De lui, je ne connaissais que "
Windows on the world" que j'avais beaucoup apprécié. Quant à ce livre- ci... Des chapitres entiers sur ces femmes russes, pauvres, dont la seule richesse est leur physique quantifié, notamment par Octave,"talent scout", cynique, dépravé, fou amoureux de l'une d'entre elles, par qui la mort et la résurrection (?) viendront, m'ont lassée. Ce n'est pas de la littérature comme je l'entends et comme je l'aime. Quelques passages se veulent beaux et émouvants mais on les trouve ailleurs, sans cet enchevêtrement sexe, fric, people, titillation d'ego... La souffrance, on la lit autrement et autre part, dans une vérité brûlante et réaliste, sans passer par ces longs moments qui me paraissent du"people amélioré" (on comprend également certaines clefs...) Et puis ce méli-mélo de "bons mots", de boutades d'ado attardé, de digressions longues et ennuyeuses sur la richesse et ses satellites : beauté, corruption, drogue, puissance..., de considérations religieuses et/ou philosphiques, d'éreintements politiques... Sans oublier le feu d'artifice final, un bouquet fané... (jeu de mot oblige, je viens de refermer le livre...). Ce défoulement qui part tous azimuts me fait crier : "
Au secours, pardon", je ne vous lirai plus.