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3.75/5   712 notes
Résumé :
« Il arrive toujours un moment où les hommes semblent attendre la catastrophe qui réglera leurs problèmes. Ces périodes sont généralement nommées : avant-guerres. Elles sont assez mal choisies pour tomber amoureux.
En 1940, à New York, un écrivain débutant nommé Jerry Salinger, 21 ans, rencontre Oona O’Neill, 15 ans, la fille du plus grand dramaturge américain. Leur idylle ne commencera vraiment que l’été suivant... quelques mois avant Pearl Harbor. Début 194... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (122) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 712 notes
Un ouvrage qui m'a complètement réconciliée avec son auteur. Acheté sur un coup de tête, simplement parce que le nom de Truman Capote apparaissait, je dois dire que je n'ai vraiment pas été déçue, loin de là...

Le lecteur découvre ici non seulement la vie (enfin du moins, en partie) de celle qui allait devenir la femme de Charles Chaplin, à savoir Oona O' Neil mais aussi, son aventure amoureuse avec celui que plus tard, nous connaîtrons sous le nom de J.D. Salinger (Jérôme de son prénom). Ce roman se déroule juste avant la Seconde guerre mondiale, que le lecteur vit en direct grâce aux lettres fictives que Jérôme envoie à Oona. Il y trouve aussi la vie mondaine d'une petite starlette extrêmement riche et la vie trépidante qu'elle menait entourée de ses amies et de celui qu'elle considéra longtemps comme étant son meilleur ami, à savoir mon très cher Truman Capote.
Bien plus qu'une simple autobiographie, cet ouvrage est avant tout un roman sur ce que Salinger aurait très bien ou dire à Oona et inversement, puis celui que tout le monde connaît sous le nom de Charlot lui dira par la suite. Une histoire d'amour, avortée et déchirante dans le premier cas et attendrissante et passionnée dans le second.
Une chronique sur la vie au front en parallèle de ce qui se passait à Hollywood et tout cela donne ce superbe ouvrage.

Accompagné de photographies d'époque, je dois saluer le brio de l'auteur qui s'est extrêmement bien renseigné sur chacun de ses protagonistes pour donner l'impression à son lecteur de vivre ses merveilleuses scènes, déchirantes pour certaines, en direct. A découvrir !
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Frédéric Beigbeder, s'aperçoit qu'il ne vit plus qu'à côté de personnes jeunes qui ont une génération de moins que lui et sa compagne est née l'année où il s'est lui-même marié. Il veut rester branché, et parle le « jeune », connaissant tout le répertoire de Rihanna, « je pensais sincèrement qu'en ne fréquentant que des adolescents qui parlaient de Robert Pattinson plutôt que de Robert Redford, j'allais vivre plus longtemps c'était du racisme antimoi. » P 19 (passionnant n'est-ce pas ?)
Se penchant sur l'étude des couples ayant une différence d'âge importante (plus de vingt et un ans selon sa liste), il va s'intéresser à son auteur préféré J. D. Salinger, qui publiera le roman culte « L'attrape coeur » et sa rencontre avec Oona O'Neill, fille du célèbre Eugène O'Neill, qui a quitté le domicile conjugal quand elle avait deux ans, ce dont elle ne se remettra jamais.
Quand ils se rencontrent, Oona a quatorze ans et demi et lui dix-huit. Entourée de ses deux copines, richissimes aussi, Gloria Vanderbilt et Carol Marcus, on les appelle « le Trio des héritières »… les premières « it-girls » de l'histoire du monde occidental, cachées derrière un rideau de fumée », avec Truman Capote en chaperon, elles passent les nuits à faire la fête, l'alcool coulent à flots, les cigarettes aussi dans des établissements de luxe dont le fameux Stork Club où ils dansent et papotent pendant des heures …
Jerry tombe amoureux fou d'Oona, ils échangent des baisers, ils dorment ensemble, elle se laisse caresser mais ne va pas plus loin, ce qu'il accepte… il est complexé en face de ces jeunes milliardaires oisifs, elle est même élue « reine de l'année ??????
Mais la guerre est là, Jerry s'engage alors qu'Oona commence déjà à s'éloigner de lui, il va débarquer en Normandie alors qu'elle part jouer les starlettes à Los Angeles où elle rencontre Charlie Chaplin et je vous laisse découvrir la suite…

Ce que j'en pense :

