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sur 3527 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
« Comme une pierre que l'on jette
Dans l'eau vive d'un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l'eau… »

Il a suffi t pour moi d'entendre cette chanson de Michel Legrand pour me remémorer le livre que j'ai lu il y a 20 ans.
Le livre a été publié en 1997.
Evidemment j'ai été cueilli par l'adaptation de ce livre au cinéma en 2012 avec dans le rôle principal :Gaspard Proust.
Le film était tout aussi magique que le livre.
Un futur auteur à succès qui s'amourache d'une femme mariée !
Quoi de plus banale et pourtant !
L'amour dure-t-il que trois ans,
Ou 3 mois,
Ou 3 heures ?
Peut-être les 3 à la fois ^^
Pas certaine que le personnage principal ; Marc Marronnier , ait une définition plus claire de l'amour que moi^^
L'amour est un mirage,
Un cirage (j'ai fait une rime mais inappropriée au contexte ) ^^
Une délivrance,
une repentance (là ça rime aussi ^^mais pour la signification il faudra repasser)

Frédéric Beigbeder dresse un tableau désenchanté (du moins au début du livre) de notre société et de la place de l'amour.
C'est peut être juste :
La grâce d'un instant,
La délicatesse d'un geste,
L'attention d'un regard,
Des mots échos
Qui se mue en muse
Et s'amuse^^

Alice, si inconstante mais pourtant si touchante papillonne entre les deux hommes.
Entre ennui et passion que choisi-t-elle ?
Celui qui la fait rêver, vibrer.
Qu'en est-il de son mari Antoine ; de sa peine, de sa souffrance ?
On en saura rien car l'histoire d'amour finit mal…mais que pour certain^^
Marc est aux anges…
Antoine au diable ^^
Mais de toute façon c'est un personnage tellement secondaire qu'on en oublie qu'il existe et d'ailleurs il est là juste pour sublimer la seule et vrai histoire d'amour celle de Marc et Alice.
Une sorte de faire valoir de l'amour : « conte des fée »^^
Il n'avait qu'à pas être aussi hautain et certain de la constance de l'amour ^^
Car il n'y a aucune garantie de durée !
L'amour est si fragile
il s'étend,
il s'éprend ,
mais ne se fixe pas.
Il se pose
Et s'envole l'instant d'après,
Asservi à sa liberté.
L'amour est brulant
Parsemé d'Etoiles
Du désir de vivre,
De sourire,
D'exister .
L'histoire d'amour d'Alice et de Marc se termine bien et fait rêver.
En fin de compte
L'amour est un mystère !
Et l'expliquer
C'est le faire disparaitre.
Sentons le,
Ressentons le,
Sans le dire !
En lisant le livre,
Ou en le relisant,
Pour y croire…
Que l'amour dure toujours ^^
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Titre : le cas Beigbeder
Années : de 1990 à nos jours
Titres : L'amour dure trois ans, 99 francs, Un roman français, Windows of the world…
Editeur : Grasset
Mon humble avis : L'attitude et l'aura que dégage un écrivain sont-ils suffisants pour faire de lui un véritable auteur ? Est-ce que l'omniprésence médiatique fait d'un homme un véritable écrivain ? Les citations d'illustres romanciers et les références littéraires suffisent-elles pour faire d'un texte un véritable ouvrage ? Pas si sûr à la lecture des oeuvres de Frederic Beigbeder. J'ai commencé à lire Beigbeder à ses débuts avec les deux romans sympathiques que furent Mémoire d'un jeune homme dérangé et l'amour dure trois ans. Une lecture facile, pleine de références qui me permirent de découvrir des auteurs talentueux tels que Salinger, Boulgakov ou Bret Easton Ellis. Sur les textes en eux-mêmes pas grand chose à redire, une lecture facile, des personnages attachants et modernes, de l'humour, des bons sentiments et un peu de désespoir bon teint et c'est à peu près tout. La lecture de 99 francs, bien qu'un peu plus ‘consistante' sur la forme et sur le fond m'apparut encore une fois plutôt sympathique bien qu'élitiste et très éloignée des préoccupations du commun des mortels. le style Beigbeder naissait en même temps que la légende de ce dandy friand de vodka et de belles gonzesses. Si le personnage put paraître agréable et pas-si-léger-que-ça ( tel est le but ultime de la démarche du désespéré romantique ) j'avoue qu'une fois n'est pas coutume, je préférais largement l'adaptation cinématographique déjantée et créative de Jan Kounen au roman dont il fut tiré. Puis vint Windows of the world en 2003. Roman post 11 septembre 2001, livre puissant et émouvant où l'auteur cessait enfin de scruter son nombril pour nous livrer une oeuvre pleine et consistante dont les ultimes pages resteront, à mon avis, comme le sommet de ses écrits. Soyons clair, Beigbeder n'est pas Safran Foer ni Mc Inerney loin s'en faut, mais il prouvait avec cet opus qu'en s'éloignant du milieu chico-parisien et de sa propre personne, il pouvait proposer à ses nombreux lecteurs un roman attachant et abouti. S'ensuivirent deux romans ( L'égoiste romantique et au secours, pardon ) qui regroupaient à peu près tout ce que votre humble serviteur peut parfois reprocher à la littérature française : nombrilisme, boboïsme ( pas sûr que ce terme existe mais vous aurez compris la référence… ), émotion toc et désespoir de salon. Puis vint Un roman français…. Je préfère ne pas m'appesantir sur les raisons qui ont fait de ce roman un best-seller pour ne pas avoir à réitérer la litanie évoquée plus haut mais je me demande encore comment ce roman de souvenir plutôt mignon pût obtenir le Renaudot eu égard notamment à une scène risible où l'auteur dépeint comme une injustice flagrante et un traumatisme certain le fait d'avoir été encagé quelques heures pour cause de consommation de cocaïne sur la voie publique. Je pense sincèrement qu'il y a dans ce monde des injustices plus flagrantes et une nuit au poste ne fait malheureusement pas de Beigbeder un martyr crédible. J'avoue ne pas avoir encore lu le dernier roman de l'auteur natif de Neuilly sur seine consacré au couple Salinger mais je le ferais surement tant cet auteur provoque en moi des sentiments contradictoires. Aussi irritant qu'attachant la prose de Beigbeder recèle parfois des passages brillants sous des monceaux de poncifs et de références pompeuses. La seule condition étant que l'auteur parvienne à se détacher de sa personne et de son milieu; raconter des histoires n'est-ce pas la définition même d'un écrivain ? C'est en tout cas mon humble avis même s'il n'est pas partagé par beaucoup de lecteurs qui font de ses oeuvres auto-centrés des immenses succès de librairie. A très bientôt les amis….

