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Avec Les Choix secrets, Hervé Bel nous propose de nous immiscer dans l'intimité d'une femme , depuis ses émotions d'adolescente jusqu'à un âge avancé. Elle a et aura toujours une haute estime d'elle-même, du milieu dans lequel elle évolue, ressenti que lui auront transmis ses parents, père officier , mère femme d'officier, qui ont surfé sur la vague de la période coloniale, ajoutant un vernis exotique à leur décor à une époque où il n'était pas si courant que ça de franchir les fuseaux horaires.

Elle est somme toute assez odieuse , cette femme, imbue d'elle même , méprisante y compris à l'égard du mari qu'elle s'est choisie et qui sera son compagnon pour toute la vie. Et pourtant elle suscite la curiosité, et pas seulement pour savoir jusqu'où peut aller sa suffisance.

C'est un récit très intime , qui fait alterner les confidences à la première personne et un regard un peu plus extérieur.

C'est assez désespérant et il vaut mieux aborder le roman avec un moral d'acier au départ, au risque de descendre de quelques étages dans l'escalier de l'optimisme à tout crin..


L'écriture sauve l'affaire, dans sa sobriété et son absence de jugement.

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Qui lira ce roman se rendra vite compte que le destin ne nous tombe pas dessus au hasard des karmas. Si on analyse le parcours de notre héroïne, on se demande rapidement si ces choix mentionnés par le titre, elle les fit réellement… Oui elle s'était entichée de celui qui allait devenir son époux, oui elle avait choisi entre deux hommes… Bon choix ? Mauvais choix ? peu importe, car son destin, ce sont son entourage, la société de l'époque, son milieu qui l' avaient probablement tracé avant même qu'elle ne vienne au monde : les études ? oui ! Chez les soeurs, afin de faire d'elle une bonne épouse qui resterait à la maison pour cuisiner pour Monsieur et repasser les draps du ménage… Quelques passages montrent bien comment on la conditionne… Et l'analyse psychologique qui suit est des plus intéressantes : Madame se marie par amour pour celui qu'elle ne connaissait peut-être pas vraiment, Madame s'aperçoit que ce n'était peut-être pas cet homme là qu'il lui fallait, surtout qu'on l'avait élevée dans un milieu aisé, et que le salaire d'un instituteur… !!!

Et Madame s'ennuie, alors elle tente de paraître, elle organise des thés, dédaigne les réunions mondaines dans lesquelles elle n'est pas invitée, Madame perd son goût à la vie, alors elle devient envieuse, égoïste voire méchante avec son mari, ses enfants… Madame en veut à la terre entière...



Une vie bien triste, la vie d'une femme qui est devenue une prison pour elle-même, une femme qui peu à peu deviendra nocive…

Une source de réflexion pour tous les lecteurs qui liront ce roman noir au risque d'en sortir un peu choqués.


Respect pour cet auteur qui en exposant un tel destin, nous livre une leçon de vie.



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La vie que Marie aurait pu vivre

Avec son second roman, Hervé Bel montre avec talent combien il peut se glisser dans la peau d'une femme au soir de sa vie. Ce portrait de Marie donne aussi envie de découvrir celui d'Erika Sattler, à paraître le 19 août.

Marie est aujourd'hui bien âgée et vit avec la peur. Une peur qu'elle essaie de conjurer en ayant mis un rituel en place avant d'essayer de trouver le sommeil : elle fait une inspection systématique, suivie par André, son mari. Mais durant ses vérifications, la difficile respiration de son mari la gêne plus qu'elle ne l'aide. Mais elle fait avec. Elle a toujours fait avec, comme avec les injonctions de ses parents dont l'étroitesse d'esprit la révoltait. Comme avec André, qui était le premier garçon qu'elle a croisé, qu'elle a choisi pour mari et qu'elle a épousé pour respecter son serment.
Pourtant l'officier de marine Hervé Perrot, avec lequel elle avait voyagé sur le paquebot reliant Marseille à l'Indochine, était bien séduisant et plus passionné. Il lui avait même déclaré sa flamme dans une lettre brulante d'amour.
Alors, elle avait voulu croire que la raison l'emporterait. Cependant, une fois passée la fièvre des noces, leur cohabitation ne laissera plus guère au doute. Entre eux il n'était pas question de passion, tout juste d'affection, et encore...
Le couple s'était d'abord installé à Santus où André avait été affecté, dans un appartement froid et humide au-dessus de l'école, puis à Linteuil, la nouvelle affectation d'André obtenue grâce à l'intervention de son père. Très vite s'était installé une routine qui avait pour but d'effacer toutes les aspérités, de mener une existence des plus ordinaires, à mille lieues des fastes de sa jeunesse. «La mémoire de Marie est à l'image de l'univers: une surface plane, déformée par quelques souvenirs cruciaux dont la gravité attire et change la représentation de tous les autres. Ce sont des points innervés, névralgiques, qui ne cessent jamais d‘irradier, altérant ses sens et ses pensées. L'Indochine est son âge d'or et son tourment (...) si brillant qu'elle en a fait un trou noir d'où la lumière ne s'échappe plus. Une tumeur qu'elle oublie parfois, jamais longtemps.»
Dans un style épuré et une langue classique, Hervé Bel construit alors son roman en jouant de cette dualité, des rêves d'alors et de la triste vie d'aujourd'hui, déroulant les épisodes marquants d'une vie subie bien plus que choisie. Les retours en arrière lui permettent de revenir sur la naissance de leur fils Pierre pour souligner qu'elle ne changera pas vraiment leur existence, laissant tout juste Marie un peu plus aigrie. Ou encore la mobilisation d'André et l'expérience de la guerre qui aurait pu en faire un autre homme, lui qui était quasiment rentré en héros à l'issue de cette Seconde guerre mondiale. Car après avoir été pris par les Allemands, il avait réussi à s'enfuir. Mais l'image du héros a vite disparu, remplacée par un quotidien difficile fait de privations. le décès de son père sera un autre épisode qui laissera à Marie un goût amer, et creusera le fossé avec André. «Elle vit avec quelqu'un qui ne la comprend pas et ne lui reconnaît aucun mérite. Elle vit comme ça depuis cinquante ans, et ce sont ces années qui parlent à travers elle, gorgées de souvenirs et de rancoeurs.»
Avec ce roman sur le poids des conventions et de l'héritage familial, Hervé Bel réussit le tour de force de dresser le portrait d'une femme qui, par fidélité, aura raté sa vie, qui par obéissance sera passée à côté d'une histoire sans doute plus exaltante et qui pourtant nous émeut. C'est que sans doute, sa petite voix fait aussi résonner en nous le souvenir de décisions tout aussi «raisonnables» qu'il nous est ensuite arrivé de regretter. Marie ne serait-elle pas cette mauvaise conscience qu'il nous arrive d'éprouver lorsque les regrets prennent le pas sur les rêves, les ambitions, les désirs.