Frédéric Beigbeder imagine les échanges épistolaires entre Jerry à l'entraînement puis au front et Oona et son mariage, et les lettres en fait sont assez bien tournées. L'exercice est à ce niveau-là est plutôt réussi.
Il décrit aussi très bien le débarquement en Normandie, la boucherie, la mer rouge de sang, mais aussi le temps qu'ils ont mis pour arriver en Allemagne avec des jours et des jours perdus dans la forêt avec la bataille de Hürtgen, « située à la frontière entre la Belgique et l'Allemagne, au sud-est d'Aix-la-Chapelle, la forêt de Hürtgen fut surnommée par les soldats l'usine de viande », bataille qui est « une erreur stratégique du commandement américain aujourd'hui reconnue par les historiens » , la découverte des camps, les déportés faméliques… la vision de l'horreur alors que pendant ce temps, Oona sirote des cocktails, nage dans la piscine de la grande villa de Chaplin, fait des enfants. Ils sont aux antipodes tous les deux.
L'auteure nous fait aimer son écrivain favori, Salinger dont il connait bien l'oeuvre (le héros de l'attrape coeur ressemble beaucoup à Frédéric Beigbeder entre parenthèse) ; on découvre Jerry derrière J. d'Salinger, l'être hypersensible, mal dans sa peau et sa conduite pendant la guerre, les nouvelles qu'il publie à partir du front. C'est un personnage attachant, fragile mais sympathique, qu'on a envie de protéger alors qu'Oona est plutôt horripilante dans son genre.
C'est le premier roman de Frédéric Beigbeder que je lis. le personnage public, écrivain passionné de cinéma m'amuse certes mais dans un roman, c'est très irritant et j'ai eu très envie de donner une paire de claque à cet ado qui n'a pas envie (ou a peur) de vieillir.
Il aurait pu faire, un roman bien meilleur s'il était resté plus en retrait, mais son but était, en fait, de comparer le couple Oona-Charlie et son propre couple pour expliquer sa théorie. C'est d'autant plus dommage que l'écriture est assez belle, il y a des phrases superbes, des fulgurances parfois et une sorte de prémonition, sur la nécessité d'une nouvelle guerre mondiale pour diminuer la population de la planète, l'attentat de Charlie Hebdo semble lui donner raison.

Note : 7/10 pour m'avoir donné envie de feuilleter à nouveau « L'attrape coeur que j'ai lu il y a un ou deux ans.


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Beigbeder clame haut et fort sont admiration pour Salinger. Logique donc qu'il en face un livre. Comme souvent chez lui, il faut aussi parler de l'écrivain branché (lui même), fêtard, qui à du mal à accepter que les belles années commencent a être derrière lui. Alors oui c'est un poil fatiguant de lire cela, et n'a pas un grand intérêt.
Pourtant Beigbeder, et c'est la aussi le paradoxe peut être aussi passionnant lorsqu'il ne se regarde pas le nombril. L'histoire entre Salinger et Oona (fille d'Eugène O'Neill) en est la preuve. Et même si au final, le roman est inégal, on ne peut s'empêcher d'avouer que ce « Oona et Salinger » possède de vrais bons moments. Beigbeder en sale garnement arrive à nous rouler une nouvelle fois. Pas si mal !
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Frédéric Beigbeder aime parler de lui et ce qu'il raconte n'est pas forcément intéressant. On se moque de savoir qu'il préfère les filles jeunes aux femmes de son âge – il n'est pas le seul, de loin s'en faut –, on se fiche de son comportement de vieux c… qui adopte un langage « jeune », et on regrette d'avoir acheté ce livre (par cher, une occasion chez Gibert) pour lire les élucubrations séniles d'un pseudo écrivain.

Mais, il y a un mais, tout ce baratin mondain vise à introduire un auteur auquel Frédéric Beigbeder s'identifie et admire, J. D. Salinger. A partir de lettres réelles ou fictives, il raconte l'amour contrarié de l'auteur de L'attrape-coeurs pour Oona O'Neill (qui épousera finalement Charlie Chaplin), fille du prix Nobel de littérature, Eugène O'Neill, et surtout, il dépeint l'horreur de son débarquement en Normandie. Et là il fait mouche.

Même s'il avoue, un peu naïvement au début du livre, qu'un auteur se doit de marquer les esprits et forcer le trait, Frédéric Beigbeder, en racontant la guerre de Salinger, fait comprendre et ressentir, avec quelques phrases qui ne manquent pas de puissance, pourquoi la guerre est un traumatisme insurmontable pour celui qui l'a vécue. Salinger, devenu agoraphobe et misanthrope, a habité, après la guerre et jusqu'à sa mort, dans une ferme au milieu de la forêt, un lieu retranché du monde.
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Emouvant et beau livre que ce « Oona & Salinger » de Frédéric Beigbeder, que je viens de refermer. Je crois que c'est l'un des livres que j'ai mis le plus de temps à lire non pas parce qu'il ne me plaisait pas, mais parce qu'après en avoir dévoré plus de la moitié d'un coup, j'ai voulu le faire durer, fondre comme une confiserie dans la bouche.