Lien : http://francksbooks.wordpres..
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Avec L'amour dure trois ans, Beigbeder nous fait encore la démonstration de son talent d'ex-publicitaire. L'amour dure trois ans, vraiment ? Et après ça, qu'est-ce qu'on trouve ? Beigbeder répond à son lecteur sur le même ton mordant mais toutefois désenchanté qui avait fait sa marque de fabrique dans 99F.

« Un moustique dure une journée, une rose trois jours. Un chat dure treize ans, l'amour trois. C'est comme ça. Il y a d'abord une année de passion, puis une année de tendresse et enfin une année d'ennui. »

C'est irrémédiable, on ne peut rien y faire, et après un nouveau divorce avec la femme qu'il s'était promis d'aimer, Marc Marronnier (derrière qui se cache Beigbeder) décide de faire du titre de son livre son nouvel adage. Plus de déceptions maintenant, c'est promis : en sachant dès le début que toute nouvelle passion sera périmée au bout de trois ans, il espère ne plus jamais s'effondrer à chaque nouvelle séparation. Et c'est avec cette idée en tête que Marc se lance dans une nouvelle histoire, déployant toute l'ambivalence de ses sentiments : celle-ci, il en est sûr, c'est la femme de sa vie, mais ça ne durera pas plus de trois ans…

« Après trois ans, un couple doit se quitter, se suicider, ou faire des enfants, ce qui sont trois façons d'entériner sa fin. »

La première partie du livre est mordante à souhait. Beigbeder démonte toutes les hypocrisies de la vie matrimoniale et fait ressurgir, avec une honnêteté dans laquelle chacun pourra se retrouver à un moment ou à un autre, tous les travers de la vie en couple.

« Je me suis mis à repousser la main d'Anne sans arrêt. Elle me prenait gentiment la main, ou le bras, ou bien posait sa main sur ma cuisse quand nous regardions la télé, et moi que voyais-je ? Une main molle, blanchâtre, avec la consistance d'un gant Mappa. Je frissonnais de dégoût. C'était comme si elle posait un poulpe sur moi. »

Au fil des pages et de ses rencontres, Beigbeder étaye quelque peu sa vision des choses. Il prend du recul et commence à accepter l'idée d'une vie commune qui ne peut pas être passionnée et enivrante tous les jours. A travers la dénonciation d'une société qui prône l'apparence du bonheur avant le bonheur lui-même, la jouissance de tous les instants et l'impossibilité du malheur, Beigbeder détruit l'idéal de l'amour tel qu'on le lui a imposé pour mieux réfléchir à ce qu'il attend vraiment de la vie en couple.

