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EAN : 9782266324113
416 pages
Pocket (09/06/2022)
3.8/5   98 notes
Résumé :
Spoiler : Dieu n’existe pas ! (Mais les extraterrestres, oui !)
En voilà un projet « au-da-cieux » pour la centième planète : l’HOMO SAPIENS ! Nos chefs étaient ravis. Charge à nous, simples larbins de la Création, de veiller au suivi du chantier. On ignorait alors qu’atteindre un score de paix potable avec une créature pareille, ça allait être si compliqué.
Depuis des millénaires, on prend possession de corps humains et on prêche discrétos les vertus ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
3,8

sur 98 notes
Dieu n'existe pas. Que dis-je, aucun dieu n'existe, qu'il soit unique ou qu'ils soient des dizaines à vivre en bande dans les nuages. Comment je le sais ? C'est l'un des créateurs de la Terre qui le dit. Raphaël, un Boueux, c'est à dire un larbin, sis au plus bas niveau de l'échelle de ces milliers d'êtres venus d'au-delà des étoiles pour créer notre monde.

Raphaël et les autres Boueux (ceux qui mettent les mains dans le cambouis), tout comme les Vigiles ou les Scribes, appartiennent à une Ruche (dans un gigantesque vaisseau) en fin de parcours qui produit des mondes à la chaîne. Et on arrive au bout du bout de ce voyage. Cette Ruche (car il existe bien d'autres) a déjà créé des dizaines de mondes à l'équilibre idéal mais, sur la fin, difficile de se renouveler et de trouver sans cesse de nouvelles inspirations de qualité. Surtout avec un cahier des charges très exigeant. Il faut donc tirer sur la corde et le résultat final peut décevoir. La preuve, la Terre. Pas une réussite. Mais c'est compréhensible. Par contre, le résultat est tout de même inquiétant. Des conflits et des guerres à répétition, très loin du pourcentage de paix attendu dans le bon de commande. Aussi, pour tenter de rentrer dans les clous, les Scribes ont imaginé d'envoyer des Boueux sur Terre afin de procéder à de multiples petits changements, de petites rectifications (mettre en retard une jeune femme, voler une voiture, abattre un homme,…) destinés à empêcher les humains de s'imaginer trouver une preuve de l'existence d'un dieu quelconque. Car toute croyance amène le conflit. Bien évidemment, avec les équipes de bras cassés envoyées et la complexité du plan, aucune chance que cela fonctionne comme prévu.

L'effet coccinelle est drôle. Sans conteste. En tout cas, moi, j'ai souri souvent, voire je me suis esclaffé devant certains passages. Yann Bécu part d'une idée amusante et en tire un récit bien construit et solide, ce qui n'est pas toujours le cas quand on se laisse aller à un délire extra-terrestre, avec volonté de faire rire le lecteur. On a plus souvent droit à une série de sketchs plus ou moins réussis, reliés par une trame simpliste. Tout le monde n'a pas le talent de Fredric Brown ou de Douglas Adams (pour parler des grands anciens). Ici, même si on n'atteint pas le niveau de ces deux maîtres, le constat est plutôt flatteur pour l'auteur français. le scénario est divisé en deux grandes parties. J'avoue que j'ai eu peur à la fin de la première, tant le changement m'a paru important. Mais l'auteur m'a heureusement rassuré et rapidement j'ai retrouvé mon rythme. de toute façon, cette histoire est une série, amusante, voire hilarante, de dégringolades, certaines attendues, d'autres originales.
Les personnages forment une bande de bras cassés, un peu caricaturaux pour certains, mais c'est aussi le propre de ce genre littéraire où on doit mettre en place des clichés, comme un gros clin d'oeil aux lecteurs. Et dans ce cas, on a de quoi se régaler. Les trois Boueux proposent de tout, chacun peut y trouver son compte. Entre la grosse brute guidée uniquement par ses bas instincts (sexe, alcool et bagarres) et le poète [À propos de poète, grosse incise : j'ai particulièrement apprécié la place de Baudelaire dans ce roman. Et surtout cette hypothèse de sa disparition. Et les conséquences qui en découlent. Je m'arrête là pour ne pas gâcher la surprise, mais je me devais de signaler combien j'ai aimé cette idée.] embarrassé par ses missions brutales et sans logique apparente, plus plongé dans des souvenirs amoureux disparus mais ô combien présents dans sa mémoire. Sans parler de toute la faune qui les entoure, tous plus truculents les uns que les autres (les Bretons apprécieront sans doute leur représentant, heureusement peu représentatif).