Car l'ouvrage, qui pourrait paraître n'être qu'une sucrerie, seulement centré sur une histoire d'amour à sens unique supplantée par une autre histoire d'amour, qui s'ouvre sur une introduction où l'auteur raconte son refus de vieillir, justifiée et expliquée par « L'Attrape-coeur » de Salinger, le tout saupoudré à nouveau par des aphorismes plus ou moins autocentrés (mais très intéressants) du même auteur lors de ses vagabondages, va bien au-delà : une fois la couche de sucre traversée, l'ouvrage se révèle assez profond, et se dévoile dans toute sa subtilité et surtout sa sensibilité.

Si au départ, le sujet principal est la brève relation entre Jerry Salinger et Oona O'Neill, celui-ci restant subjugué par celle-là toute sa vie, avec la même intensité, malgré la distance qui les séparera toujours, physique d'abord (elle se refusera toujours à lui), géographique et sentimentale ensuite (elle le quitte alors qu'il est parti faire la guerre en Europe pour épouser Charlie Chaplin, de 36 ans son aîné. Salinger continuera à lui envoyer des lettres pendant un certain temps), il en change ensuite pour adopter plusieurs formes.

Celle d'un remarquable roman de guerre, d'abord. Frédéric Beigbeder reconstitue le débarquement, et les différentes batailles qui ont suivi la libération de la France avec toute sa brutalité et son atrocité (pour citer quelques exemples, la chute du premier rang de soldats drogués, pour enlever toute peur, sur les plages normandes, dont les vagues sont restées rouges pendant plusieurs jours ; le comportement inadmissible de certains GI's ; les combats inutiles, qui ont conduit à une boucherie, dans le froid insoutenable de la forêt allemande) ainsi que les traumatismes, en premier lieu chez Salinger, qui en ont été la conséquence, et qui ont d'ailleurs conduit ce dernier, en partie, à se retirer (« Ce qui provoque le traumatisme du vétéran, ce n'est pas l'indifférence ni le manque de reconnaissance, c'est que la vie a continué. de retour à New York en 1946, Jerry fut effondré de revoir le gros portier de son immeuble promener son chien tous les jours comme il le faisait avant la guerre. Ainsi les gens avaient continué de manger leur breakfast, de faire leurs courses chez l'épicier du coin, et de promener leur toutou autour du pâté de maisons. le décalage, voilà la cause principale de la dépression du combattant. La vie a suivi son cours, c'est pour cette vie qu'ils se sont battus (…). Si Salinger a quitté New York, c'est parce qu'on ne le laissait plus rentrer nulle part. Adolf Hitler a eu la même amertume de vétéran traumatisé à partir de 1919. Démobilisé et défait, frustré et désoeuvré, vaincu et loser, Jerry s'est enfui pour ne pas devenir dictateur »).

