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3,31

sur 3526 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Mon premier Beigbeder.

Je ne sais pas pourquoi mais j'appréhendais un peu cette lecture comme on appréhende un dépucelage. J'étais tiraillée entre le désir de connaître enfin cet auteur si médiatisé, de toucher du bout des yeux cette littérature "tendance" et à la fois craintive devant cet inconnu qui a déjà accumulé tant de conquêtes. Restait à savoir si ces dernières étaient des "filles faciles" peu regardantes ou bien de véritables conquêtes à la "Madame de Tourvel"...

Et bien, maintenant que c'est consommé, je peux me prononcer : une défloraison peu excitante voire passablement ennuyeuse. le style de Beigbeder est un subtil mélange de maîtrise rédactionnelle et de suffisance qui voile à peine son nom.

L'auteur, alias Marc Marronnier (une usurpation d'identité à laquelle l'auteur renoncera d'ailleurs pour entièrement se révéler, épargnant au lecteur l'exercice périlleux de différencier l'auteur du narrateur), me semble être un être oisif tout à fait inintéressant qui cherche à se donner de l'importance et, pour ce faire, occupe ses loisirs dilettantes à se créer du charisme à défaut d'être réellement né beau et intelligent. Étalant sa culture comme de la confiture, croyant se découvrir du courage à employer des verbes comme "enculer" et "sucer", il a la prétention d'offrir à la Littérature avec un grand l'les offrandes expiatoires de sa vulgarité et de sa pseudo-philosophie de la vie. Son récit, à mon sens, n'est sauvé du ridicule que par sa fluidité, sa précision et son rythme.

D'une part, je ne suis pas du tout d'accord avec sa théorie personnelle selon laquelle "l'amour dure trois ans" et, d'autre part, je ne pense pas que Mr Beigbeder et moi ayons la même définition de ce qu'est l'Amour (avec un grand A là encore). Sur cette base, il est vrai que tous les deux nous commencions plutôt mal. le personnage de Marc Marronnier/Frédéric Beigbeder est suffisamment vain et imbu de lui-même pour que je considère avec beaucoup de recul son appréciation du plus noble sentiment pouvant être ressenti par l'être humain. Les ficelles utilisées par l'auteur me semblent bien faciles et tapageuses ; idéales pour vendre en librairie, insuffisantes selon moi pour faire de ce roman une oeuvre.

Je ne peux pas affirmer que la lecture de "L'Amour dure trois ans" ne m'a apporté aucun plaisir. Non, je redis même que d'un point de vue stylistique c'est plutôt agréable; ça se lit en deux heures. Mais ça ne laisse vraiment que peu de traces dans mon esprit alors dans ma mémoire, vous pensez ! Cette manie flagrante qu'il prend à peine le soin de dissimuler de vouloir appuyer tout son "génie" (dont il est le premier convaincu) sur quelques tournures "choc", bien senties et bien écrites, ne suffit pas à marquer ce roman de la marque de l'art. Qu'il se consacre plutôt à écrire des scripts, je pense que ça lui ira mieux. Oui, mais, sans doute que ça ne lui apporterait pas assez de prestige dans les salons parisiens qu'il dénigre assez facilement bien qu'il leur doive tout son mérite. L'écrivain BoBo a beau jeu d'égratigner son milieu mais ce n'est pas l'emploi de quelques gros mots qui feront se pâmer ses professeurs de Louis-le-Grand. Ce n'est pas non plus l'invention de quelques concepts telle l'omnisexualité qui lui ouvrira les portes du Panthéon. Enfin, ce n'est pas le parfait naturel avec lequel il s'adonne aux partouzes et consomme de la dope qui fera de lui un grand écrivain. Oh, le vilain rebelle !