« Plus on cherche à être passionné et plus on est déçu quand ça s'arrête. Ce qu'il faut, c'est chercher l'ennui, comme ça tu seras toujours surpris de ne pas te faire chier. La passion ne peut pas être « institutionnelle », c'est l'ennui qui doit être la normale –et la passion une cerise sur le gâteau. »

« Autrefois, les mariages résistaient à ce genre de passades. Aujourd'hui les mariages sont des passades. La société dans laquelle nous sommes nés repose sur l'égoïsme. Les sociologues nomment cela l'individualisme alors qu'il y a un mot plus simple : nous vivons dans la société de la solitude. Il n'y a plus de familles, plus de villages, plus de Dieu. Nos aînés nous ont délivrés de toutes ces oppressions et à la place ils ont allumé la télévision. Nous sommes abandonnés à nous-mêmes, incapables de nous intéresser à quoi que ce soit d'autre que notre nombril. »

Les réflexions sont parfois un peu faciles et semblent couler de source, mais même si Beigbeder n'invente rien, cela fait toujours du bien de relire des vérités premières.
Malheureusement, la dernière partie du livre s'embourbe dans un ton mielleux plutôt étonnant pour l'écrivain. Tout à fait surprenant (dans le mauvais sens) Beigbeder se met à nous conter son histoire de prince et de princesse charmants évoluant au milieu des prés en fleurs, riant et s'ébattant dans la paille avant de regarder un coucher du soleil en sirotant un cocktail… Ceci sans ironie aucune, cette idylle d'êtres humains à la Adam et Eve –sans aucunes contraintes d'ordre familial, professionnel, social ou quelconque…- seulement menacée par le spectre des trois ans…
Alors bon, oui, d'accord, ça peut faire du bien de lire un Beigbeder qui, pour une fois, ne tape pas sur tout comme un gamin énervé, mais quand même, cette histoire est un peu trop con pour qu'on y croie. Et comme je préfère Beigbeder en méchant publicitaire plutôt qu'en gentil conteur de fées, je préfère n'en retenir que les passages les plus truculents… :

« Voilà un test très simple pour savoir si vous êtes amoureux : si au bout de quatre ou cinq heures sans votre maîtresse, celle-ci se met à vous manquer, c'est que vous n'êtes pas amoureux –si vous l'étiez, dix minutes de séparation auraient suffi à rendre votre vie rigoureusement insupportable. »

« […] faire l'amour est tellement plus agréable quand on est amoureux. Cela donne aux femmes l'impression que les préliminaires durent plus longtemps, et aux hommes l'impression qu'ils passent plus vite. »

"Il n'y a pas de femme moche, il n'y a que des verres de vodka trop petits."

« A part une casserole de lait qui déborde, il n'y a pas grand-chose sur terre de plus sinistre que moi. »

