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EAN : 9782213704913
360 pages
Fayard (22/08/2018)
3.4/5   10 notes
Résumé :
Lorsqu'il arrive, en août 1938, à Fribourg-en-Brisgau, Leo Van Breda, jeune père franciscain et étudiant en philosophie à l'Université de Louvain, est loin de se douter de ce qui l'attend. S'il se rend dans l'Allemagne nazie, c'est qu'il veut consulter pour son travail de thèse des inédits de Husserl, philosophe d'origine juive, mort quelques mois plus tôt. Mais la situation est difficile. La veuve de Husserl vit à l'écart, isolée par les mesures antisémites du régi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Décidément.... le précédent livre lu j'avais mis "pas pour moi".... Là au contraire l'histoire correspondait à mes critères.
Roman historique racontant le récit véridique du sauvetage des manuscrits de philosophie de l'auteur juif Husserl en 1938, par un jeune moine franciscain belge. le tout dans l'Allemagne nazie. Qui ne portait dans son coeur ni les Juifs (et leurs écrits) ni les moines catholiques.... Pourtant cet incroyable religieux va réussir la prouesse de sauver plus de 100 kilos de manuscrits sur la phénoménologie.


Oui mais voilà. le style de l'auteur. Je n'ai pas compris.
"le moine était raide comme une perche à selfie" ?!?!
"Mme Husserl, une p'tite bonne femme"
"le lieutenant était vénère"
C'est quoi ce style ? Faire d'jeune pour les attirer ?
Ah, et quelqu'un pourrait lui dire qu'en français le "/" n'a jamais remplacé les conjonctions de coordination ? Ce "/" à tout bout de champ m'a exaspérée....
Personnellement j'aurais sans doute préféré plus de détails sur les principes énoncés par Husserl.

En résumé une histoire qui aurait pu être passionnante. D'où le 2 étoiles et demi. Au moins, merci Wikipédia, je suis allée chercher des infos sur Husserl et van Breda (le moine) ainsi que sur la phénoménologie.
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A priori le sujet du livre pourrait paraître un poil ennuyeux, le sauvetage dont il est question dans le titre étant celui des manuscrits sténographiés du philosophe Husserl, en danger d'être anéantis par les nazis dans l'Allemagne de 1938. le lecteur potentiel pourrait peut-être craindre une lecture soporifique truffée de phénoménologie.
Or il n'en est rien ! Bruce Bégout parvient à rendre palpitante cette histoire qui s'inspire de faits réels. Son personnage principal est un jeune franciscain belge, étudiant en philosophie, Herman Léo van Breda, qui a vraiment existé et a effectivement réussi à faire passer en Belgique les précieux documents.
Ce roman laisse aussi la part belle à la fiction, dans une langue jamais figée, qui laisse respirer la narration par des expressions familières, des anachronismes voulus, des séries d'adjectifs séparés par le caractère « / », comme si l'auteur n'avait pas voulu choisir entre plusieurs termes… Bref, je ne me suis pas ennuyé une seconde.
Merci aux éditions Fayard et à NetGalley de m'avoir autorisé à lire cet eBook.
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Edmund Husserl est considéré par certains comme le plus grand philosophe apparu depuis les Grecs. Fondateur de la « phénoménologie », déjà abordée par Kant dans sa « Critique de la raison pure » et qui fait de l'étude du phénomène une science, il a laissé un travail impressionnant à la postérité, ses archives étant précieusement conservées à l'Université catholique de Louvain. Juif converti au protestantisme, ses manuscrits ont failli être détruits à la veille de la seconde guerre mondiale.

C'est cette histoire de sauvetage que nous conte l'écrivain et philosophe Bruce Bégout avec toute sa dextérité habituelle. Sa thèse avait d'ailleurs été consacrée au philosophe allemand.

Leo van Breda, un jeune père franciscain part à Fribourg-en-Brisgau pour consulter l'oeuvre du philosophe allemand. Mais nous sommes en 1938. L'Allemagne vit au rythme du nazisme, les juifs sont de plus en plus persécutés et la veuve Husserl vit dans l'isolement le plus total. Lorsqu'il la rencontre, il décide de sauver les manuscrits de feu son époux et c'est un long parcours, non sans embûches, que le moine va parcourir. le seul élément cocasse de l'histoire est qu'il ne peut lire les écrits d'Husserl, tout ayant été rédigé en… sténo !

