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3,31

sur 3517 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je vais commencer par le seul avantage de ce livre il se lit très vite, le temps de trajet pour le travail aller-retour et ce sera le seul point positif.

J'avais déjà mal accroché à nouvelles sous ecstasys de l'auteur mais je me suis dit que sans cette substance cela irait sans doute mieux et ben même pas...

Le pitch tout est dans le titre l'amour dure trois ans c'est scientifique, clinique une phase de passion, une d'entente et le déclin inévitable donc monsieur ira voir ailleurs au bout de trois ans.

Ponctué tout ceci de beaucoup de scène de sexe (surtout de scènes de film x vu dans un sex shop) de scatologie (vomi et compagnie) et je pense que tout le monde peut avoir le talent d'un Beigbeder....
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Que je t'aime, que je t'aime, Ô que je t'aime ! Mais pas plus de trois ans parce qu'après mon taux de dopamine va se casser la gueule et je vais te quitter pour une femme (plus jeune).
Femme que je quitterai aussi au bout de trois ans pour les mêmes raisons et ainsi de suite jusqu'à mon andropause.

Entre temps, je vais écrire un bouquin en mode Bukowski où je parlerai de cul, de cul, de cul, de came et de soirées dignes de Hugh Hefner. Mon style sera froid et cynique parce que c'est la mode et que la mode ça me connait.
Mon bouquin sera vide et désespérant. Ma définition de l'amour sera navrante mais peu importe, ça plaira aux critiques des Inrocks.

Et alors ? Ben, rien.
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" Je pense à toi tout le temps. Je pense à toi le matin, en marchant dans le froid. Je fais exprès de marcher lentement pour pouvoir penser à toi plus longtemps. Je pense à toi le soir, quand tu me manques au milieu des fêtes, où je me saoule pour penser à autre chose qu'à toi, avec l'effet contraire. Je pense à toi quand je te vois et aussi quand je ne te vois pas. J'aimerais tant faire autre chose que penser à toi mais je n'y arrive pas. Si tu connais un truc pour t'oublier, fais le moi savoir. Je viens de passer le pire week end de ma vie. Jamais personne ne m'a manqué comme ça. Sans toi, ma vie est une salle d'attente. Qu'y a-t-il de plus affreux qu'une salle d'attente d'hôpital, avec son éclairage au néon et le linoléum par terre? Est-ce humain de me faire ça? En plus, dans ma salle d'attente, je suis seul, il n'y a pas d'autres blessés graves avec du sang qui coule pour me rassurer, ni de magasines sur une table basse pour me distraire, ni de distributeurs de tickets numérotés pour espérer que mon attente prendra fin. J'ai très mal au ventre et personne ne me soigne. Etre amoureux c'est cela: un mal de ventre dont le seul remède, c'est toi. J'ignorais que ton prénom prendrait tant de place dans ma vie. "

Voilà le passage du roman qui m'a poussé à le lire. Les phrases étaient belles, bien tournées et les métaphores bien trouvées. le résumé avait l'air encourageant : l'auteur part d'une certaine noirceur de déception, de regret et de culpabilité mais avec une touche d'espoir. On s'attend donc à une nouvelle belle histoire qui surpassera la précédente.
Mais j'ai vite désenchanté.
Le roman porte son sujet sur l'amour. Autant j'ai toujours su et connu les mauvais côtés de ce sentiment, autant je ne bannirai jamais avec autant de ferveur les bons côtés qu'il possède. Je ne chercherai jamais à le dénigrer par des statistiques et des impressions aussi fatalistes. L'amour, ce n'est pas tout rose, certes, mais il n'en est pas moins tout noir.
Au fil de la lecture j'ai été prise par l'arrogance de l'auteur à vouloir faire la leçon en prétextant que ceux qui étaient contre son idée étaient dans l'erreur ou se pavaner dans l'illusion. Je n'ai rien contre les auteurs aussi sûr de soi, bien au contraire, mais quand ils ont des bons arguments en leur faveur ou une certaines connaissance dans le domaine. Frédéric Beigbeder n'est qu'un jeune homme qui manque d'expérience et qui crie haut et fort une philosophie qui ne peut pas être aussi prévisible.
Après oui, ceci est un roman. Mais ça n'empêche pas de romancer dans une nuance plus lumineuse et moins catégorique.
L'esprit du livre a fini par me désespérer, et sans y avoir une utilité. Surtout si tout au long des pages il dit une maxime pour finalement la contredire les deux dernières pages. Hormis pour cracher sur l'amour lorsqu'on n'a pas la chance de le rencontrer, je ne vois aucun intérêt à lire "L'amour dure trois ans".