Lire L'effet coccinelle m'a donc fait passer un moment très agréable, fait de détente et de sourires. La réflexion sur la religion fait long feu, car il n'y a pas de débat : les dieux sont des inventions, stupides et délétères de surcroît, car elles conduisent au chaos une planète et ses habitants. À déconseiller, donc, aux croyants accrochés à leurs dogmes. Mais à faire lire à ceux qui sont prêts à se laisser aller loin de notre quotidien parfois terne pour une plongée dans les arcanes de la création, pas bien reluisantes, mais foutraques à souhait.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Oh la belle édition de poche que voilà ! Son petit 400 pages agréable en main, un patchwork joliment coloré et représentatif (mais je sèche pour le quadra en haut à droite… Quelqu'un a une idée ?). Sauf que… C'est quoi cette pastille que j'essaie de décoller depuis une minute ? Ah, ça ne s'enlève pas en fait ! Il y a donc une collection « Les étoiles montantes de l'Imaginaire » chez Pocket ! Et là c'est la douche froide. La consternation. Et moi qui pensais qu'il était acquis que Yann Bécu était une étoile…

Deuxième roman, deuxième pépite en ce qui me concerne !


De quoi ça parle cette fois ?
Des milliers de Ruches disséminées dans la galaxie aux ordres d'une puissante Maison-Mère, façon multinationale. Les humains de la planète Terre ? L'une des innombrables créations de cette organisation, cet « arrière monde ». Nous suivons de près un petit groupe de Boueux (agents de maintenance), bombardé de l'une des Ruches vers la Terre, année 2030, pour y effectuer quelques ajustements sur le cours des évènements, en toute discrétion. Nous ne sommes pas les seuls, puisqu'un brigadier particulièrement chevronné (Jean-Philippe Jaouen) repère rapidement nos Boueux et en fait une affaire personnelle.


Le thème m'a fait penser au Cycle des Dieux, de Bernard Werber, mais la comparaison s'arrête au simple concept d'arrière-monde plus ou moins divin où se tirent les ficelles.
Par rapport à son premier roman (Les bras de Morphée), le thème est certainement moins original, et on ne trouvera pas d'univers sur mesure et fouillé, puisque l'action prend place dans notre monde et notre époque.

La structure est simple et classique avec trois phases par lesquelles vont passer nos Boueux : état de grâce, déconfiture, remontada. L'intrigue, qui n'a rien d'exceptionnel, est relevée de manière très sympathique par la trame en pointillés du brigadier Jaouen.

Yann Bécu nous livre une fois de plus une aventure hilarante, une comédie populaire jouissive ! Ce qui m'amène à cette question : existe-t-il actuellement un auteur de SF français aussi doué pour faire rire ?
Le roman n'est pas une succession de sketches, mais quand ça part, il est prudent de lire précautionneusement chaque réplique car, à l'image d'un technicien du ring, chaque coup de la combinaison fait son effet qu'il serait dommage de sous-estimer ! Je pense par exemple à la scène anthologique du PMU, dans la première partie ! Une vraie scène de film, on voit la gueule des protagonistes comme si on y était…
Et puis, l'auteur possède cet art de pousser le bouchon, de revenir à la charge : comme les ricochets dans l'eau, ses coups frappent une, deux fois, trois fois. Tel un serpent dans l'eau, ils resurgissent toutes les cent pages. Bref, la force de l'humour de répétition.
Enfin, l'auteur exploite parfaitement l'opposition des caractères entre ses personnages principaux (notamment l'insupportable et pas très futé Mitraillette face à ses deux camarades qui ne peuvent s'opposer frontalement à lui). de ce savant contraste nait presque naturellement un nombre incroyable de séquences mémorables, à l'image de celles du duo mythique Depardieu - Pierre Richard.

