Les Grandes Baigneuses (1905)
Cézanne a travaillé pendant plus de sept ans sur cette toile...
La figure debout à gauche reprend l'inclinaison du tronc d'arbre. Matisse qui avait appris de Cézanne "qu'un tableau tire sa force des tonalités" prit cette figure comme modèle pour ses Baigneuses de 1909
Rochers à l'Estaque (1885)
Emile Zola, ami de Cézanne, écrivait sur les environs de l'Estaque :
"Rien n'égale la majesté sauvage de ces georges qui se creusent entre les collines, chemins étroits serpentant au fond d'un gouffre, flancs arides plantés de pins, dressant des murailles aux colorations de rouille et de sang. Parfois, les défilés s'élargissent, un champ maigre d'oliviers occupe le creux d'un vallon, une maison perdue montre sa façade peinte, aux volets fermés. Puis, ce sont encore des sentiers pleins de ronces, des fourrés impénétrables, des éboulements de cailloux, des torrents desséchés, toutes les surprises d'une marche dans un désert."
L'Eternelle féminin (1877)
Des représentations des couches sociales les plus diverses rendent hommage à l'idole nue qui tient sa cour sous un baldaquin blanc dans un endroit public. A la fois sujet et objet, exploiteur et exploité, le personnage anonyme est la proie des regards masculins. Cézanne projette ici les agitations de sa vie intérieure, le désir mélé de crainte qu'il éprouve à l'égard de la femme
La lecture de Paul Alexis chez Zola (1870)
Ce tableau, construit sur un contraste saissisant de clair obscur et de rouge vert, montre l'ami d'enfance de Cézanne, Emile Zola, avec son secrétaire Paul Alexis, journaliste, écrivain et ami de Cezanne de l'époque aixoise
La tranchée avec la montagne Saint Victoire (1870)
Cezanne présente ici une vue des environs d'Aix. La palette est clair dans le style des impressionnistes, mais les formes ne se fondent pas dans l'atmosphère. C'est dans ce tableau qu'apparaît pour la première fois sa chère montagne Sainte Victoire.