Pour les structures, la forme et la richesse des mots, je suis mitigée.
De nombreuses bonnes tournures de phrases, mais mélanger à une familiarité et vulgarité qui n'entre pas souvent dans la situation et l'ambiance du texte. le vocabulaire ne se répète pas, alors lire le récit n'est pas désagréable de ce côté. D'ailleurs, la lecture en elle-même n'est pas compliquée.

Un livre simple, mais sans plus. Et personnellement, cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un roman aussi décevant après une aussi grande attenante...
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On aime ou on aime pas... j'ai choisi mon camp!
Apres un avis mitigé sur 99fr, j'ai définitivement rayé Beigbeder de mes auteurs à lire avec L'amour dure trois ans. C'est cru, voire cruel, c'est négatif (je n'ai même pas réussi à croire à sa micro touche positive en toute fin de roman), c'est décousu (et j'aime pas les romans décousus!)... Bref, ca n'est pas pour moi!
Bon allez, une seule petite étoile quand même...parce que je me rappelle avoir esquissé un sourire à un moment donné!
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Que dire, que penser à propos de ce livre que je n'ai pas aimé? Ni le fond, ni la forme ne m'ont enthousiasmée. Je n'ai guère pris de plaisir à découvrir l'âme tourmenté de Fréderic Beigbeder. Il s'est marié, a trompé sa bien-aimée avec une femme qu'il aime éperdument et qui lui résiste parce qu'elle ne veut pas, elle, divorcer de son mari. Et vas-y alors que je te parle de bite et de vomi, de baise et de tromperie, d'alcool et de soûlerie. Qu'elle est vide la vie de ce personnage! Qu'elle est vide cette tête qui se veut bien remplie! Tellement vide que je me suis ennuyée à lire son roman autobiographique. Le divorce, la séparation, les tourments amoureux sont toujours intéressants à raconter mais il faut, pour réussir à les exploiter, beaucoup de talents et une intelligence dans l'analyse. Rien qui se retrouve dans ce roman. Que fait, en effet, Frédéric Beigbeder à part nous raconter sa bile et sa bite? Je n'ai pas de mal, vous le voyez, à appeler les choses par leur nom. Un chat est un chat, une bite est une bite. Ce n'est donc pas le langage cru de l'auteur qui m'a dérangé mais sa grossièreté. Il est grossier dans sa façon d'être, de juger et de penser. Il est grossier dans sa manière de vivre la vie. Quel intérêt a-t-il à nous la raconter? Pourquoi nous révèle-t-il son intimité? Pour avoir quelque chose à écrire sans penser lui qui finit par reconnaître que l'amour, heureusement, ne dure pas que trois ans? Honnêtement, je m'en passerai et pour que vous ne perdiez pas votre temps je ne vous le conseillerai aucunement.
Lien : http://mezelamin.blogspot.fr..
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Ce livre m'a terriblement déçue bien que sa lecture soit aisée.
Je n'ai pas aimé ce monde snob et désoeuvré dans lequel alcool et drogue sont omniprésents. Est-il important de voir l'auteur s' enivrer quotidiennement au point de perdre tout contrôle. Et cette manière méprisante de parler des femmes parce qu'il est malheureux.
Ce monde de la nuit me donne la nausée. Certes l'amour qu'il a pour Alice sauve un peu cette histoire.
C'était ma première rencontre avec cet auteur mais je ne sais pas si j'aurai envie de poursuivre cette expérience.
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Je prends le risque de me faire haïr par tous les fans de Beigbeder..
Après avoir beaucoup entendu parler de lui, je décidai de lire un de ses romans, pour voir. Mon choix hasardeux s'est tourné vers "L'amour dure trois ans", et cela a été pour moi une belle déception.
Pas d'action, pas d'intrigue. Je me suis ennuyée. Et puis l'écriture...
Je me trompe peut-être, mais j'ai le sentiment que cet auteur écrit pour vendre, et non par goût pour l'écriture.
Les gens aiment la provoc', et c'est une carte qu'il a choisi de jouer à fond. Il se "donne un genre" au lieu de cultiver un style qui lui est propre.
Je trouve cela dommage...
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Je suis sans doute passée complètement à côté.
J'ai trouvé ce bouquin bavard et n'ai pas réussi à m'intéresser à l'histoire...
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Après une expérience de lecture de Begbeider très mitigée avec 99 francs, j'ai voulu me faire un avis un peu plus construit avec ce deuxieme livre.