Ils sont bien rares, les auteurs français de SF qui me font ressentir de façon aussi nette la plus-value de la langue originale. Yann Bécu est de ceux-là. Avec son style économe, précis, familier et exigeant à la fois, il fait la démonstration de la puissance de feu qu'offre une langue à qui parvient à la manier avec brio. Sa façon élégante d'introduire le discourt direct ou de l'intégrer à la narration, sa science de la scène, les niveaux de langage, l'abondance des expressions idiomatiques : rarement vu une telle technicité, et lorsqu'elle se met entièrement au service de la finalité (divertir), c'est un régal ! Mon intuition est que pour arriver à un tel résultat, l'auteur n'est pas seulement bon, il se fait avant tout plaisir. On le sent à sa manière d'inclure des éléments personnels (références aux Bretons, à la ville de son lycée – Prague – où il place une bonne partie de l'intrigue, à son premier roman – oui oui !). Sans oublier les très nombreux clins d'oeil à son métier de prof de français (littérature, culture, niveau général…).

Ensuite, faut apprécier le style bien sûr. Pour donner une petite idée du type d'humour, ce à quoi s'attendre, je dirais que c'est très proche de ce qu'on trouve dans un Kaamelott : du décalé, de l'absurde, beaucoup de travail sur le langage (jeux de mots, références culturelles). On retrouve bien sûr les classiques comique de situation et de répétition. Dans la première partie, un beau clin d'oeil au film Les Rois mages, avec les Inconnus.


En dehors des sketches qui forcent le rire, peut-être moins nombreux que dans le précédent roman, on suit en souriant les tribulations de ce trio de Boueux attachants. Et l'auteur d'en profiter pour égratigner habilement un peu tout et un peu tout le monde. du tartinage ? Non. du saupoudrage de sel ! Et à travers cette critique des moeurs, on sent un profond humanisme de par les thèmes abordés (richesse et pauvreté, guerre et religion, racisme et tolérance) et l'ancrage populaire.
Il y a aussi cet appel à la relativisation (pas qu'un seul dieu, pas que trois religions, pas que la France, pas que l'Europe…)
Enfin, fort de son expérience humaine d'expatrié, l'auteur montre une vision cosmopolite de Prague. J'y vois une saine invitation à l'ouverture d'esprit, à admettre une situation plus complexe qu'il n'y parait, faite de brassage culturel et d'intrication des peuples slaves et de leurs voisins. Une invitation à s'émanciper d'une pensée otanienne binaire et polarisée pour se forger sa propre opinion, si possible avec ses propres yeux.


Bon, à quand le prochain roman ?
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Avec sa couverture en mode rébus (dans l'édition poche), j'étais très intriguée par l'histoire proposée par Yann Bécu, quasi nouveau venu pour moi dans le monde de l'imaginaire, car c'est seulement son deuxième roman, mais il a déjà la réputation d'un auteur un peu barré, proposant des univers singuliers. Est-ce que cela me correspond ? J'ai dû accepter de me laisser porter par cette drôle d'aventure pour le découvrir.


Je pense que ce sera roman qui partagera fortement le lectorat tant le concept est particulier. C'est simple, j'ai eu l'impression de me retrouver dans un Dupontel sans image tant l'intrigue et sa menée furent loufoque et barrée, et tout le monde n'aime pas cela. Je dois avouer m'être moi-même sentie une peu ballottée parfois et n'être pas sûre d'avoir tout saisi, notamment la finalité du texte, les dernières pages étant assez obscures pour moi, mais j'ai tout de même beaucoup aimé le voyage.

C'était totalement surprenant et décalé de suivre une double enquête, une enquête dans l'enquête avec une mise en page originale et efficace de l'auteur qui glisse entre chaque chapitre des pièces du dossier et qui s'achève par une pièce inattendue, par ailleurs. Quelles sont ces enquêtes et missions ? S'imbriquant l'une dans l'autre se trouvent des extraterrestres d'une nation lointaine à qui on a confié la mission d'éliminer une certaine Camille Landru car elle va publier un texte qui va beaucoup gêner les chefs de ces derniers. Sauf que ceux-ci se trompent et n'éliminent pas la bonne personne, ils doivent donc rattraper le coup et leur équipe de bras cassés n'est pas très douée ^^! Ce meurtre ne va pas passer inaperçu, des humains vont enquêter sur ce qu'il se passe sans connaître la vraie identité de nos extraterrestres, et là aussi, une joyeuse bande d'enquêteurs pas très doués seront sur l'affaire. Cela donne une aventure ubuesque et fofolle très drôle.

J'ai beaucoup aimé le ton humoristique de l'auteur, la gouaille de ses personnages, leur phrasé parfois populaire, parfois avec des défauts de prononciation et les multiples gaffes qu'ils font sans le vouloir. J'ai beaucoup aimé ce ton entraînant même s'il m'a fallu me laisser totalement porter et que bien souvent je ne voyais pas trop où j'allais. Ainsi, j'ai aimé certains développements plus que d'autres et je suis restée parfois un peu extérieure. C'est assez déstabilisant.

