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EAN : 9782246812616
300 pages
Grasset (03/01/2018)
  Existe en édition audio
3.14/5   381 notes
Résumé :
« La vie est une hécatombe. 59 millions de morts par an. 1,9 par seconde. 158 857 par jour. Depuis que vous lisez ce paragraphe, une vingtaine de personnes sont décédées dans le monde – davantage si vous lisez lentement. L’humanité est décimée dans l’indifférence générale.

Pourquoi tolérons-nous ce carnage quotidien sous prétexte que c’est un processus naturel ? Avant je pensais à la mort une fois par jour. Depuis que j’ai franchi le cap du demi-siècl... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (78) Voir plus Ajouter une critique
3,14

sur 381 notes

Dernier roman de Frédéric Begbeider, on sent dès les premières pages que l'il a retrouvé une partie de son punch, punch qui avait disparu progressivement dans ses livres précédents, en particulier dans Oona & Salinger.

Il n'est jamais aussi fort que lorsqu'il se met en scène dans ses romans.

On s'ennuie cependant un petit peu au fur et à mesure du roman malgré quelques tournures percutantes qui nous rappellent que c'est Begbeider qui écrit.

Au final un roman agréable à lire sans être grandiose.


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Ce que j'ai ressenti:

"La mort est une image fractale: on plonge dans une figure mathématique qui se démultiplie à l'infini."

Si la perspective de l'immortalité vous branche, Frédéric Beigbeder se fera votre guide dans cette quête incroyable, et Une vie sans fin, prend soudain des airs de vérités stupéfiantes. Derrière une peur atroce de son extinction, il explore toutes les options dont la science dispose pour enrayer un phénomène irrévocable, avec une tendresse touchante. Un homme revenu de ses frasques, effrayé, plus sage, amoureux et père aimant, qui veut tenir une promesse utopiste faite à sa fille: celle de ne pas mourir…S'ouvre ainsi des voyages de par le monde, et des rencontres totalement incroyables: Une expédition aux frontières du réel…

« La mort est un truc de paresseux, il n'y a que les fatalistes pour la croire inéluctable. »

Ce que je retiendrais de cette lecture, c'est la folle avancée de la science et mes éclats de rires. J'ai adoré l'humour de cet homme, et c'était un sacré baume en voyant les vertigineuses possibilités aux limites très floues de la morale, qui dépassent carrément la science-fiction. L'auteur nous ouvre un espace très privé des chercheurs, où le transhumanisme s'invite à la table, où leurs projets deviennent fous presque insensés, il met la lumière sur leurs travaux en cours et les futures possibilités pour la santé…Les recherches sur l'ADN, les études de pointes des gènes et du sang, les essais de greffes et des implants: toutes ses expériences donne quelque peu le tournis, surtout que l'on sait qu'elles ne sont pas toutes légales à l'heure d'aujourd'hui, mais seront bel et bien le futur de demain…Une virée très enrichissante, mais avec l'impertinence de ce Monsieur Beidbeder en prime, cela donne un cocktail explosif détonnant pour encore plus de plaisir de lecture!

"Aurais-je perdu le goût du vide?"

Pour une première découverte de cet auteur, c'est une belle surprise! J'ai eu mon compte d'émotions fortes entre rires, douceur, et frissons. Flirtant étrangement entre fiction et science-fiction, cette lecture lève le voile sur une infinité de possibilités futures pour troubler la fatalité de la mort, et c'est fascinant! Souhaitons à cet homme, un poil névrosé mais terriblement touchant, le succès d'Une vie sans fin

"Depuis que chaque être humain est un média, tout le monde veut exercer cette domination sur son prochain. Partout."

Meilleurs moments du livre:

-La théorie pertinente sur le Selfisme. Frédéric Beigbeder m'a bluffée par tant de perspicacité sur ce phénomène de société actuel, qu'il illustre d'exemples et d'arguments avec une grande intelligence.
-Les listes glissées dans l'intrigue qui viennent rajouter une touche de fraîcheur décalée.


Ma note Plaisir de Lecture fee clochette 8/10
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Très partagée sur cette lecture. le début m'a vraiment emballée : rythme, pertinence des réflexions (la théorie du selfisme façon Beigbeder vaut son pesant de likes), humour… enfin, je me voyais déjà brandir une foultitude d'étoiles à grand renfort de compliments dithyrambiques, et puis…

Et puis, je me suis lassée.