Revenons pour conclure à l'oeuvre. Que celles et ceux qui lisent cette critique et apprécient les romans de Beigbeder ne pensent pas que je condamne l'auteur à perpétuité. Comme un amant maladroit lors d'un premier rendez-vous, il ne m'a simplement pas fait une grande impression mais qui a déjà vraiment profité de sa "première fois" ? Il est donc probable que je lui redonne un jour sa chance mais il faudra qu'il prenne la peine de vraiment me séduire et pas seulement celle de biffer mon nom sur la liste déjà longue de ses aventures.
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J'avais depuis longtemps envie de découvrir Frédéric Beigbeder, l'homme qui défraie les chroniques, l'homme qui n'a pas sa langue dans sa poche et encore moins sa plume et bien voilà, c'est chose faite. Que dire après cette lecture ? Tout simplement que je comprends mieux pourquoi j'ai attendu aussi longtemps avant de le lire car, ici, grosse déception. J'aurais peut-être mieux fait de commencer ma lecture par "99 francs" mais bon, je voulais lire cet ouvrage maintenant car je vais bientôt fêter mes trois ans de mariage, cela me paraissait symbolique et si il y a bien une chose que je voudrais dire à l'auteur, c'est que je ne suis absolument pas d'accord avec son personnage, Marc Marronnier, comme lui même s'en rend compte d'ailleurs à la fin de l'ouvrage en découvrant l'Amour avec Alice (amour avec un grand A).
Même si je reconnais une certaine qualité de l'écriture, j'ai trouvé cet ouvrage un peu vulgaire et uniquement basé sur le sexe.

Le roman est suivi du scénario du film dans lequel on retrouve pas mal de divergences, même si le fonds reste le même. Je suis néanmoins contente d'avoir découvert cet ouvrage car c'était quelque chose que je voulais lire. Pour les curieux, à découvrir !
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Bon, voilà mon deuxième Beigbeder... après avoir lu 99 francs, j'avais envie de voir si notre auteur pouvait faire autre chose...
Ma foi, j'ai été déçue... Pour plusieurs raisons.
Premièrement, je ne suis pas en accord avec sa théorie « l'amour dur trois ans » et sur sa vision du grand amour...
Deuxièmement, il faudrait peut-être qu'il arrête de se regarder le nombril, au fil des pages ça devient lassant...
Troisièmement, je ne suis pas une grande fan de son ton cru et acide...
Et enfin, quatrièmement, au final, l'histoire tourne en rond. Il se répète sans cesse d'un bout à l'autre du livre...
J'ai malgré tout mis deux étoiles, cat certains passages m'ont tout de même fait rire...
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C'est un livre que j'ai lu assez rapidement. C'était le premier livre de Frédéric Beigbeder que je lisais, et je dois dire qu'il m'a un peu déçu : je n'ai pas trop accroché à l'histoire, je ne suis pas rentré dedans. Néanmoins, je trouve le style d'écriture vraiment fabuleux, j'ai adoré... il y a une tonne de belles citations, de passages vraiment merveilleux !
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J'ai bien aimé le ton très direct et le fait que le narrateur s'adresse directement au lecteur. En fait, on a un peu l'impression d'être face à un ami déprimé, qui nous raconterait ses problèmes un soir de beuverie. On se sent moins spectateur et plus impliqué, ce qui est intéressant.

Dans ce cas, le roman est un prétexte pour partager une réflexion sur la passion amoureuse, le couple et l'amour.

Malheureusement, au bout d'un moment, le récit tourne en boucle sur le même thème, devenant lassant et franchement déprimant. Alors que la réflexion aurait pu être intéressante, elle se transforme en lamentation sans fin.

Le personnage y est probablement pour beaucoup puisqu'il cache mal Frédéric Beigbeder, jet setter parisien habitué des événements mondains, qui s'auto-congratule en permanence, ce qui ne le rend pas particulièrement sympathique.

Bref, je ne suis pas convaincue.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
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J'avoue ne pas savoir pourquoi j'ai emprunté ce livre, par curiosité certainement, curiosité de découvrir le livre à l'origine d'un film dont j'avais beaucoup entendu parler à sa sortie, curiosité de découvrir le style d'un homme très médiatisé mais que je n'arrive pas à associer à un écrivain... Et je ressors de cette lecture assez partagée. Pour moi, c'est un roman qui n'a pas été écrit pour plaire au lecteur mais plutôt pour permettre à l'auteur de s'exhiber, exhiber sa vie de parisien branché, jet-setter bobo, sans honte car sans conscience, sans limites car sans contraintes, à un point que c'en devient presque choquant, voire écoeurant... Peut-être aussi pour lui permettre une psychothérapie, non seulement gratuite, mais rentable ! en couchant sur papier ses pensées, ses idées noires, ses errances, comme une sorte d'exutoire, une thérapie un peu brouillonne, parfois tendre, mais le plus souvent vulgaire et outrancière.