Si le synopsis semble attractif, j'avoue avoir avancé un peu à reculons pour les premières pages, mais progressivement l'intérêt est devenu grandissant que ce soit sur le fond ou sur la forme (une forme même olympique pour l'auteur).
Si Bruce Bégout a opté pour le genre romancé, il n'en demeure pas moins que c'est une histoire authentique, tirée en grande partie d'un ouvrage collectif de van Breda. Ont été simplement ajoutés quelques personnages et des situations fictives mais qui n'enlèvent rien à la rigueur historique, seul un peu de piment est saupoudré.
La forme est légère pour un sujet lourd (et pas seulement dû au poids des manuscrits). L'humour de l'écrivain est décapant, sachant mettre des couleurs vivantes sur le climat gris foncé cendré de cette Allemagne hitlérienne.

L'ensemble est on ne peut plus instructif et j'ai particulièrement apprécié la narration, l'analyse sur le sort de certains catholiques durant le III° Reich, c'est pour ma part, un fait plutôt méconnu excepté quelques témoignages, et je découvre que beaucoup de religieux (surtout ceux issus du petit clergé) ont été déportés dans des camps de concentration. Effectivement, si on reprend quelques thèses, Hitler ne voulait qu'une seule religion : la sienne ! C'est pourquoi le moine franciscain fut suivi par un espion nazi, que l'on retrouve sous les traits du déconcertant Lehmann…

Un récit proche du thriller historique qui sait retracer l'ambiance méphitique de cette période nazie où surgissaient quelques belles âmes pour sauver à la fois des vies… et des écrits.
Lien : http://squirelito.blogspot.c..
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Premièrement, donc, l'Allemagne juste avant la Seconde Guerre Mondiale. Tout est déjà bien droit, bien propre, tout doit rentrer dans les moules, dans les rangs. Les rues sont tellement propres qu'on y mangerait à même le sol. Tout doit être pur, comme la race. L'ambiance est paranoïaque. Les juifs sont déjà traqués, humiliés, dépouillés, isolés. Viendront bientôt les hommes de l'église catholique, les handicapés... le mécontentement, on ne doit le dire qu'à demi-mot, les oreilles sont partout. Et les flammes s'élèvent.

Ensuite, les écrits philosophiques. Si j'ai bien un regret, une attente dans le vide, après lecture de ce livre, c'est l'absence totale d'immersion dans l'oeuvre de Husserl, d'une explication, d'une ébauche sur ce travail qui semble si important. Je ne connais pas Husserl et c'est toujours le cas. J'ai l'impression d'un prétexte. Et pourtant, Bruce Bégout en est spécialiste. Je ressens un manque à ce niveau, même s'il est justifié en ce sens que Leo van Breda n'en a lui-même pas déchiffré une ligne - pas le temps, trop crypté - pendant ce court laps de temps que dure le récit. On est laissé dans le vague, comme lui, on doit miser à l'aveuglette. Dommage.

Néanmoins, on s'attache vite à van Breda. Qui n'a pas l'austérité qu'on attend d'un homme d'église, qu'on suit dans l'intimité, dont on découvre les défauts, les habitudes, les choix personnels, les doutes, les pensées, les méditations. Celui qui est venu pour une mission simple et qui se retrouve embarqué dans une quête périlleuse, sans aucune aide. Lui qui doit sauver un chat, un trésor de culture, sa peau surtout, et sa crédibilité, sa motivation. Un côté burlesque, parfois, dans cette aventure. Sauve-qui-peut.

Surtout, ce que je retiens, plus que l'histoire dont l'intrigue promet beaucoup, au dénouement final rapide et vite envoyé, c'est l'écriture de Bruce Bégout. Je l'avais découvert avec le ParK, il y a quelques années déjà, et je le rejoins ici, dans un récit qui ne m'aurait pas happée si ce n'était l'attrait de son nom. Je retiens sa plume décomplexée, ses traits d'humour, sa capacité à raconter, à entrer dans l'intimité des personnages, à poser une ambiance, un lieu, à jongler entre les langues. À parler philosophie à demi-mot, comme en fond sonore, de façon implicite, qui doit être décortiquée. J'en aurais voulu plus, et j'irai donc chercher ailleurs, dans son oeuvre.

(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Proposé par NetGalley, ce roman m'a tout de suite tapé dans l'oeil grâce à sa quatrième de couverture : un jeune franciscain, étudiant en philosophie à Louvain-la-Neuve, se met en tête de sauver des milliers de manuscrits du philosophe Edmund Husserl afin qu'ils ne tombent pas aux mains des Nazis à l'aube de la Seconde Guerre Mondiale. Passionnée par cette période de l'Histoire, je ne pouvais pas passer à côté et, même si la philosophie ce n'est pas vraiment mon truc, le contexte historique de ce roman a eu raison de ma curiosité !