Lassée de ces visites et déplacements incessants de cliniques en professeurs, de la mise en scène de sa vie, de ce côté people et un peu bobo, qui m'a semblé souvent présent pour contrebalancer un discours qu'il craignait peut-être un peu trop sérieux.

Et pourtant, le sujet est intéressant et on ne peut pas reprocher à Frédéric Beigbeder de n'avoir pas su le développer. Il colle tout à fait aux questionnements que chacun peut avoir face au rendez-vous avec la mort qui semble forcément plus proche à 50 balais qu'à 20 printemps, aux enjeux de la science (et de la finance) face aux balbutiements du transhumanisme. Enfin, balbutiements… Certaines options et recherches, éthiquement condamnées et légalement interdites chez nous, se développent ailleurs et risquent bien de changer la donne de nos sociétés dans quelques décennies.

"Tel était le rêve des biotechnogénéticiens : composer une espèce, comme un musicien compose une symphonie".

Le fossé entre les 10 % les plus friqués de la planète qui pourront avoir accès aux bienfaits de ces découvertes et les 90 % des autres (vous et moi) n'a pas fini de se creuser… bon, ça, ce n'est qu'un avis personnel.

"Il fallu rapidement créer de nouveaux collèges pour les « sur-enfants » dont les notations n'étaient pas mesurables avec les moyens d'évaluation ordinaires.
(…)
La suite n'était pas compliquée à prévoir : le génocide des sous-hommes par les machines biologiques était indispensable pour régler le problème de la surpopulation et du réchauffement climatique".

En conclusion, donc, si vous adorez Beigbeder, peut-être le trouverez vous plus sérieux (c'est qu'il arrive quand même à grandir, le bougre), mais cela ne vous empêchera pas de le suivre avec plaisir dans sa recherche du Graal (la vie éternelle) ; et si comme moi, vous n'êtes pas forcément fan du Monsieur, sans pour autant le détester, vous passerez malgré tout de bons moments à la lecture de ce livre et si son côté « moi-je » ne vous dérange pas, ce sera peut-être un sans faute.

Mais dans tous les cas, vous rirez beaucoup ! Et n'est-ce pas un atout précieux face à la perspective d'une vie sans fin ?
Lien : https://page39web.wordpress...
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Une vie sans fin, un puits sans fond, un ennui insondable, un livre sans intérêt… Bref, vous l'aurez compris, ce Beigbeder et moi ça fait pouah ! Et pourtant, sortant tout juste d'une “pause lecture” assez conséquente, je pensais naïvement avec cet auteur m'y remettre de façon légère, l'air de rien, finger in the nose, tranquille peinard, à la fraiche, décontractée du gland (bon ok je sais, j'exagère, mais quoi alors à la fin, on n'a plus le droit de se marrer un peu ?)

Quoi qu'il en soit, rien ne s'est passé comme prévu et puisqu'il faut bien parfois appeler un chat un chat, je vous le dis franchement, je me suis fait bien bien (mais bien) chier avec ce roman. Et c'est rien de le dire... Au début (genre les 5 premières pages, pas plus) j'ai pensé que tout allait glisser et m'entraîner vers un petit truc à la Beigbeder comme j'aime bien de temps en temps, états d'âme, bulles de champagne, poudre blanche et reflet dans le caniveau. J'ai vite déchanté mais j'ai quand même tiré ma peine jusqu'au bout et accompagné l'auteur dans sa quête d'immortalité. Eh oui, ça y est, ce cher Frédéric décide d'arrêter de se foutre en l'air et, tel un bon petit soldat bobo-bio, il se lance dans un mode de vie ‘healthy' à base de jus d'épinard, poudre de spiruline, graines de chia et cours de pilates. Ouais attention, je vous préviens, on entre ici dans le monde merveilleux du sans gluten vegan sans sel sans sucre sans tabac sans alcool sans gras et sans OGM. Pour en savoir plus sur le sujet, n'hésitez pas à consulter n'importe quel magazine de presse dite “féminine” (ai-je besoin de dire ce que je pense de cette appellation ?) de n'importe quel mois et de n'importe quel pays, je suis certaine que le mot “healthy” y figure au moins une fois à chaque fois. Youpi j'ai envie de dire (pour Beigbeder), son livre est peut-être supra chiant mais au moins il est pile dans la tendance.

