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Critique de vincentf


Chez Beckett, la bizarrerie semble normale. Murphy végète dans sa berceuse, il se lie avec des femmes pour le plaisir de la rupture, se fait engager dans un asile de fous pour y jouer aux échecs et disparaît aux yeux de ses amis qui, presque aussi bizarres que lui, le cherchent sans succès, tout en se cherchant parmi. Tout cela se passe au milieu de réflexions aussi profondes qu'impensables sur la nature de l'esprit. La folie se laisse bercer par la raison ou peut-être est-ce le contraire. le monde de Beckett oublie les corps mais ceux-ci reviennent à l'improviste, avec leur cortège d'incongru. le lecteur assiste, perplexe et subtilisé, à un jeu d'ombres. Il parvient parfois à y prendre un peu de plaisir.
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