteur, lui, se sent confiné dans cet espace réduit. Des graphismes nous sont fournis pour que nous puissions comprendre comment la navette est agencée, notamment avec les caméras que nous suivrons tout au long du roman. le peu de description physique, que ce soit des personnages ou du vaisseau spatial, n'est absolument pas gênant d'autant plus qu'il est justifié : étant donné que le roman est rédigé à la première personne et qu'elle écrit dans un journal, celle-ci ne va pas se mettre naturellement à décrire tout ce qu'elle voit.

Nicolas Beck ne lésine pas sur le réalisme. Il profite de ces connaissances scientifiques (et probablement de ses nombreuses recherches dans le domaine de l'aérospatial) pour nous les offrir avec un maximum de détails. Ainsi, ce roman dépeint très bien la situation des astronautes et leurs conditions de vie dans l'espace, avec entre autres le mode de recrutement des spationautes et les différentes épreuves qu'ils ont vécu pour être sélectionné dans les cinq partant pour Mars, les détails lors des différentes phases de vol et des phases de sommeil, l'exactitude de certaines informations plus générale… En bref, ce roman nous apprend des choses sur la vie dans l'espace.

Étant donné que le roman se déroule dans l'espace, nous avons très peu de personnages présentés dans ce roman. Dans les romans de fantasy, j'aime la multitude de personnages et de caractères mais dans les romans de science-fiction, en particulier celui-ci, il est souvent plus judicieux d'avoir peu de personnages mais des personnages porteurs d'un message. Dans ce roman, nous avons juste le bon nombre de personnages, qui oscille entre quatre et cinq, le nombre d'astronautes. Mais comme le roman est écrit à la première personne, les péripéties sont vues et racontées par une seule personne, et peuvent fausser la vision que le lecteur a des autres personnages puisque celle-ci est subjective.

En ce qui concerne l'antagoniste du roman, il n'y en a pas vraiment, du moins pas qui soit nommé pendant la grande majorité du récit. Nous ressentons une présence mauvaise tout au long du roman sans savoir qui se cache derrière, si c'est la NASA, si c'est quelqu'un d'autre… et cela a eu pour effet de titiller ma curiosité, en y mêlant cependant un petit peu de frustration à l'idée de ne pas tout savoir dès le début. Dans les romans de science-fiction, il n'est pas rare de ne pas avoir de réel antagoniste, ou qu'il soit représenté de façon abstraite à travers la société. Souvent, c'est l'humanité contre l'inconnu et c'est en quelque sorte ce qu'il se passe ici aussi, avec les astronautes et tous leurs supporters sur Terre contre l'inconnu que représente Mars.

Les différentes émotions qui traversent les personnages sont toutes crédibles et ont une raison d'être. Alors que dans certains romans, les auteurs forcent les sentiments des personnages pour tenter de leur donner du caractère, de la profondeur, et pour que le lecteur puisse s'identifier à eux, Nicolas Beck parvient à en faire le minimum dans ses descriptions et pourtant à me faire ressentir de nombreuses émotions. Il dépeint avec exactitude tout ce que pouvait ressentir une astronaute. J'avais même l'impression de lire un vrai journal intime écrit par un astronaute. Par ailleurs, les relations entre les cinq personnages principaux sont saines et crédibles, elles paraissent naturelles comme si en effet, ils se connaissaient depuis des années. En somme, les personnages sont doués d'une simplicité qui les rend bien plus proches de nous que de nombreux autres personnages d'autres romans.

Je pense, sans exagérer, que le plus gros point fort de ce roman est la construction de celui-ci. En effet, nous avons une intermédialité très judicieuse, avec un mélange de journal intime, de retransmission audio de radio, de fiche communiquée officielle de la NASA, de notes confidentielles, de vision de caméra, de dessins descriptifs, de pages de journal, de lecture de rêves, d'extraits de livre ou encore de simples notes isolées… Tant de médias différents qui prennent place dans ce roman et qui le magnifient. Sans eux, le livre ne serait pas ce qu'il est et c'est ce qui le rend aussi original. Je note également un très bon travail graphique de l'illustrateur Louis Diallo (différent de l'illustrateur de première de couverture). Néanmoins, j'admire le travail éditorial autour de ce livre, qui en fait une merveille artistique.