Ok d'accord avec ce blabla green detox j'exagère un peu (encore) mais c'est pour vous poser le décor. Alors pour résumer sans blablater, voici le pitch : FB devient père une seconde fois et prend soudainement conscience de sa mortalité. Avec sa fougue habituelle il décide de lutter contre l'inéluctable et se lance dans un tour du monde à la rencontre des plus imminents spécialistes du jeunisme. Chirurgiens, chercheurs, professeurs, docteurs, tout ce que vous voulez. Et chacun y va de son petit couplet scientifico-savant, vulgarisé certes mais néanmoins mortellement ennuyeux. Un comble n'est-ce pas quand on parle de quête d'immortalité ?
Donc voici un bon conseil - le mien en l'occurence - si vous voulez vivre plus longtemps (ou moins perdre votre temps en tout cas), ne lisez pas ce livre. Oui c'est facile comme pirouette mais je suis fatiguée du cerveau en ce moment (c'est vrai en plus, ma dernière prise de sang révèle que je suis au bord de l'anémie et le complément en fer que m'a prescrit mon médecin me rend malade, yeah c'est la fête ^^). Pour finir, j'espère sincèrement que ce n'est pas avec ce livre que Beigbeder espérait devenir immortel...
Lien : https://tracesdelire.blogspo..
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Livre lut entre mes années Grizzly de Doug Peacock et si c'est un homme de Primo Levi. C'est dire si je me suis retrouvé dans des registres de préoccupations aux antipodes. Mais même si cela a rendu le livre un peu futile par moments, ça ne lui a en rien retiré ses qualités en faisant office de "pause récréative".

Notre Narrateur bling-bling, animateur télé déganté, entame sa crise de la cinquantaine, il se sent diminué et commence à compter les années théoriques qui le séparent du trépas. Il lui en reste peu en définitive. Il se met donc en quête d'une solution pour acquérir la vie éternelle. Pour cela, il prend une année Sabbatique et rencontre tous les plus grands spécialistes du milieu médical, accompagné de sa fille de 10 ans qui a des prédispositions intellectuelles précoces (normal c'est sa fille). Cette petite qui tombe amoureuse de son robot multimédias sert aussi à faire le lien entre les hommes et la technologie de plus en plus présente dans notre quotidien et dont on ne peu presque plus se passer sans être pris pour un homme des cavernes.

Ainsi, la réalité et la fiction se mélangent dans un texte agréable à lire, avec beaucoup d'humour ce qui ne le rend pas prétentieux (ce que je craignais avant la lecture), et très documenté. Car il s'avère que l'auteur à réellement fait un travail pour rassembler des recherches qui ne sont pas dénuées d'intérêt (qu'on soit d'accord avec ou pas), car elles apportent une crédibilité à l'ouvrage et laissent entrevoir la possibilité d'un futur possible à deux vitesses. En effet, Frédéric Beigbeder nous projette dans un monde dominé par ceux qui pourront accéder à une vie étendue (les riches) cela nécessitant l'asservissement du reste de la population (misère c'est toujours sur les pauvres gens que tu t'acharnes...) dont vous pourrez découvrir le procédé dans le livre.

L'auteur est comme souvent toujours très présent dans son oeuvre, occupant le personnage principal mais il le fait avec talent mêlant encore une fois la fiction et s'inspirant de sa vie personnelle.