Cependant ce fut assez amusant à suivre. J'ai beaucoup aimé l'enquête des pieds nickelés. J'ai beaucoup aimé plusieurs des thèmes développés, notamment ô surprise : la religion, ainsi que tous les éléments de cultures et pop culture. L'auteur nous montre la douce folie des gens du futur (et peut-être des nôtres) autour de la question de la religion. C'était extrêmement drôle de voir les conséquences imaginées d'une révélation majeure sur une divinité créatrice et les bouleversements théologiques sur l'ensemble de la planète. J'ai adoré tout ce que l'auteur a inventé comme développement afin que chacun, chaque croyant ou non ait l'espoir d'aller au paradis même si ce n'est pas son dieu qui est LE dieu créateur. C'était tordant. L'idée de coupler cela à une sorte de recomposition politique était très finement vue aussi et la critique sous-jacente à notre monde des apparences, excellente !

De la même façon, je me suis délectée de l'utilisation faite du personnage de Charles Baudelaire, illustre inconnu dans cette histoire, qui va pourtant devenir l'inspirateur d'un des écrivains qui aura le plus de succès à cette époque-là, grâce à un très joli plagiat ! L'auteur est vraiment grinçant. J'adore ça. C'est fin, malin, osé et tellement bien pensé, avec à nouveau des critiques justes sur notre société, son rapport à l'écrit, la célébrité, les réseaux sociaux, etc.

Le seul hic dans tout cela, c'est qu'à chaque fois, j'ai eu l'impression d'avoir un peu raté le démarrage des intrigues. Je n'ai pas compris comment a pu partir tout ce foin sur la religion. Quel est le contenu du texte publié pour que les gens y croient à ce point ? Idem pour Baudelaire, comment y a-t-il y avoir un tel succès alors que cela n'a pas vraiment de lien avec l'époque invoquée ? Quant à Camille Landru, j'ai eu l'impression qu'elle a été abandonnée en cours de route. J'ai donc eu la sensation, mais je ne sais pas si ça vient de moi, que l'auteur partait dans tous les sens pour ne rien boucler au final et ça m'embête un peu, même si j'ai beaucoup ri par ailleurs. ^^!

L'Effet Coccinelle fut donc une lecture surprenante qui m'a amusée, séduite mais un peu perdue également. Je suis fan de la couverture en mode rébus de Pocket qui contient tous les éléments clés de l'intrigue. J'ai vraiment eu l'impression de retrouver l'univers et le rythme fou de Dupontel avec une douce absurdité autour des thèmes des religions et de la pop culture. Ce fut un bonheur de se laisser porter à travers toute cette ambiance loufoque et barrée même si au final le voyage compte plus que le lieu d'arrivée. Je serais curieuse du coup de lire l'autre roman de l'auteur : Les Bras de Morphée, une aventure surprenante aussi où on s'assoupit en un clin d'oeil, où on dort d'une traite, se réveille comme une fleur et ne veille en général que 4h par jour. Intriguant.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Une mission impossible, Ethan Hunt est en vacances.
Que faire ?
Appeler en renfort une équipe de bras cassés aliens !

L'effet coccinelle, rien que le titre m'a fait rire tout le long de ma lecture. Malheureusement, je ne peux rien vous en dire, divulgachache et tout et tout. Mais ce titre résume parfaitement le contenu.

A une certaine époque, la mode était à l'invasion alien invisible. Puis c'est passé de mode. Et Yann Becu a décidé de remettre le sujet sur le tapis et il a bien fait. Car c'est drôle, pas lourdingue, mais drôle. Un humour qui me plaît à moi, dont plutôt noir, grinçant, légèrement absurde et sarcastique.
Le pitch : un vaisseau traverse l'espace en ensemençant la vie sur des planètes. Seul limite, à chaque fois l'espèce doit être originale et la planète vivre en paix. Mais après moultes expériences, les idées se fanent, on en arrive sur la Terre et la création des humains...