Et pourtant, le style de Beigbeder n'est pas dépourvu d'intérêt (contrairement à son propos), il est capable de faire preuve de jeux de mots non dénués d'intelligence, de faire preuve d'un humour et d'un cynisme non déplaisants. Je réalise que j'ai du mal à employer des adjectifs positifs dans cette critique ! Bref, heureusement que c'est un roman court, très court car j'en garderai surtout le souvenir d'un « beau gâchis » : une lecture dont j'aurais pu me passer et qui ne me laissera aucune trace sinon celle d'un léger dégout pour cet auteur... qui ne m'y reprendra pas !
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De puis le temps que je me dis: Tiens je vais lire un Beigbeder! J'ai emprunté celui-ci dans la bibliothèque d'une amie.
Mon sentiment en le refermant?
La déception!
Malgré un style agréable et quelques passages vraiment bien tournés, le ressenti général après avoir tourné la dernière page reste l'ennui, l'absence de sens, des passages de sexe uniquement faits pour choquer sans avoir d'ancrage dans l'histoire... bref ... navrant pour moi!
Je verrai si je retente l'expérience Beigbeder, mais avec quel titre? Telle sera la question.
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C'est le premier roman de Beigbeder que je lis et cela a été une grosse déception.

Je l'ai lu très rapidement et déjà quelques jours après il ne m'en reste pas grand chose. le style n'est pas plaisant à lire, c'est vulgaire et plein de clichés en tout genre. le côté cynique et désabusé est intéressant au début mais devient vite répétitif et lourd.

Le personnage principal est détestable, égocentrique et tout au long du livre se contente de considérer les femmes autour de lui comme des objets.

J'ai tout de même mis deux étoiles pour les quelques passages intéressants et certaines réflexions bien amenées mais si je prends le livre dans son ensemble je ne l'ai pas vraiment apprécié.
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C'est mon premier Frédéric beigbeder, je ne partais sans idée préconçue puisque je n'avais jamais lu un de ses livres. le moins que l'on puisse dire c'est que c'est assez spécial, très cynique du moins. le concept est intéressant est renvoie au phénomène scientifique qui prétend que l'on ne sécrète les hormones de la passion que pendant trois ans. Cela nous renvoie bien sûr à tout un tas d'interrogations sur notre couple (pour les personnes qui le sont). Puis on se rend compte que c'est inutile car je pense que si l'on s'aime vraiment, après la passion vient autre chose. Et de toute façon l'amour n'est jamais tenu pour acquis, chaque jour il faut le stimuler, inciter le désir et l'envie chez l'autre. Bref ceci n'engage que moi! Sinon j'avoue m'être un peu ennuyée. Bien que j'ai trouvé intéressante la façon dont Beigbeder a mis en relation le phénomène du conte de fée et la société actuelle. C'est vrai que depuis toutes petites, nous les filles nous sommes conditionnées (par le phénomène de la socialisation) qu'un jour le prince charmant viendra. Et que ce n'est qu'à ce moment là, que l'on vivra, le seul le véritable amour. Je rejoins l'auteur sur le fait qu'aujourd'hui le phénomène de la société de consommation influe sans aucun doute sur les relations entre les gens. En effet, aujourd'hui on a plus tendance à ne pas affronter un problème, il y a un souci dans le couple (tromperie ou autre) et bien on se sépare. On ne cherche pas à affronter le souci, alors que cela pourrait renforcer le couple. C'est un peu le concept je n'aime plus, je zappe... Et enfin, on se demande quelle est la part d'histoires personnelles de l'auteur dans ce roman... Ca sent vraiment le vécu. Pour conclure, je le rejoindrai sur son point de vue disant que pour apprécier le vrai bonheur, il faut avoir souffert avant...
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Je me suis ennuyée tout du long. Il y a peut être 20 pages, au milieu du livre qui se sont tourné avec plus d'entrain que les autres mais pas plus.

La construction de l'histoire, à la première personne, mélangée avec des notes de l'auteur n'ont pas su me convaincre. Peut être qu'un simple roman m'aurait d'avantage satisfaite.

Ici j'ai eu l'impression de rester en surface sur les sentiments d'un homme adulte qui pleure car son mariage se termine et que sa nouvelle copine ne veux pas de lui
.
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