Grâce à ces nombreux points de vue, nous nous sentons vivre avec les personnages. Même lorsque nous ne savons rien d'eux, comme pour les animateurs radios dont nous ne connaissons que les prénoms, nous savons parfaitement ce qu'ils vivent grâce aux émotions qu'ils transmettent. le travail est très difficile si l'auteur veut qu'en un minimum de mots, le message soit transmis. le problème de la radio, c'est qu'elle n'utilise qu'un seul des cinq sens, l'ouïe, ainsi que les caméras qui ne peuvent capter que visuellement et auditivement la scène qui se déroule, sans pouvoir l'interpréter avec des émotions. Mais Nicolas Beck parvient parfaitement bien à rendre ces problèmes de véritables atouts pour son roman. le journal intime quant à lui permet de comprendre les réelles émotions des personnages, surtout de la narratrice. Sans son journal, nous n'aurions que la version officielle de la mission vers Mars. Ainsi, chaque média utilisé a ses propres caractéristiques et rend le roman unique.

De temps en temps, tout au long du roman, plusieurs pages de 1984 de Georges Orwell nous sont fournies, faisant écho à la situation que vivent les astronautes. Ces pages viennent parfaitement renforcer ce que vivent les personnages et leur choix est judicieux. Elles rappellent que la dystopie n'est jamais très loin, que nous vivons avec de nombreuses restrictions de liberté, notamment lorsque les travaux (ici des astronautes) sont classés secrets.

Points positifs :
– intermédialité très judicieuse
– réalisme de la condition d'astronaute
– véritable anticipation
– personnages justes

Points négatifs :
– quelques répétitions et lenteurs

Lien : https://comptoir-des-connais..
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Que diriez-vous d'un voyage interplanétaire? Un envol pour comprendre la science en profondeur ? Cette découverte spatiale unique et initiatique vous attend avec “Nix olympica “, nouveau roman d'anticipation young adults par Nicolas Beck.
Un tout grand merci aux éditions Lucca pour cette lecture en avant- première et la confiance accordée.
Ce livre est un bijou! Tout a été minutieusement travaillé. La première de couverture est attrayante et révèle parfaitement l'univers.
Le contenu est d'une grande qualité . Tourner les pages est un délice livresque ... Par la structuration du livre qui s'attache à travers cinq parties à décrire l'histoire et présenter les personnages par un journal de bord , des illustrations , des communiqués , des articles de presse etc . C'est époustouflant comment ce roman se développe. Une agréable surprise pour le lecteur !
A travers une mission scientifique en 2037 , en route vers Mars - la planète rouge , On suit la vie spatiale de cinq astronautes choisis pour cette évasion après un entraînement stricte , de nationalités différentes , âge , sexe et capacités diverses et c'est ce qui rend la narration enrichissante .
Nicolas Beck traite du syndrome de l'adaptation spatiale, de l'isolement, du sommeil artificiel et de ses répercussions, des capacités de l'être humain à supporter psychologiquement et physiologiquement (et j'en passe). Et ce avec une plume entrainante qui s'attache à utiliser un vocabulaire accessible à tout le monde . Pour ainsi dire, ce pavé se lit très facilement.
Une palette de ressentis imprègne les pages exposant l'amour et l'amitié, la survie et la mort et ce par une bonne description des personnages et de leurs parcours.
Ce livre est une mine d'informations et les coups de théâtre ne manquent pas . Il pourra plaire à beaucoup de lecteurs passionnés d'astronomie ou pas, il est temps de faire le pas avec Nix Olympica par Nicolas Beck , une mission explosivement spatiale à lire sans tarder.

Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
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Nix Olympica fut pour moi une bonne lecture dans l'ensemble, mais malheureusement certains points m'ont laissée un peu perplexe.

Commençons par les points positifs ! Déjà, j'ai trouvé le livre très enrichissant ! Je me renseigne assez peu sur les avancées de la recherche scientifique en général et j'ai donc trouvé ce livre très instructif car il nous propose un contenu documenté sur la recherche spatiale. Même s'il s'agit d'un livre de SF qui se passe dans le futur, les événements sont inspirés par les recherches et projets actuels. de plus, j'ai vraiment beaucoup aimé l'originalité de la narration. Nous suivons l'histoire à travers le journal d'une des astronautes, de communiqués de la NASA, de comptes-rendus d'une intelligence artificielle, d'articles de journaux, de conférences radios. Je n'avais jamais lu de livre dans ce genre et j'ai trouvé ce format particulièrement plaisant ! de plus, le récit est fluide et addictif 😊