Après avoir Windows on the world et un Roman Français, je n'ai pas été déçu par ce dernier livre bien écrit.
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critiques presse (7)
LaPresse
20 février 2018
Dans son nouveau roman Une vie sans fin, l'auteur Frédéric Beigbeder mène une enquête journalistique sur les avancées scientifiques qui permettront bientôt de prolonger notre vie.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeMonde
13 février 2018
L’écrivain et noceur public vieillit. Il signe en conséquence « Une vie sans fin », 350 pages de « selfisme » et de « bullshit métaphysique ».
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeFigaro
19 janvier 2018
L'éternelle jeunesse n'est plus un sujet pour auteur fou de science-fiction, c'est devenu sinon une réalité, du moins une promesse technologique. Frédéric Beigbeder l'a testée.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LePoint
17 janvier 2018
Dans « Une vie sans fin », le Prix Renaudot 2009 raconte un homme qui essaie tout ce que la science propose pour vaincre la mort.
Lire la critique sur le site : LePoint
LaLibreBelgique
10 janvier 2018
L’excellent roman, "Une vie sans fin" emmène le lecteur dans les meilleurs laboratoires du monde qui veulent "tuer la mort". Frédéric Beigbeder y mêle ses considérations narcissiques et ses angoisses de jeune père.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeFigaro
08 janvier 2018
Dans Une vie sans fin, le romancier et chroniqueur littéraire du Figaro Magazine décrit un monde dans lequel l'éternelle jeunesse n'est plus un rêve mais (presque) une réalité.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Actualitte
04 janvier 2018
Les fans y retrouveront ce qu’ils aiment dans le style – pourtant ni affiné ni plus efficace – les autres comprendront mal où ce roman les emporte. Il manque de cette magie d'antan, comme si Beigbeder imitait Beigbeder.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (104) Voir plus Ajouter une citation
— Papa, j’ai pas envie que tu meures... Comme il est délectable de retirer sa carapace... Cette fois c’était moi qui m’embuais en réfugiant mon nez dans la douceur de son shampooing à la mandarine et au citron vert. Je ne comprenais toujours pas comment un homme aussi laid avait pu enfanter une fille aussi jolie.
— T’inquiète pas chérie, lui ai-je répondu, à partir de maintenant, plus personne ne meurt.
Nous étions beaux à voir, comme souvent les gens tristes. Le malheur embellit le regard. Toutes les familles heureuses se ressemblent, écrit Tolstoï au début d’Anna Karénine, mais il ajoute que chaque malheur est unique. Je ne suis pas d’accord : la mort est un malheur banal. Je me suis éclairci la gorge comme le faisait mon grand-père militaire quand il sentait qu’il était temps de rétablir l’ordre dans sa maison.
— Mon amour, tu te trompes complètement: certes, les gens, les animaux et les arbres mouraient pendant des millénaires, mais à partir de nous, c’est terminé.
Il ne me restait plus qu’à tenir cette promesse inconsidérée.
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Ma génération est passée en un clin d’oeil de l’inconséquence à la paranoïa. J’ai l’impression que le changement a eu lieu en une nuit. Soudain, tous mes potes destroy des années 80 ne jurent plus que par la nourriture bio, le quinoa, le véganisme et les randonnées à vélo. Une sorte de GGBG (Gigantesque Gueule de Gois Générationnelle) s’est emparée de nous. Plus mes amis étaient foncedés dans les toilettes du baron il y a vingt ans plus ils me donnent des leçons d’hygiène de vie et de santé aujourd’hui. C’est d’autant plus surréaliste que je ne l’ai pas vu venir! J’étais peut-être dans un trou noir avec mes divorces et mes émissions de télé, je croyais qu’il était encore cool de se droguer avec des escort girls, je n’avais pas vu le monde changer autour de moi. Des mecs qui terminaient dans le caniveau à huit heures du mat sont devenus des ayatollahs des légumineuses, et mes anciens dealers, des apôtres de la marche en montagne chaussés de croquenots North Face. Tout d’un coup, si tu allumes une cigarette tu es un assassin suicidaire; si tu commandes une caïpirovska, un déchet puant. T’as pas lu Sylvain Tesson? Pauvre de toi. C’est leur passé qu’ils engueulent. Même Sylvain a failli crever à force de grimper bourré sur les toits. Arrêtez d’en faire un moine écologiste ! Tesson est comme moi : un alcoolique russophile qui a peur de crever.