Scénario improbable pour réalisation réussie haut la main. Un xéno-road trip à travers l'Europe et la Hongrie. Les trois aliens que nous suivons sont les petites mains, les premiers de corvée. Pas forcément très intelligents mais remplis de malices, malins et taquins, c'est une équipée sauvagement drôle qui égratigne nos travers d'humains, nous, l'espèce la plus intelligente de l'univers. Cerise sur le chapeau, l'auteur s'amuse avec le libéralisme et le monde de l'entreprise, mais aussi la religion.

Contrairement à son précédent roman Les bras de Morphée qui m'avait aussi bien fait marrer mais était sorti de ma mémoire sitôt lu, L'effet coccinelle reste bien dans mon cerceau. J'attends le prochain roman de l'auteur avec impatience.
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Nous sommes avec "L'effet coccinelle" sur un roman de science-fiction très intéressant et original dans son scénario et aussi un peu (beaucoup) dingue sur le concept développé par Yann Becu.

L'histoire nous place dans la peau d'un extraterrestre qui lui est dans la peau d'un humain pour des besoins d'infiltration dans son rôle de "boueux" avec ses deux acolytes. Les "boueux" sont ceux qui font le sale boulot sur Terre, pour réparer les erreurs de leurs chefs directs qui on façonnés l'humain à la vas vite, ce qui engendre un gros bordel. Nos trois personnages vont faire pas mal de bourdes et seront puni en devant finir leur vie sur Terre.
Je vous laisse découvrir la suite mais c'est vraiment très décalé, drôle, parfois les personnages son pathétiques (c'est ici une bonne chose !), les humains aussi d'ailleurs sont pathétiques mais ça on le savais déjà.

On aborde tout de même des sujets importants comme le harcèlement au travail, les problèmes de hiérarchie, la religion et les diverses croyances, la géopolitique, la gestion des dossiers de police (Merci Yann Becu pour ce clin d'oeil à la ville de Brest 😂).

L'écriture est facile à comprendre malgré une impression de complexité de prime abord et on se retrouve avec un vrai "Page Turner" entre les mains.
Le final est "explosif" et nous réserve des surprises.

J'ai adoré ma lecture, elle fait du bien de part son originalité et son humour.
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critiques presse (1)
SciFiUniverse
13 septembre 2021
Amateur de SF déjantée, d’humour potache, ce roman est pour vous. Trois aliens dans le corps de cas sociaux font un road trip pour accomplir une mission foireuse. Quiproquos et boulettes se multiplient pour une fin de roman mystique et une critique de notre société.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Je fais une halte dans un petit restaurant américain sans prétention. On y sert mille sortes de fougasses rondes accompagnées de topinambours frits, croquant à souhait, relevés d'épices rares ou de sauces onctueuses. Ici chaque plat se picore à l'orientale, avec les doigts. Leur Menu best Of Deluxe me ravit d'emblée les papilles.
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Je fais halte dans un petit restaurant américain sans prétention. On y sert mille sortes de fougasses rondes accompagnées de topinambours frits, croquants à souhait, relevés d'épices rares ou de sauces onctueuses. Ici chaque plat se picore à l'orientale, avec les doigts. Leur Menu best of Deluxe me ravit d'emblée les papilles. J'enchaîne avec deux McRoyal, trois McCountry, et pour faire glisser tout ça : une fabuleuse eau de nuit, pétillante et sucrée... Quel plaisir pour les yeux, aussi, quel sens du détail ! Les mets sont servis au creux d'origamis vermillon qui s'ouvrent comme de fragiles coffrets à bijoux.
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- Pivert, Pivert...
- C'est ça.
- Pivert avec un d ?
- Un t.
- Comme le canard, alors ?
- Comme le ca... Jaouen, je comprends même plus la discussion.
- Ben, le canard pivert... Ah, non, colvert ! C'est à ça que je pensais : le canard colvert... Et y a bien un d.
- A colvert ?
- A canard... Du coup, pour pivert...
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Notre problème, c’est le point de vue rétréci des humains. Notre problème, c’est l’agencement de leur cerveau, avec quinze mille sous-réseaux neuronaux essentiels que le Service Bio n’a pas connectés au reste…
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Chaque soir à 20 heures tapantes, se mettre à la fenêtre ou au balcon pour applaudir. Les claquements de mains monteront tout seuls au ciel, où ils sauront bien trouver le destinataire adéquat. Cette nouvelle religion d’État porte un joli nom : le polymonothéisme.
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Vidéo de Yann Bécu
Coup de cœur du vendredi 26 janvier : Morpheus de Bécu et Trifogli aux Humanoides Associés
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