Windows on the World

Un peu déçu par ce livre : l'histoire des gens coincés dans la tour n'est pas particulièrement émouvante ou éclairante, les personnages et les situations manquent de profondeur, et les digressions narcissiques de Beigbeder n'apportent rien au récit.

Pour résumer, les livres dont il n'est pas le héros principal ne lui réussissent pas. Malgré le thème choisi, il faut toujours qu'il parle de lui. Au final, ça donne un drôle de mélange pour un livre pas vraiment réussi.

Trop de bonnes critiques sur ce bouquin qui est une toute petite chose sans grand intérêt...

Si vous cherchez dans les livres autre chose qu'un loisir alternatif à une soirée télé, passez votre chemin!

Obsédé par l'affreux destin des victimes du World Trade Center, j'ai été tenté de lire ce roman en Septembre 2018. Mais j'ai commis une erreur. En fait, le personnage principal du livre, c'est… Frédéric Beigbeder lui-même. Il se met en avant avec complaisance. Il nous donne son opinion sur tous les sujets: sur le 11 Septembre, mais aussi sur l'Amérique, sur l'Occident en général, etc... De plus, il prend plaisir à évoquer sa vie privée - quoique nous ne lui ayons absolument rien demandé ! Ce personnage est très encombrant, à la fois péremptoire et aussi porté à l'autodérision - en un mot: déplaisant.
Et les victimes du terrorisme ? Oui, on en parle un peu dans le roman. L'auteur a imaginé un père divorcé, Carthew, qui a eu la malencontreuse idée d'emmener ses deux garçons au mauvais endroit, le mauvais jour. Carthew semble être quasiment un double de Beigbeder lui-même - pas plus sympathique - et sa tragique me aventure semble peu plausible, voire irritante. Quant à la fin, elle est évidemment connue d'avance, hélas.
Vous l'aurez compris: sans hésiter, je déconseille la lecture de ce livre.

L'idée était bonne. Revenir sur les attentats qui ont touché les 2 tours du World Trade Center le 11 Septembre 2001. Imaginer ce qu'a pu ressentir un père de famille et ses 2 enfants coincés dans le restaurant de la tour nord, mais Mr Beigbeder a fait un chapitre sur deux d'autobiographie, racontant ses histoires de drogues et de sexes. Remarque, en sautant le chapitre le concernant, c'est plus rapide. Et les discours en franglais c'est barbant. Bref, Beigbeder, une fois et plus.

Allez cette critique, on va la faire façon footballeur, tiens Ribéry par exemple et hop !


J'avais commencé du même auteur 99 francs et ça m'avait vite gavé. Pas allé au bout. J'avais ensuite vu le film et là, j'avais accroché – puis, il n'y a pas longtemps, me souvenant de l'avoir trouvé drôle, j'avais décidé de le revoir. J'ai vite décroché – même gavage que le livre – A part pour la scène de « rupture » dite dans toutes les langues. Bref, sans beaucoup d'enthousiasme, j'ai attaqué Windows on the world – qui aborde les attentats du 11 septembre – donc un sujet bien casse-gueule, qui exige que l'auteur qui s'y colle en ait dans l'estomac. Et là, bien forcé de constater que Frédéric Beigbeder n'en a pas de l'estomac. le récit qui alterne entre les voix de personnages prisonniers dans le World Trade Center et celle de l'auteur « enquêtant » sur l'attentat reste lisse et superficiel – On ne croit pas au personnage du père texan, double en pensées de l'auteur. On ne croit pas aux derniers instants de ces victimes de l'attentat. Il manque quelque chose. Et ce quelque chose est sans doute cette force qui rend charnus les mots, qui les propulse en éclats virevoltants dans l'imaginaire du lecteur. Frédéric Beigbeder écrit bien comme je pourrais dire qu'il écrit poliment. Des formules à la Oscar Wilde (et dieu sait que les formules d'Oscar Wilde sont chiantes), des références tapageuses, des anecdotes croustillantes, un soupçon de culture (arf, les éternelles citations de « grands hommes ») – L'auteur use de tous ces artifices pour rendre intéressant son récit qui ne l'est pas – ou, si par moments, il faut quand même le reconnaitre. Et ces moments sont quand l'auteur se raconte – alors là, oui, le récit fonctionne, hélas, à petites doses, insuffisantes pour donner à l'ensemble une réelle profondeur.
Tout ceci dit, j'ai lu le bouquin jusqu'au bout (mystère à élucider : Bien qu'il ne nous plaise pas, pour quelle raison lit-on un livre complètement ?). Bien pour la plage après une semaine de vacances au même endroit ou un match amical à domicile. Vaut une huitième passe en retrait à son gardien sous les sifflets du public.

Premier livre de Frédéric Beigbeder que je lis : curieuse manière d'écrire, j'ai envie de découvrir un autre de ses romans pour me forger une meilleure opinion.

Perplexe face à celui la… je souligne la qualité de rédaction mais surtout le véritable travail « d'agencement » du texte ! Les chapitres reprennent minutes par minutes le drame du 11/09.

Néanmoins il y a des chapitres entiers où il n'y avait rien à dire, et ça donnait l'impression que l'auteur voulait meubler ces pages. Par exemple un chapitre dédié à un extrait du Spleen de Baudelaire…

Je n'ai pas accroché à l'histoire, j'aimais celle qui se déroulait dans la tour mais un chapitre sur deux, on revenait à la vie de de Beigbeder. Ne le connaissant aucunement avant ce livre, je me suis retrouvée perplexe car il y avait certaine référence à ces anciens livres…

Ensuite le changement de personnages étaient parfois compliqué à suivre !

2/5 qui sont attribués à la mise en forme du texte que j'ai vraiment apprécié tout le long de la lecture

Les dernières heures de personnages fictifs au sein du world trade center sont mises en parallèle aux états d âme de Beigbeder.... D'une atrocité rarement lue dans les dernières pages.
L auteur arrive à nous transposer à la place des personnes qui ont péri. Efficace et très réaliste, le style est percutant avec des chapitres très courts.
Un livre que l'on ne dévore pas pour son intrigue et son suspens, mais qu'on trouve plaisir à retrouver.

du Beigbeder, et je fais des blagues et je les assume pas, vous inquiétez pas et oh les gars je n'accuse personne c'est du second degré !
Bon et si je racontais ma vie dans un bouquin, pourquoi j'écris ce livre de la même sorte que j'imaginerai a quoi auraientt pu penser les personnes du world trade center dans leur dernier instant...

Bon, mais il y a quand même beaucoup de choses dans ce livre, parmi elles:
- L'une est la description de l'horreur du moment qui, effectivement comme souligne l'auteur, nous a été assez épargné par les médias.

-L'autre concerne les relations entre les Etats-Unis et le reste du monde. Et là, c'est une réflexion que j'ai beaucoup appréciée. D'où vient cette haine envers les states, au fond cette haine ne révèle t-elle pas de la jalousie, et si ce n'est pas ça alors qu'est-ce ? Quelle est l'origine des changements de mentalité entre les générations, etc etc ...

En résumé, avis plutôt mitigé, même si je le reconnais, les petites remises en question de l'auteur m'ont faite sourire ! D'ailleurs peut-être que finalement je vais le relire avec un crayon et une feuille de papier et relever quelques phrases que j'ai trouvé bien sympa !