A bon entendeur !
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Emprunté à la médiathèque, c'est à reculons que j'ai commencé à le lire ! Et bien celui ci est une jolie surprise !
Ce livre que j'ai trouvé un peu brouillon m'a beaucoup plu ! Tout ce que l'auteur nous raconte se vérifie, certaines paroles m'ont beaucoup touché !
Y a pas beaucoup à dire de ce livre, il faut le lire ! (sauf si vous sortez d'une histoire ou que vous n'avez pas le moral).
Donc voila une petite lecture du dimanche bien agréable !
Lien : http://coupdecoeur-morgane.o..
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J'ai été un petit peu déçu par "L'amour dure trois ans". Il serait faux de dire que je n'ai pas aimé ; mais, je demeure assez partagé.
On peut diviser "L'amour dure trois ans" en deux parties.
La première partie de "L'amour dure trois ans", m'a beaucoup plu. C'est un texte acide, sardonique, la critique sociale légère et grave en même temps, d'un homme désarçonné face à l'absurdité, face à la bêtise, face aux erreurs du monde dans lequel il vit. le ton apparemment léger ne réussit pas à le cacher : Frédéric Beigbeder met son mal-être tout entier dans cette première partie, et ça donne une première partie, étonnante, surprenante, qui rappelle un petit peu Houellebecq, mais avec un côté plus léger et plus désinvolte.
Hélas, la seconde partie ne suit pas. Elle n'est pas entièrement désagréable, c'est vrai. le style de l'auteur est facile à lire, fluide, si bien qu'on ne s'ennuie jamais vraiment. Mais, pourtant, je demeure convaincu, que pour écrire un bon livre, il faut une histoire ayant un minimum de consistance, c'est-à-dire une histoire ayant un minimum de l'originalité, capable de m'intéresser un minimum. Hors, autant dans la première partie, le propos de Frédéric Beigbeder était fort intéressant, autant l'histoire d'amour un peu fade que ledit Beigbeder met en scène dans sa deuxième partie, m'est apparue comme nettement moins digne d'intérêt. Elle m'a semblé manqué affreusement d'originalité et j'ai eu l'impression que Beigbeder a perdu de sa verve, dans cette histoire d'amour, somme toute, assez banale, qui ne m'a pas semblé cohérent, en accointance, avec le reste du livre, qu'elle tend à décrédibiliser.
L'intérêt de "L'amour dure trois ans" réside donc, à mes yeux, dans la critique de moeurs que Beigbeder, sur un ton léger et désinvolte, nous livre dans la première partie, et non pas dans l'histoire d'amour assez fade de la deuxième.
Un ressenti partagé, donc…
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« L'amour dure trois ans » est un de ces romans caustiques, lu avec plaisir tellement les turpitudes du protagoniste principal sont savoureuses.
C'est drôle même si l'ironie sur l'amour dans notre société laisse un goût amer. Honnêtement, chacun pourra retrouver à un moment ou à un autre, les travers de sa vie conjugale.
J'adhère à la vision et à l'humour désillusionné de Frédéric Beigbeder sur les choses de la vie. Il a un style bien à lui, très nombriliste, il n'invente rien mais je retrouve son sens des formules, ses scènes tragiques et comiques à la fois, sa critique sur la légèreté de notre société de consommation. Un vaudeville !
Lu en une après-midi à la plage sans aucune autre prétention que de passer un bon moment.

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Frédéric Beigbeder, l'homme qu'on adore détester

Non mais c'est vrai, en lisant son lire, c'est le genre de type qu'on adore détester. Un de mes amis était un peu comme cela d'ailleurs. Mais je ne sais pas pourquoi, j'arrivais à tout lui pardonner. Et c'est pareil, ici. C'est un salaud envers sa femme, un chiant envers sa maîtresse, un cynique pas croyable avec ses amis... Il nous colle des phrases toutes faites pendant deux cent pages en se plaignant. Et la première réflexion que je me suis faite, c'était clairement : "Et dire qu'il y'en a qui se font payer pour une thérapie alors qu'on doit en payer, nous, une fortune ! "

Oui, pauvre garçon à qui tout peut réussir mais qui se retrouve tellement malheureux. Enfin bon, par rapport aux malheurs du monde, il ne souffre que d'une égratignure très superficielle. Mais en même temps... En même temps, les malheurs tous personnels nous touchent et je ne sais pas vous. Mais moi, j'adore râler. Et je pense que l'auteur aussi. Et de pages en pages, en râlant de ces râleries, on se prend à sourire, à presque compatir et à apprécier ces pages entre deux gros livres


L'amour dure trois ans, la phrase réponse à tout

Oui, c'est un peu la facilité. Pourquoi tu es comme ça ? Parce que l'amour dure trois ans. Pourquoi es tu si cynique ? Parce que l'amour dure trois ans. Pourquoi peux tu être aussi .... Toujours la même réponse : Parce que l'amour dure trois ans. Cela devient une réponse universelle qu'on pourrait avoir envie de fredonner, de mettre sur la table à chaque fois qu'on nous enquiquine. C'est un refrain qu'on aime. C'est le même principe du : Mais pourquoi est-il aussi méchant ? Tout le monde connaît la réponse : Parce que ! Une fois que vous aurez accepté ce principe simple, vous comprendrez le comportement du héros tout au long du livre, capable des pires bêtises parce que l'amour dure trois ans.

Alors oui. il faut aimer cette écriture de sale gosse parfois un peu insupportable, cet espèce d'enfant gâté caractéristique de notre génération (du moins la mienne). Et Beigbeder nous marque à sa manière, il suffit d'ailleurs de voir le style pompeux que prend ma chronique. C'est un roman terrible que l'on prend, et cela passe ou pas. Personnellement, j'ai bien aimé. Parce que moi aussi je peux être une sale gosse et inventer des vérités universelles dans le style de l'amour dure trois ans.