Lorsque j'ai commencé ma lecture, je me suis vite rendu compte que j'allais devoir lire ce roman bien concentré. En effet, le sujet est déjà ardu par moments mais en plus, la langue n'est pas facile à appréhender. C'est très bien écrit mais l'auteur abuse des digressions tout au long du roman et cela en devient difficile de suivre le cours de sa pensée et l'histoire qu'il y a derrière. Je m'attendais à davantage de passages philosophiques mais force est de constater à la fin de ma lecture que je n'en sais pas beaucoup plus sur Husserl. Je devrais être satisfaite car c'est ce côté qui me rebutait au début mais je suis restée sur ma faim. Allez comprendre !

Je n'ai donc pas été complètement convaincue par la forme mais qu'en est-il du fond ? J'ai aimé suivre les pérégrinations de van Breda et surtout, celles de l'espion qui était en charge de le suivre. À cela s'ajoute tous les événements historiques en toile de fond qui montrent comment la tension monte en Allemagne après la crise des Sudètes et que la Guerre est proche… de plus, l'auteur s'est inspiré de l'histoire vraie de ce jeune thésard qui, à la barbe des Nazis, a voulu sauvegarder la culture et le savoir au péril de sa vie. Cela rend l'histoire très forte et met en lumière un destin méconnu ! Cependant, j'ai trouvé plusieurs scènes inutilement longues qui n'apportaient rien au récit et je l'aurais ainsi bien amputé de quelques pages.

