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Citations sur Au bonheur de ces dames (47)

Cette journée du onze novembre me fixa définitivement sur son compte. Précise à tendance maniaque, directive à tendance autoritaire, persévérante à tendance obstinée, elle mena les opérations d’une main de fer. Par chance, elle l’enveloppa d’un gant de velours et me récompensait de mes efforts par une caresse ou un baiser.
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J’étais sur un nuage. Mieux, j’étais au Paradis et elle était un ange. Un ange sublime qui me faisait bander comme un fou. Et je fus heureux de bander. Je fus heureux de baisser mon pantalon et de me branler de nouveau jusqu’à la jouissance qui me fit gémir. J’en fus si soulagé que je regrettai de ne pas avoir recouru à cette pratique avant cela. Sauf qu’avant ce jour béni, je ne connaissais pas de libraire.
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"Elle me laissa l'étreindre, traquer l'un de ses seins sous sa tunique. Ses mains caressaient mon dos, mes épaules, l'arrière de mon crâne. Elle finit par me repousser contre les coussins. Sa bouche se posa sur la mienne et la picora de petits baisers. Elle prît le même chemin que ses doigts quelques minutes auparavant. Elle embrassa l'un de mes tétons puis poursuivit son voyage sur ma peau frémissante. Le contact de ses lèvres sur ma queue me fit soupirer, mais elle ne s'arrêta pas là. Elle descendit jusque sur mes testicules qu'elle se mit à lécher du bout de la langue. Par réflexe, j'écartai les jambes. Elle s'installa plus commodément contre moi et continua son humide vagabondage sur mes bourses. Au moment où je m'y attendais le moins, elle en goba une. Je poussai un cri de surprise et me cramponnai à la couverture qui protégeait le canapé. Mes abdominaux sensibles se rappelèrent douloureusement à mon souvenir.

Claudia me relâcha. Elle fit remonter sa langue le long de ma verge et affaça les quelques gouttes qui perlaient sur mon gland. Elle dirigea mon sexe vers sa bouche qui s'ouvrit. Elle allait et venait délicatement sur mon pénis fièrement dressé devant elle. Sa main accompagnait ses gestes maîtrisés. C'était doux et grisant. Je fermai les yeux. Elle continua ainsi de longues minutes et je fus pris, petit à petit, d'une envie brutale. Les mouvements involontaires de mon bassin trahirent mon impatience. Elle eut pitié de moi et augmenta la cadence en intensifiant sa succion. Ses doigts pressèrent mon sexe humide et chaud. Je me contractai au fur et à mesure qu'elle me menait vers un inexorable orgasme que j'appelais de tous mes voeux. Ma verge prisonnière se raidit jusqu'à l'insoutenable....
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L’être humain est un tout. Il ne faut rien négliger pour que l’ensemble fonctionne parfaitement.
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– Que les choses soient claires, je veux que tu réussisses sur tous les plans. Je ne tolérerai aucun échec. Je connais les effets que produisent l’amour et le plaisir chez les jeunes gens, je tiens à t’en préserver au maximum.
– Ce sont pourtant des effets agréables.
– Aussi dangereux que le chant des sirènes.
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Je crus deviner comme une admiration soulagée dans sa voix. Pour elle, il n’était pas prévu que je change. J’aurais pu lui répondre que les livres étaient la meilleure diversion à une vie affreusement banale, mais je craignais qu’elle le prenne mal. Je me tus et nous repartîmes, bras dessus, bras dessous, jusqu’au parking. Le voyage de retour vers la maison fut en grande partie silencieux. Je branchai les écouteurs sur mon portable et la musique n’importuna pas ma conductrice. Deux heures et demie plus tard, nous franchissions le portail de la propriété familiale en Normandie. Ce soir-là, mon père attendit mon verdict avec un indéniable intérêt. Nous eûmes alors la plus longue conversation que nous n’avions jamais eue. À la fin, je crus voir briller une lueur d’espoir, de joie et de fierté dans son regard qui m’insuffla une dose de confiance dont j’avais besoin et je lui en fus reconnaissant.
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J’avais quelques disgracieux boutons d’acné. Si je n’en souffrais pas au point de subir un traitement, ils avaient la fâcheuse habitude de surgir de la plus éclatante des manières, en plein milieu du front ou du menton, ce qui m’empêchait de me raser certains jours. L’héritage paternel influait sur ma pilosité. Mon père était loin d’être un ours, mais il avait les sourcils et les cheveux épais. La tondeuse me préservait d’une touffe ingérable, mais elle me cantonnait dans un style très passe-partout. Enfin, pour la mode, il ne fallait pas compter sur moi. Ma penderie ne comprenait que des basiques, au grand désespoir de ma mère. Comme il s’avérait impossible de me traîner dans les boutiques, elle se chargeait généralement d’acheter des vêtements auxquels je n’accordais pas la moindre attention. Par chance, je ne portais pas de lunettes et l’alignement de mes dents très blanches était parfait. Ces deux qualités que je m’octroyais m’offraient une consolation minimum.
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Alors ?

Je me tournai vers ma mère qui attendait ma réponse avec anxiété. Elle se frottait les mains dans un geste habituel qui trahissait son stress. J’avais déjà eu droit à son discours dans la voiture, je savais ce qu’elle espérait de moi.

– Il est très bien, cet appart.

– Ce n’est pas le grand luxe, mais ton père et moi avons trouvé que cet endroit avait du cachet, à l’époque. Maintenant, il est mieux encore.

Les arguments maternels avaient des accents d’excuses. Je ne voyais pas pourquoi puisque j’étais tout à fait d’accord. Je jetai un coup d’œil dans ce qui s’apprêtait à devenir ma salle de bains. Tout avait été refait à neuf, depuis les éléments sanitaires jusqu’au carrelage blanc qui couvrait les murs et le sol. À côté se trouvait ma future chambre. Elle était juste assez grande pour recevoir un lit et un chevet, mais elle était dotée d’un placard intégré très pratique.

Je revins vers la pièce principale. Elle se divisait en deux espaces séparés par une table-bar. D’un côté, une mini-cuisine comprenait l’essentiel des équipements nécessaires à ma survie, à savoir une plaque de cuisson, un réfrigérateur, un four micro-onde, de l’autre, un salon accueillerait fort bien un canapé confortable. En tout, mon nouveau chez moi comptait moins de 30m2. Cela n’avait rien de commun avec l’immense propriété à la campagne dans laquelle j’avais grandi, mais j’aurais été bien en peine de me plaindre, il y avait là tout ce qui pouvait convenir à un étudiant. J’adressai un sourire à ma mère qui se torturait toujours les mains pendant que je faisais la visite.

– Il me plaît, lui dis-je avec conviction. Tu n’as aucune raison de t’inquiéter.

– J’en suis contente, Jérémy.
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« – Elle est tout à fait… fascinante.
Ces mots pouvaient tout aussi bien s’adresser à la libraire qu’à la librairie. »
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Je préférais garder entière la part de mystère que Claudia avait soigneusement entretenue. Elle alimentait encore mes fantasmes, c’était tout ce qui me restait d’elle… des souvenirs, des rêves et une ambition.
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