En bref, un petit livre à prendre au quatrième degré pour que tout se passe bien. Vous adorerez détester l'auteur si vous avez mon humour caustique. Et puis de toutes façons, vous n'avez rien à dire : l'amour dure trois ans

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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J'avais commencé par lire "windows on the world" et j'avais beaucoup aimé. J'ai donc enchaîné avec "l'amour dure trois ans" et cela ne sera pas ma dernière lecture de cet auteur controversé.
Le style est pertinent, parfois mordant, que l'on aime ou que l'on n'aime pas.
Derrière toute cette provocation se cache un grand timide qui ne s'aime pas et ne se trouve pas beau, ce qui peut amener à faire preuve d'indulgence ceux qui seraient choqués par certains de ses propos parfois assez voire très crus.
J'ai trouvé qu'il y avait pas mal de vérité dans ses réflexions, même s'il a le chic pour tourner beaucoup de sentiments en dérision (sûrement en partie par pudeur car ça trop de sentimentalisme ne collerait pas à son image publique !).
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Je crois que Beigbeder on aime ou on n'aime pas, je ne sais pas dans quelle catégorie me positionner… Et encore que ce n'est même pas une question d'aimer ou pas… Frédéric Beigbeder m'énerve, il m'agace. Quand je le lis, je suis de mauvaise humeur et particulièrement avec ce roman là.

En même temps, il faut être complètement cinglée de lire ça pendant son voyage de noces. Malgré tout, je ne sais pas si je l'adore ou si je le hais. Il me fait quand même bien marrer. La frontière entre l'amour et la haine n'est-elle pas très mince ?!

Pour moi, jeune mariée, ce roman est d'un pessimisme à en crever.

Ce n'est pas l'amour dure 3 ans qu'il aurait fallu l'appeler mais plutôt “Je ne suis pas capable d'aimer plus de trois ans car je suis personnellement un gros égoïste gâté pourri qui fait des caprices de riches.”

L'histoire n'est pas très compliquée, elle est tirée de la vie de l'auteur qui nous explique sur une bonne centaine de pages que l'amour dure 3 ans en prenant comme arguments des faits tirés de sa propre expérience (donc rien de scientifiquement prouvé, Dieu merci !!)

Je suis diamétralement opposée à ce qui se dit dans ce livre mais en même temps, je trouve qu'il dit deux, trois choses assez vraies. Et puis j'avoue que j'aime son style, sa façon de décrire les choses et surtout son humour cynique me plaît bien. Il y a des petites phrases sympa du style :

La première année, on dit : «Si tu me quittes, je me TUE.»

La seconde année, on dit : «Si tu me quittes, je souffrirai, mais je m'en remettrai.»

La troisième année, on dit : «Si tu me quittes, je sabre le champagne!»

ou encore :

La première année, on achète les meubles.

La deuxième année, on déplace les meubles.

La troisième année, on partage les meubles.


Non, ce qui est vraiment insupportable, c'est cette espèce d'ambiance “de toute façon j'ai raison ; la vie c'est tout pourri ; que je suis malheureux moi…” alors que je vais juste tous les deux jours dans les plus beaux hôtels et les boites de nuit les plus chères de Paris. Les états d'âme des riches et leur faux problèmes me font bien rire…

Note positive : j'ai l'impression que l'histoire se termine bien entre Alice et Marc : durera t-elle plus de 3 ans ? Vous le saurez en arrivant au bout.. suspens suspens!

En gros :

Si vous êtes désespéré par vos histoires d'amour ratées, ne lisez pas ce livre, il pourrait conforter votre idée;

Si vous allez vous marier ou si vous venez de vous marier, ne lisez pas ce livre, il vous mettra de mauvais poil;

Si vous êtes d'accord avec ça, pas la peine de le lire c'est une perte de temps;

Si vous aimez Beigbeder et son style si particulier, vous l'apprécierez certainement;

Si vous êtes comme moi, un peu cinglée ou que vous préférez lire le livre avant de voir le film, foncez.
Lien : http://www.nola-tagada.fr/ca..
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L'amour dure trois ans est un de mes plaisirs coupables. Je suis presque honteux de dire que j'aime ce roman de Beigbeder. Et pourtant. Nous suivons Marc Marronnier qui apprend à gérer sa rupture.
Ce que j'aime dans ce livre, ce sont ses petites phrases percutantes qui font mouche ( ce que l'on pouvait trouver dans 99 francs). Lisez-le comme il faut le lire : sans prise de tête et avec plaisir !
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