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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quelle ardeur,
Quelle intensité,
mais j'avoue que je n'ai pu consommer
le livre qu‘à dose homéopathique^^

Chapitre après chat'pitre
J'ai savouré toute la verve brûlante
d'un Bedos dans toute sa splendeur.

Une lecture cigarette après cigarette
Pour me consumer à ses mots
Comme lui brûle ses mots
Comme d'autres ont brulé leur vie…
De l'avoir vécu aussi
Intensément,
Pleinement,
Sans qu'une poussière d'ennuie ne s'y faufile…

Ne pas dépasser les doses prescrites
Lire juste une envolée lyrique par jour
pour éviter le surdosage^^

Quelle énergie !
Pour moi ; Bedos c'est un paradoxe vivant
Tout et son contraire…
Avec une vitalité débordante,
qui mord,
qui effleure,
qui idéalise,
qui descend…
Tout et son contraire.

Il partage avec nous
Son esprit volcanique et
Sa sensibilité à fleur de mots prompt à
S'insurger, se révolter contre tout et n'importe quoi
du moment que ça l'amuse et
que ça réussi à apaiser cette
hyper délicatesse d'âme qu'on devine
derrière cette verve éblouissante.


Pourtant ce pamphletiste de génie
Se laisse transporter et enflammer
Par la blondeur brûlante d'une femme
qui enserre son coeur.

Sa blonde révèle sa fougue
d'après bataille
Pour que cesse de brûler son
Infaillible besoin d'amour.

Elle est sa bulle charnelle qui éclate doucement
dans son paradis de sensation.

Elle s‘arrime à l'azur de ses yeux.,
brulants,
fiévreux,
pour un temps …
mais pas
pour toujours !!!

Sa fougue ne sera décidément que
découplé par cet amour naissant
qui s'immisce pourtant dans ses certitudes
devenu incertitudes …de cet homme à femmes !

Il rêve que Sa Blonde sera la mère de ses enfants,
La définitive ,
l'unique,
l'ultime
celle qui fera face à la figure de sa Mère ^^

Ses torrents de sensations
s'enroulent et pulsent
dans ce livre qui me laisse pantoise,
chancelante d'avoir vécu,
entendu
tant de confidences ,
tant d'aveux,
tant de transparence.

Mélange de volontés scintillantes et
de noblesse déraisonnable
qui s'éparpillent dans mon esprit et dans mon coeur et
qui l'accueille dans toute sa complexité.

En le lisant je retiens
mon souffle,
ma poursuite du jour,
ma pâleur de lune,
Et je sème ma généreuse et
furieuse envie de le lire
mot après mot!

Il dessine ses dégouts,
ses outrances,
ses délicatesses,
ses émerveillements!

Il peint la tempête de ses couleurs extrêmes,
Il est le créateur d'un volcan de sensation
Qui me happe sur le chemin de son récit .

Merci de m'avoir cueilli avec autant de ferveur
Avec ces excessifs nuances de sentiments
partagé sans retenu.

Un concentré de passion,
Des chroniques politico-satiriques qui m'ont juste giflé
Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ^^
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Nicolas Bedos, j'ai appris à mieux le connaitre par l'intermédiaire de ses deux volumes de son journal d'un mythomane dans lequel je m'étais plongé sans m'arrêter.

Et malgré quelques réticences que j'avais eu égard à son image médiatique de dandy arrogant et manquant cruellement d'humilité, j'avais été définitivement convaincu par la qualité de sa plume, et l'intelligence extraordinaire dont il faisait preuve, contredisant mon idée qui veut que, normalement humilité et intelligence vont de pair.

Car le type avait beau montrer tous les apparats de l'homme imbu de sa personne, j'étais assez jaloux, je dois dire de l'inventivité de ses écrits et de son incroyable sens de la formule. Nicolas Bedos est certes cynique, provocateur, cinglant, ironique, agressif, mais avant tout cela, il est surtout extrêmement brillant, qu'on le veuille ou non.

C'est ainsi que je n'ai pas manqué d'aller me plonger dans sa troisième publication, La tête ailleurs, parue en novembre 2013, alliance entre quelques une de ses chroniques parues dans le magazine Marianne, et réflexions plus intimes et personnelles sur sa vie de couple avec une charmante blonde, dont il venait de tomber amoureux. Ça reste une sorte de journal subjectif de l'année écoulée, mais qui délaisse l'actualité politique au profit de ses émois amoureux.

Roman d'amour sur fond d'actualités, son livre est donc avant tout, et c'est la bonne surprise, vu que je m'attendais à un nouveau recueil de chroniques sur l'actualité, l'histoire d'un homme qui tombe amoureux d'une blonde..

Bref, dans cette tête ailleurs, Bedos Jr se dévoile davantage et se réfugie moins derrière l'ironie et derrière le personnage qu'il s'était inventé. C'est l'histoire d'un chroniqueur à la mode qui est trop amoureux pour commenter tous les travers de l'actualité : la crise, Hollande, Sarkozy..