Un roman à thèse, ensuite (que l'on appréciera ou pas). Beigbeder est catégorique : « Je ne comprends pas pourquoi les hommes mûrs attirés par la chair fraîche choquent certaines personnes alors que c'est le couple idéal prôné par Platon dans « le Banquet ». On croit que les vieux libidineux sont attirés par des seins fermes et des cuisses fuselées alors que c'est la bonté qui les excite le plus (ce qui n'est pas incompatible avec les seins fermes et les cuisses fuselées). La gentillesse est la drogue des pépères pervers. Avec l'idée de façonner. L'homme a besoin de se sentir important depuis que la femme s'est libérée de lui ».
Cette thèse sera close par une intéressante mise en abyme : l'hommage de l'auteur à sa femme (plus jeune que lui, en sera-t-on étonné ?), nouveau moment de grâce et de délicatesse, fait à petites touches, et qui vaut d'être mentionné car il place ce « Oona et Salinger » loin des premiers ouvrages de l'auteur, plus cyniques et superficiels.
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critiques presse (5)
Chatelaine
15 octobre 2014
On le lit pour l’autodérision, que Beigbeder manie avec brio en se mettant en scène pour ensuite s’effacer devant ses personnages, plus grands que nature.
Lire la critique sur le site : Chatelaine
Bibliobs
05 septembre 2014
En racontant les autres, Beigbeder se raconte. L'exercice est périlleux. Mais le destin des personnages, que tout aurait pu réunir et que tout finit par opposer, tire le roman vers le haut: la grande histoire d'Oona et Jerry n'a jamais eu lieu. L'amour est parfois aveugle.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Lexpress
26 août 2014
De ce matériau très riche, Beigbeder tire un récit fluide et bien documenté. Evidemment, il ne peut s'empêcher de "beigbedériser" le tout, pour le meilleur et pour le pire.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LesEchos
25 août 2014
Frédéric Beigbeder a réussi son coup, même si on se serait volontiers passé des pages finales, dans lesquelles le barbu de Guéthary met en scène son propre coup de foudre genevois pour une très jeune femme.
Lire la critique sur le site : LesEchos
LeSoir
18 août 2014
Cinq ans après «Un roman français», l’écrivain revient avec un excellent «Oona & Salinger». Mûr et assagi.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Citations et extraits (194) Voir plus Ajouter une citation
Ce qui provoque le traumatisme du vétéran, ce n’est pas l’indifférence ni le manque de reconnaissance, c’est que la vie a continué. De retour à New York en 1946, Jerry fut effondré de revoir le gros portier de son immeuble promener son chien tous les jours comme il le faisait avant la guerre. Ainsi les gens avaient continué de manger leur breakfast, de faire leurs courses chez l’épicier du coin, et de promener leur toutou autour du pâté de maisons. Le décalage, voilà la cause principale de la dépression du combattant. La vie a suivi son cours, c’est pour cette vie qu’ils se sont battus (…). Si Salinger a quitté New York, c’est parce qu’on ne le laissait plus rentrer nulle part. Adolf Hitler a eu la même amertume de vétéran traumatisé à partir de 1919. Démobilisé et défait, frustré et désœuvré, vaincu et loser, Jerry s’est enfui pour ne pas devenir dictateur.
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L'amour naît d'une caresse involontaire, d'un dérapage incontrôlé. C'est comme quand on parle à quelqu'un au téléphone : la personne est là sans être là. L'amour c'est faire semblant de s'en foutre alors qu'on ne s'en fout pas. C'est se chercher sans se trouver. Ce petit jeu, s'il est bien pratiqué, peut occuper toute une vie.
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Les clients du Stork Club élisaient chaque année une « Glamour Girl » et elle faisait partie de la liste des finalistes. Elle n’avait rien demandé et c’était aussi à cause de cette bêtise que son père ne lui adressait plus la parole. Doit-on considérer comme un honneur d’être « Miss Boîte à la mode » ? Non. Doit-on refuser cette distinction comme si elle avait la moindre importance ? Non plus. Voilà le genre de dilemmes qu’affrontait la jeunesse dorée new-yorkaise en 1940, pendant qu’un drapeau rouge et blanc à croix gammée flottait en haut de la tour Eiffel. P 44
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C’est alors qu’Oona sourit pour la deuxième fois. Quand Oona souriait, les paupières mi-closes, on n’entendait plus le brouhaha. C’était comme si quelqu’un avait baissé le volume du reste du monde. En tout cas, c’est ce que Jerry ressentait. P 41
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Le coup de foudre existe, il a lieu tous les jours, à chaque arrêt d'autobus, entre des personnes qui n'osent pas se parler. Les êtres qui s'aiment le plus sont ceux qui ne s'aimeront jamais.
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Vidéo de Frédéric Beigbeder
L'écrivaine et philosophe Marianne Chaillan a répondu au décalé et intimiste Questionnaire de Trousp, autant inspiré par celui de Proust que des questions de Bernard Pivot. Site Internet: https://trousp.ch/
0:00 Introduction 0:14 L'amour qui liait Marc Antoine et Cléopâtre en 41 av. J.-C. est-il le même amour qu'il lie aujourd'hui Jay Z et Beyoncé? 2:13 Si votre maison brûle, qu'aimeriez-vous sauver en premier? 6:24 Avec quel écrivain ou philosophe décédé, ressuscité pour une soirée, aimeriez-vous boire une bière au coin du feu? 09:59 Quelle qualité préférez-vous chez L'Homme? 12:02 Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous qu'il vous dise, après votre mort? 13:00 Que pensez-vous de cette citation? «Dans la vie on n'a qu'un seul grand amour et tous ceux qui précèdent sont des amours de rodage et tous ceux qui suivent sont des amours de rattrapage.» Frédéric Beigbeder 16:26 Que pensez-vous de cette citation? «L'amant est toujours plus près de l'amour que de l'aimée.» Jean Giraudoux 17:33 Si vous pouviez résoudre un problème dans le monde, lequel choisiriez-vous? 19:47 Peut-on tomber amoureux sur Tinder? 24:48 Qu'est-ce qui vous rend heureuse? 27:29 Quel mot vous inspire le plus de douceur? 27:29 Quel mot vous inspire le plus de douceur? 28:50 Comment imaginez-vous les années 2050? 30:59 Remerciements
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