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Ma résurrection a commencé à Paris, dans le quartier des attentats, le jour d’un pic de pollution aux particules fines. J’avais emmené ma fille dans un néo-bistrot nommé Jouvence. Elle mangeait une assiette de saucisson de bellota et je buvais un Hendrick’s tonic concombre. Nous avions perdu l’habitude de nous parler depuis l’invention du smartphone. Elle consultait ses WhatsApp pendant que je suivais des top-models sur Instagram. Je lui ai demandé ce qu’elle aimerait le plus comme cadeau d’anniversaire. Elle m’a répondu : « Un selfie avec Robert Pattinson. » Ma première réaction fut l’effarement. Mais à bien y réfléchir, dans mon métier d’animateur de télévision, je réclame aussi des selfies. Un type qui interroge des acteurs, des chanteurs, des sportifs et des hommes politiques devant des caméras ne fait rien d’autre que de longues prises de vue à côté de personnalités plus intéressantes que lui. D’ailleurs, quand je sors dans la rue, les passants me réclament une photo en leur compagnie sur leur téléphone, et si j’accepte volontiers, c’est parce que je viens d’accomplir exactement la même démarche sur mon plateau entouré de projecteurs. Nous menons tous la même non-vie ; nous voulons briller dans la lumière des autres. L’homme moderne est un amas de 75 000 milliards de cellules qui cherchent à être converties en pixels.
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- Ici à New-york, Joef Boeke, de Rockefeller University, est en train de fabriquer un chromosome humain entier. il prend 4 bases de l'ADN et les assemble avec une imprimante à partir de produits chimiques de base. Il a redessiné un chromosome de levure, il l'a remis dans la levure et tout fonctionne. Il veut maintenant synthétiser un chromosome humain.
- C'est quoi l'intérêt?
- Oh, rien de spécial: remplacer la nature.
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- L’ADN est de l’information. Les lettres A, C, G et T sont comme le 0 et le 1 de la numérisation. Chaque base pourrait correspondre à deux bits qui conservent de l’information. Or on sait imprimer l’ADN, on sait copier un gène par synthèse chimique. Notre labo étudie comment le faire pour moins cher. Nous avons déjà divisé par un million le coût de cette synthèse. Ce qui signifie que vous pouvez prendre n’importe quoi : un film, un livre, une musique (ce ne sont que des 0 et des 1) et le transférer sur l’ADN : chaque 0 sera un A ou un C et chaque 1 correspondra à un G ou un T. On se servira de l’ADN pour stocker toute la culture.
-Au lieu d’emmagasiner l’info sur une puce électronique, on la stockera dans des cellules ?
-J’ai pensé à une pomme pour le côté « fruit de la connaissance ». Le stockage sur ADN est un million de fois plus petit. Il ne consomme pas d’énergie pour copier. On peut conserver toute l’histoire culturelle du monde dans la paume de votre main. Tout Wikipédia dans une goutte d’eau. On pourrait aussi la placer dans votre cerveau pour vous rendre très intelligent et érudit. Aucun disque dur ne fonctionne 700 000 ans. L’ADN, oui.
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L'écrivaine et philosophe Marianne Chaillan a répondu au décalé et intimiste Questionnaire de Trousp, autant inspiré par celui de Proust que des questions de Bernard Pivot. Site Internet: https://trousp.ch/
0:00 Introduction 0:14 L'amour qui liait Marc Antoine et Cléopâtre en 41 av. J.-C. est-il le même amour qu'il lie aujourd'hui Jay Z et Beyoncé? 2:13 Si votre maison brûle, qu'aimeriez-vous sauver en premier? 6:24 Avec quel écrivain ou philosophe décédé, ressuscité pour une soirée, aimeriez-vous boire une bière au coin du feu? 09:59 Quelle qualité préférez-vous chez L'Homme? 12:02 Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous qu'il vous dise, après votre mort? 13:00 Que pensez-vous de cette citation? «Dans la vie on n'a qu'un seul grand amour et tous ceux qui précèdent sont des amours de rodage et tous ceux qui suivent sont des amours de rattrapage.» Frédéric Beigbeder 16:26 Que pensez-vous de cette citation? «L'amant est toujours plus près de l'amour que de l'aimée.» Jean Giraudoux 17:33 Si vous pouviez résoudre un problème dans le monde, lequel choisiriez-vous? 19:47 Peut-on tomber amoureux sur Tinder? 24:48 Qu'est-ce qui vous rend heureuse? 27:29 Quel mot vous inspire le plus de douceur? 27:29 Quel mot vous inspire le plus de douceur? 28:50 Comment imaginez-vous les années 2050? 30:59 Remerciements
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