Et finalement, même si évidemment l'homme garde toujours ses travers un peu irritant, un côté arrogant, ami des peoples toujours il nous montre surtout des facettes plus interessantes, d'un type engoncé dans ses contradictions qui manie une arme que j'affectionne particulièrement, l'autodérision. Et plus que jamais Bedos affiche une certaine vulnérabilité, même si on peut toujours s'interroger si cette fragilité n'est pas un peu feinte, puisque malheureusement avec Nicolas Bedos, on se pose toujours des questions sur sa sincérité

Mais en refermant la tête ailleurs, on a quand même envie d'y croire, à cette sincérité, et en fin de compte, toujours épaté par son sens de la formule et des beaux écrins qu'il fabrique tout autour, on se laisse prendre à son écriture tout à la fois tendre, mélancolique, poignante, méchante, drôle mais surtout d'une grande sensibilité. Et on est heureux de constater que ce Nicolas Bedos inattendu, mélancolique et amoureux, affirme livre après livre son indéniable talent d'écrivain.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Cher Nicolas
je me permets de t'appeler Nicolas, toi qui dans ce livre nous confies une année de ta vie, qu'elle soit sentimentale, familiale ou publique. En plus d'être écrivain-chroniqueur, tu es aussi scénariste et acteur - deux de tes films sont sortis au cours de cette année. Tu ne dissimules rien, franchissant parfois le fil entre désir de sincérité et exhibitionnisme. Et pourtant, tu m'as touché, avec le récit de cet amour et de ce désamour. Manquerais-tu de confiance en toi, ce qui fait que tu écris avec esbroufe, comme si tu cherchais LA chronique et surtout LA vanne parfaite - celle qui ira trop loin. Tu ne caches pas d'ailleurs les quelques déboires que t'auront apporté tes écrits - et même un de tes tweets (qui, soit dit en passant, m'a fait sourire) - ou comment revenir, à froid, sur un texte un peu trop brûlant.
Penses-tu parvenir à nous faire rire de tout ? Peut-être. Et d'ailleurs, peut-on réellement rire de tout ? Je ne le pense toujours pas, ou alors, il faut vraiment faire preuve de beaucoup de finesse, et ce n'est pas vraiment le cas quand tu dis tout le mal que tu penses de certains, dans un langage dont la crudité flirte trop souvent avec la vulgarité. Gauche, droite, extrême droite, tu n'épargnes personne. Tu exprimes, très rarement, ton admiration pour une pincée d'artistes tu ne caches pas tes amitiés, moments de répit entre deux passages de rouleau compresseur. Tes textes sont courts et percutants, dépassant le simple billet d'humeur par l'énergie constante, même dans les moments plus intimiste et par l'unité stylistique.
Je te laisse sur ces quelques mots, et, à défaut d'avoir aimé tout ce que tu nous proposes, j'ai beaucoup apprécié ton "comique gastronomique".
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C'est la première fois que je lis quelque chose de Nicolas Bedos et je peux désormais l'affirmer : J'adore !

Quelle plume ! C'est bien la première fois me semble-t-il que je lis un auteur moderne à l'écriture si délectable et surtout, si riche !

Que de jeux de mots, de jeux de rythmes ! Nicolas Bedos redonne à la langue française un pan ludique qui nous enorgueillit de la parler. Moi qui étudie actuellement notre bonne vieille langue dans tous ses états à la faculté, je retrouve à travers l'écriture de M. Bedos le plaisir de jouer avec, que nous offraient les Grands Auteurs français. Je suis complètement adepte de son style littéraire.

A chaque chapitre, au moins une phrase me sautait aux yeux et ressortait du texte comme un diamant d'un écrin. Une multitude de figures de style s'entremêlent sous notre regard émerveillé d'amateur littéraire. Certaines sont faciles, parfois lourdes, mais l'immense majorité est si savoureuse que j'aurais pu les recopier dans un cahier pour les ressortir crânement un jour.

« Cette presse qui s'empresse de nous presser le citron » : Facile me direz-vous, mais efficace. La phrase est simple, le message clair et l'assonance permet l'assimilation immédiate dans notre cerveau. Cela marque !

Outre l'exquise plume de Nicolas Bedos, je dois avouer avoir adoré le fond. Je ne connais que peu cet homme (vu parfois à la télé sans le chercher vraiment) mais je suis totalement tombée sous le charme de son humour au trente millième degré grâce à ce livre. Sa pensée est déjà extrêmement intéressante à l'origine, mais exprimée comme il le fait au gré de sarcasmes violents et de drôleries touchantes, elle nous impacte de manière incontestable.