Je n'ai même pas réussi à le terminer. L'amour dure trois ans accumule tellement les poncifs et les formules faciles qu'il en est insupportable.
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Nombre de lecteurs ont déjà amplement argumenté de manière fort convaincante sur la nullité sidérale de ce navet littéraire (seule Christine Angot fait pire avec ce Tchernobyl littéraire que représente une semaine de vacances).


Je pourrais par conséquent faire court, mais, ayant appris après la lecture de ce torchon que le sieur Beigbeder se prenait ni plus ni moins pour Francis Scott Fitzgerald (qui fait partie de la dizaine d'écrivains que j'admire par dessus tout), je ne puis m'empêcher de lancer une fatwa au nom de la littérature de qualité contre une telle profanation.


Venons en à ce roman.


Si l'ennui qu'occasionne la médiocrité littéraire alourdissait les pages d'un livre, alors je dirais sans hésiter que la lourdeur des pages de ce torchon était telle que j'ai renoncé à les soulever à mi-chemin.


Il va de soi qu'en achetant ce livre, je ne m'attendais pas à un chef-d'oeuvre. Or la qualité minimale que tout lecteur est en droit d'attendre d'un livre est le plaisir de la lecture. Je ne l'ai trouvé nulle part. Narrateur péremptoire, aux postures arrogantes de publicitaire imbu de sa personne, formules dont l'élégance de pacotille masque mal le néant désespérant du propos ("Elle est comme un paratonnerre: elle attire les coups de foudre" à propos d'Alice), absence de toute intrigue ne serait ce que sous forme d'ébauche.


Gilles Deleuze avait dit à propos de Bernard Henry Lévy que plus la pensée d'un auteur est faible, plus grande est l'importance que se donne ce dernier. Il serait possible de dire exactement la même chose du narrateur de ce textoïde, qui se met en scène à chaque détour de page accablé de malheur.

Certes, Fitzgerald avait aussi une tendance prononcée à se mettre en scène indirectement dans ses romans, notamment Tendre est la nuit: mais n'est pas Fitzgerald qui le veut, et je suis certain que l'ensemble de l'oeuvre de Beigbeder n'atteindrait pas ne serait ce que le millième de l'intensité lyrique et émotionnelle, parfois accablante, d'une seule chapitre d'un seul roman de ce sublime Américain.


Dernier motif, cette fois-ci subsidiaire, de ma hargne envers cette nullité. Lorsque j'ai abandonné la lecture du roman, ma préoccupation première fut de m'en débarrasser. Or j'eus la mauvaise surprise de m'entendre répondre chez Gibert qu'ils ne reprenaient plus de romans de Beigbeder, parce qu'ils en avaient déjà trop. Est-ce là le signe que le public n'est pas si dupe que cela sur la valeur de cette camelote?


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