Le Vatican a fait appel à Aline, l'ancienne petite amie de Merwan, pour le convaincre de parler. « En quoi les déboires d'un jeune beur en cavale intéressent-ils un des membres les plus éminents de la curie romaine ? » (p. 17) Ce qui intéresse surtout l'Église catholique, c'est d'avoir un homme dans la place, au plus près des sources de l'intégrisme. C'est d'autant plus urgent qu'un attentat dévastateur a visé le Pape à Béthléem. »Si nous parvenons à parvenons à prouver que cet hymne à la tolérance émane bien de Mahomet lui-même, nous aurons de quoi saper durablement l'influence du fondamentalisme ! » (p. 23)
Ce quatrième épisode fait revenir un personnage du Décalogue et je n'aurais certainement pas parié sur son retour ! Finalement, cette série dérivée me plaît bien plus que l'autre, Les Fleury-Nadal. Parce qu'elle reste très proche de l'oeuvre originale et tisse des liens très étroits avec elles. Elle ne se contente pas de combler des blancs, elle la prolonge !
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Merwan est toujours prisonnier au Vatican. Il en profite (comme dans le Tome 3 pour ressasser ses souvenirs, aidé en cela par la venue d'Aline à qui il se confie, justifiant ainsi sa détention auprès du dignitaire qui le séquestre.
La confrontation entre Merwan et le cardinal donne lieu (c'est une constante dans la série) à un flashback sur Halid Riza et les manuscrits du prophète.
Le tout est entrecoupé de scènes de préparations d'un attentat contre le pape. Qui culmine avec sa réalisation.
Pour finir, Merwan noue un pacte avec le Cardinal Stimac et par au Caire chercher les documents et pièces archéologiques qui étayeront ses dires.
De nouveau, on a un mélange plutôt bien maîtrisé d'intrigues actuelle et passée, et d'actions. On progresse lentement vers le dénouement, mais une réelle tension se crée, qui pousse le lecteur à dévorer le tome, plus digeste que les précédents.
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Merwan rencontre enfin le cardinal qui le tient prisonnier au Vatican. Celui-ci tente de savoir si Merwan est de toute confiance, prêt à tout pour la vérité. On a hâte de connaitre la fin de la série.
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« Si nous parvenons à parvenons à prouver que cet hymne à la tolérance émane bien de Mahomet lui-même, nous aurons de quoi saper durablement l’influence du fondamentalisme ! » (p. 23)
« En quoi les déboires d’un jeune beur en cavale intéressent-ils un des membres les plus éminents de la curie romaine ? » (p. 17)
Ceux qui périssent sur le chemin de Dieu, ne les appelez pas des morts, mais des vivants. (p.14)