Alors certes, il m'a parfois irritée. A certains moments je me suis dit « C'est bon mon gars, on a compris que Jean Dujardin c'est ton pote maintenant… » (à la limite du léchage de … parfaitement insupportable), à d'autres il m'agaçait à force de se poser en victime de ce monde. Je me suis plusieurs fois demandé s'il était le Génie littéraire de cette génération ou le Usain Bolt de la prétention. Il m'a parfois donné envie de le secouer pour le faire taire, d'autres fois je me suis retrouvée en admiration devant sa –presque- perfection littéraire et très souvent il m'a fait franchement rire. Une chose est évidente, il ne peut en aucun cas laisser indifférent et ce serait avec grand plaisir que je me replongerais dans l'écriture exaltante de Nicolas Bedos !
Lien : http://www.casscrouton.fr/la..
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Je me suis laissée tenter par ce bouquin après la "grande" promo de son auteur (que je ne portais alors pas dans mon coeur).
Je ne regrette pas ma lecture ni la découverte du style Nicolas Bedos.
Son écriture est à la fois tendre, mélancolique, méchante, vulgaire, drôle aussi mais surtout d'une grande sensibilité
Cela a contribué à modifier mon point de vue sur ce personnage
Une vraie délectation
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J'avais peur, car la plupart, si pas la totalité des recueils de chroniques ou de textes courts d'humoristes ou de pamphlétaires se sont révélés décevants ou quasi nuls. Bedos échappe à la chianlit. C'est souvent bon, parfois très bon, certes on est en 2018, et les textes évoquent 2012-2013 en France, ce qui est déjà bien loin et passé de mode. Mais c'est avant tout une impression qu'au fil des textes qui se dessine au sujet de Nicolas Bedos. Et, je l'aime bien, finalement. Il est lucide. Pas toujours cohérent, mais lucide. Et puis, depuis son film avec Dora Tillier, Monsieur et Madame Adelman, je serai toujours bienveillant à son égard.
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Je connaissais l'oeuvre du père mais peu celle du fils. Je l'ai découvert un dimanche face à Catherine Ceylac (je me suis rendue compte, a posteriori, que j'ai échappé au tapage médiatique autour de cet ouvrage). J'y ai vu un beau bonhomme au langage parfait. Convaincue ? Oh que oui !

La tête ailleurs c'est l'histoire d'un homme qui tombe amoureux d'une blonde. Une blonde (on s'en contentera et c'est bien suffisant). Une femme énigmatique, belle, généreuse, intelligente, fumeuse, amoureuse, qui ne cesse de plier bagage. Et y'a un gars, amoureux de cette magnifique blonde. Un jeune trentenaire touchant, drôle, qui découvre l'amour. C'est aussi le point de vue d'un observateur de notre société. Un regard lucide sur son nombril et celui des autres. Bien sûr parfois ses mots sont durs, vulgaires mais s'en dégage une telle sincérité qu'on passe l'éponge. Nicolas Bedos se décrit comme un sale gosse des beaux quartiers à la formule qui fait mouche. Il a un regard lucide et mordant sur le Tout-Paris, les bobos, les branchés, les cathos intégristes, les Léa Seydoux et autres pseudo acteurs, des starlettes-politiques aux starlettes-politisées. Nicolas Bedos vit comme ça. Dans la braise de la provocation sociétale. C'est son gagne-pain.

L'auteur nous a présenté ce livre comme étant un roman d'amour. Pourtant, il en ressort des chroniques d'une année particulière distillées entre ses confidences d'homme amoureux. Et c'est bien là le défaut de cet ouvrage : de ne pas avoir fait le choix entre roman et essai. L'auteur est un surdoué de la formule mais on était en droit d'espérer autre chose qu'une resucée des épisodes précédents. « Elève doué, se contente du minimum ». C'est un peu cela et c'est dommage. On a tout de même accès aux coulisses. Son récit de 2013 est l'histoire d'un amour souhaité, une sorte de journal (intime). Pour ma part, je me suis contentée de gommer le personnage médiatique, qui donne l'impression que sa vie est une farce, et me suis attachée à l'écrivain amoureux. Son écriture est à la fois tendre, mélancolique, poignante, méchante, drôle mais surtout d'une grande sensibilité. Il nous offre ses fragilités (pas si salaud que ça finalement) car Nicolas Bedos joue sans cesse sa vie, perd et gagne, mais tente de le faire sans cynisme. On sent poindre une tristesse, une envie de grandir dans son rapport avec les femmes, avec la paternité qui ne manquera pas de devenir un souci d'ici quelques temps.
Lien : http://critizen.over-blog.co..
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Ça se lit bien, c'est tout à fait conforme au ton employé par Nicolas Bedos dans ses chroniques en télé...
Il a le sens de la formule, c'est indéniable.

Maintenant, c'est vite oublié, ça ne constitue pas une oeuvre littéraire... serai-ce toujours aussi mordant d'ici 10/15 ans ? C'est peut-être même maintenant ou jamais tant l'actu en est la matière première.

Souvent amusant, à lire si on aime aussi le personnage qui sait se moquer de lui-même et a souvent je trouve un regard juste et lucide sur ce qu'il commente.
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