Bref, malgré un avis mitigé sur l'écriture, j'ai finalement aimé cette lecture au fur et à mesure et je la recommande surtout aux passionnés d'Histoire et de philosophie. Merci une nouvelle fois à NetGalley qui me permet de faire des découvertes et de lire des romans que je n'aurais jamais approchés en librairie 😉
Lien : https://thetwinbooks.wordpre..
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Cela faisait plus de dix jours désormais qu’il tentait d’entrer en contact avec la veuve Husserl. Il avait eu beaucoup de difficultés à retrouver sa trace. Personne, en ville, ne savait où elle vivait, ce qu’elle faisait, si elle était encore en vie, si son corps avait été incinéré comme celui de son mari quelques mois plus tôt pour éviter qu’on ne s’acharne sur leurs tombes à coups de graffiti et de maillets. On en était là. Au stade de l’urne. Tous les noms juifs avaient été rayés des annuaires, des registres, des documents, de la mémoire. Une impressionnante opération de raturage. D’occultation systématique. Comme si une immense bâche d’oubli avait été jetée d’un geste malveillant sur ces vies innommables. Avant de les faire disparaître physiquement, on les avait d’abord supprimées juridiquement. Avec des gommes en latex et des paires de ciseaux. Il ne fallait donc espérer aucune aide de l’administration, plutôt des tombereaux de bâtons dans les roues, des regards méfiants / glacials.
Van Breda s’en était vite aperçu dans le bureau D4 de la mairie (« État civil, 2e étage, couloir droit, c’est écrit sur la vitre »), où la figure engourdie et insensible de l’agent lui adressait une fin de non-recevoir. Le père franciscain aurait voulu insister, plaider sa cause, arguer de sa bonne foi, mais, sans émettre la moindre syllabe de protestation, il se ravisa. Saisi par l’odeur d’encaustique montant des parquets où se reflétaient des croix noires, il avait vite compris que cela ne servirait à rien. Cela aurait été aussi déplacé qu’une soudaine quinte de toux dans une nécropole antique. Il s’était pour une fois raisonné / censuré, se cantonnant de mauvaise grâce aux périmètres de la norme (norme qui, à ses yeux, n’avait rien de normal, il va sans dire, mais possédait déjà, et cela sans que l’on puisse deviner en elle toute la série infernale des crimes et des affronts qui allait s’ensuivre et qu’elle contenait pourtant comme une graine pourrie, un caractère absolument monstrueux).
Si ahurissant que cela puisse paraître à un étranger débarquant la bouche en cœur dans cette folie devenue la règle, les preuves d’existence de la famille du philosophe avaient été effacées. Une à une, savamment. Et ce avec l’aide complice de la loi et de la bonne conscience, et d’une large brassée de veulerie pro patria. Van Breda commençait à prendre conscience du drame qui se jouait depuis 33. Il avait du mal à y croire, comme devant une verrue faciale apparue pendant la nuit et qui siphonne tous les regards alentour, à se rendre compte par lui-même de ce qui n’était auparavant que des lignes typographiées dans des journaux, mais, pour autant qu’il puisse en juger sur le coup, cette révélation effrayante n’atténuait pas sa conviction qui demeurait ferme. Il était plus que jamais (dans ce jamais il fallait ouïr : chicanes, altercations, procédures, mesures de rétorsion, etc.) déterminé à poursuivre son action, à braver hardiment les intempéries. Ce n’étaient pas quelques tracasseries bureaucratiques, cadeaux empoisonnés de la sacro-sainte rationalité moderne à la soumission journalière des individus, qui allaient le freiner dans son élan.
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C’est un frère franciscain qui défait sa valise. À ce stade, on ne peut pas en dire plus. Il se trouve dans ce qui doit être une chambre, ou peut-être une cellule, puisqu’il s’agit d’un frère, franciscain de surcroît, et que ce genre de personnes ont l’habitude de dormir dans des monastères où, par tradition, on nomme les chambres petites, simples et sombres, « cellules ». On sait que c’est un frère franciscain, car on reconnaît tout de suite l’habit caractéristique de son ordre : la robe brune qui couvre tout le corps, la ceinture en cordelette blanche, et le fameux capuchon pointu qui donne à tous ces moines, depuis près de quatre cents ans, cette allure mystérieuse qu’exploitera, plus tard, au cinéma, le réalisateur d’une épopée galactique. Car, bien évidemment, elle permet de se couvrir la tête, mais aussi le haut du visage, plongeant ce dernier dans une ombre si impénétrable qu’on est enclin, même dans le cas des braves franciscains, à l’interpréter comme le signe d’une présence malfaisante. Il ouvre sa valise et range ses effets personnels dans un vieux coffre (il n’a pas vraiment le choix, c’est le seul meuble de la pièce), ce style de vieux coffre en bois, rongé par le temps et les xylophages, qu’une décoratrice de plateau aurait adoré dénicher dans un vide-greniers pour un film historique. Ses gestes sont sobres / précis en dépit du manque de clarté. L’obscurité ambiante pourrait en effet le faire hésiter, lui transmettre cette indécision générale des choses résultant de leur perte progressive de contours, mais ce n’est pas le cas. En même temps, il a tôt fait de ranger ses affaires. Il possède peu de choses et n’aspire pas à l’accumulation. La règle de pauvreté facilite les voyages et les installations.
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Car si la pensée possède quelque chose d'immatériel, qu'elle circule sans entrave de support en support, virevoltant comme le vent, sans cesse affranchie des contingences corporelles, qu'elle possède un don d'ubiquité en se répandant au même moment dans le monde entier à la rencontre d'autres esprits, elle a néanmoins pour origine une page, un stylo, une main lourde ou légère, inspirée ou laborieuse, qui trace fébrilement sous la dictée d'une nécessité intérieure des phrases qui deviendront ensuite des êtres autonomes et universels. Elle conserve ainsi toujours quelque chose du lieu qui l'a vue naître, une odeur particulière, une condensation de lumières et de sons, un timbre bien à elle, un ancrage dans le sol.
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Après trois jours passés dans sa chambre, attendant/redoutant cette arrestation qui ne venait toujours pas, il a donc décidé d’aller faire un tour. On verra bien. Il ne supportait plus de toute manière de rester enfermé entre quatre murs. Il a une féroce envie de voir le ciel, de sentir glisser sur sa peau l’air vif du dehors. De ce point de vue, il est un peu déçu. Une brume de poussières jaunes recouvre les rues. Elle brouille le regard, pique les yeux comme du savon. On a l’impression que Berlin se trouve en plein Sahara. Dans l’air étouffant circule une odeur de vase – cela arrive souvent dans cette région à la fin d’un été caniculaire.
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Bon, on ne va pas faire durer le suspense plus longtemps. Nous ne sommes pas dans un detective novel – quoique ? -, mais dans une histoire minuscule / discrète / souterraine comme le siècle dernier en a produit à la pelle dans les interstices des grands événements, hors des téléscripteurs Murray à bandes perforées, des chroniques locales, des dépêches, ces petites trames de faits anodins et modestes qui ont, le temps d’une journée, entretissé sans le vouloir des milliers de liens invisibles et durables, plus solides que les vérités officielles, faisant dans l’ombre de l’amalgame physique une réalité vivable. Alors quoi ?
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Vidéo de Bruce Bégout
Avec Obsolescence des ruines publié aux Éditions Inculte, l'auteur Bruce Bégout se meut en une forme de grand architecte de la conscience lorsque son regard se pose sur les ruines de notre temps et les constructions urbaines de notre époque. Dans son essai, Bruce Bégout dresse une typologie des ruines qui démontre, à travers l'urbanisme, la distorsion violente et permanente entre le passé et le présent, qui modifie notre rapport aux souvenirs à l'histoire et qui révèle l'ambivalence de nos mondes urbains face au futur. En 2016, Bruce Bégout a reçu la prestigieuse bourse Cioran du Centre national du livre pour son projet d'essai intitulé « La Grande fatigue. Aphorismes pour la fin des temps ».
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