Comme toutes les critiques de Béguin, cette monographie sur
Balzac propose une lecture résolument neuve
De Balzac.
Voici le grand écrivain enfin débarrassé de son étiquette d'écrivain réaliste qui lui convient, je trouve, si peu, malgré son entreprise méthodique d'explorer la Comédie humaine dont il voulait mettre à jour les rouages.
Balzac est plus imaginatif qu'observateur, plus visionnaire que réaliste, c'est plus un forgeur de mythes qu'un scrupuleux "recenseur" de types sociaux et humains.
Très bien écrit, très convaincant, préfacé par
Gaétan Picon, cet essai peut se déguster à petites goulées: il est en effet enrichi , dans cette édition, par les préfaces que Béguin, amoureux
De Balzac et fin connaisseur de son univers , a écrites pour 18 d'entre eux et qui donnent toutes un éclairage pertinent et riche en résonances au livre en question.