Toutefois, j'ai été laissée sceptique par la dimension engagée de ce livre. Je n'ai rien contre les livres engagés, mais ici l'engagement n'est pas du tout subtil. Si vous voulez êtres astronautes plus tard ou que ce métier vous fascine, vous allez vite déchanter à la lecture de ce livre. La NASA est présentée comme une instance ultra-contrôlante et corrompue. le voyage des astronautes met bien l'accent sur les aspects négatifs du voyage : problèmes psychologiques liés à l'isolement, difficultés sur le plan physique. Il est certain que le fait d'être astronaute est extrêmement difficile mais le livre ne semble mettre en avant quasiment que ces aspects négatifs… Et la fin, c'était le pompon. Je ne peux pas vous la dévoiler sans risque de spoil mais j'ai trouvé qu'elle était à la fois abracadabrante et quelque peu invraisemblable. J'aimerais beaucoup avoir l'occasion de discuter avec l'auteur pour qu'il me dise si son objectif était bien de montrer les dangers de la conquête spatiale et de la critiquer ou si son texte est purement fictif... Mais puisque le livre est présenté comme une fiction qui veut nous faire réfléchir dès le prologue, je ne pense pas me tromper sur cette dimension engagée et sur sa signification...

En résumé, une lecture un peu en demi-teinte pour moi mais je suis tout de même bien contente d'avoir découvert ce livre !
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Ce roman m'a immédiatement attirée étant donné que j'ai particulièrement adoré la dystopie Phobos de Victor Dixen sur le thème de la conquête de Mars ainsi que par son contenu très original et attrayant (fausses coupures de presse, transcriptions d'émissions radios et d'enregistrements de rêves, ...) dans un délicieux format de 1000 pages. Cependant, c'est justement ma lecture de Phobos qui m'a empêché d'apprécier ce livre à sa juste valeur : une bonne partie des évènements me semblaient fades et pas très originaux alors même qu'il s'est parfois passé des évènements encore plus dramatiques que dans Phobos. Néanmoins, le format extraordinaire du livre vaut vraiment la peine et l'histoire est agréable à lire, je dois d'ailleurs avouer avoir eu du mal à lâcher ce roman malgré les reproches que je lui fait ! Je pense que vous apprécierez plus ou moins ce livre selon les autres dystopies dans le même thème que vous avez pu lire auparavant, et je conseillerais un peu moins la lecture aux fans de Phobos.
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critiques presse (2)
Syfantasy
07 septembre 2023
Les personnages sont là comme une cerise sur un gâteau déjà bien pâtissé : des émotions justes au bon moment, un respect des différentes personnalités et du réalisme dans les comportement. Voici un combo gagnant pour faire un superbe roman d’anticipation !
Lire la critique sur le site : Syfantasy
SciFiUniverse
28 septembre 2020
Culturel et prenant, ce récit est une belle entrée dans la science-fiction pour les plus jeunes. Le style de Nicolas Beck est didactique et fluide. Un twist de fin qui divisera les lecteurs et les lectrices mais qui a le mérite d’être audacieux.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Appréciez l'aventure, osez lire entre les lignes, projetez-vous, partez dans l'espace à mes côtés et faites-vous votre propre opinion ! J'aurais pu enlever des moments gênants, tourner l'histoire pour que j'en devienne une héroïne. J'ai plutôt privilégié la sincérité, quitte à y laisser quelques plumes, car je n'apparais pas toujours sous mon meilleur jour. Vous apprécierez la démarche ou, au contraire, vous jugerez que j'aurais pu procéder autrement. Peu importe, voilà le choix que j'ai fait, avant tout pour rendre hommage à celui qui m'a permis d'aller si loin, malgré des choix discutables.
Lisez Georges Orwell. Lisez ces pages. Diffusez-les, parlez-en abondamment. Le monde a le droit de savoir !
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Quand nous sommes très éloignés de la planète rouge, on voit son déplacement vers l'est qui correspond au mouvement de Mars autour du Soleil. Mais quand la Terre est au plus proche de Mars, la Terre dépasse Mars, car elle va plus vite : on a alors l'impression que Mars "recule".
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Un dernier regard à l’extérieur, sous l’œil des caméras qui diffusaient leurs images dans le monde entier... J’aurais voulu que cet instant dure éternellement : l’aboutissement de tant d’années de travaux pour des milliers de personnes ! Le grand moment ! Derniers contacts physiques avec d’autres êtres humains, dernière bouffée d’air pur avalée.
La gorge serrée, j’ai observé, impuissante, l’ingénieur qui a fermé la lourde porte en faisant un dernier geste de la main. Nous étions désormais installés, solidement attachés à nos fauteuils moulés, en position quasi allongée, à près de quatre heures du départ. Avec huit ceintures de sécurité, nous ne pouvions pas bouger d’un millimètre.
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(...) Saviez-vous, Sébastien, que l'Observatoire de Paris avait été fondé en 1667 pour les astronomes qui travaillaient sous les ordres du roi Louis XIV? Les plus grands noms y sont passés, comme Cassini, Huygens ou encore Arago et Fresnel.
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