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L'univers de Marie, 80 ans passés, s'est considérablement rétréci au fil des ans. Sa vie est rythmée par des rituels contraignants mais rassurants. Autour d'elle, tout doit être parfaitement à sa place et rien ne doit déroger à l'ordre établi de son existence. À ses côtés, il y a André, son mari, très affaibli, mais Marie ne le croit pas malade. Elle est certaine que ce petit instituteur sans ambition qui ne l'a jamais comprise veut juste lui nuire. Ah, si la vie ne s'était pas montrée si injuste et les autres aussi ingrats, elle aurait pu en faire des choses, devenir "quelqu'un" . C'est ce dont elle est convaincue, Marie, qui petit à petit s'est isolée avec ses chimères et a transformé sa vie en un film qu'elle est seule à regarder. de l'amour et des attentions généreuses, elle en reçoit pourtant, mais elle ne les voit plus, aveuglée par sa méchanceté, ses mesquineries et son égoïsme abyssal. Ce jour-là, c'est toute sa longue vie que Marie se remémore entre aigreur et complaisance, mais ce jour-là, tout va basculer...

Ce récit réaliste, bien écrit, plein de désillusions, jongle aisément entre le passé et le présent. Hervé Bel signe un roman particulièrement réussi sur un sujet des plus délicats. La vieillesse y est particulièrement bien dépeinte, pénible et sordide. La plume d'Hervé Bel touche juste avec beaucoup d'ironie et d'humour noir. C'est un texte qui surprend et accroche, qui dérange beaucoup et bouleverse tout autant, nous laissant un peu abasourdi par le portrait d'une femme machiavélique qu'il est pourtant impossible de détester. Un roman qui ne peut pas laisser indifférent.

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****

Marie est une femme qui a rêvé sa vie. de petite fille gâtée par un père fonctionnaire colonial, à l'épouse toujours insatisfaite d'un petit instituteur de campagne, en passant par la mère froide et hautaine de 2 garçons, elle se pose en éternelle victime. Personne ne souffre plus qu'elle et ne donne autant de sa personne. Alors qu'elle se pensait aimé de tous, les jours gris de la vieillesse font tomber les masques...

Lu dans le cadre de la dernière sélection anniversaire des 68 premières fois, ce deuxième roman d'Hervé Bel est une totale découverte pour moi. Et c'est une très belle surprise !

Avec une écriture très agréable, fluide et travaillée, l'auteur prend suffisamment de distance avec ses personnages pour nous laisser la place de les détester... Eh oui, car il s'agit bien de cela ! Marie est une femme à la fois méprisante, méchante, calculatrice, jalouse et immorale. Aucune pitié ni compassion ne peuvent venir adoucir les émotions que l'on ressent à son égard.
Mais ce personnage central est cependant tellement puissant et fort, qu'il attire presque notre admiration...

J'ai apprécié cette ambiance froide et triste, j'ai été peinée par le manque d'amour dans chacune des relations qu'entretient Marie et j'ai été horrifiée par le dernier chapitre... Une femme d'une telle inhumanité peut-elle exister vraiment ?
Aucun besoin de lire des thrillers sanguinolents pour toucher du doigt le malheur du monde... Il suffit de côtoyer Marie et vous effleurerez alors une moment d'une solitude extrême...

Merci à Caroline Laurent pour l'avoir suggéré et aux 68 pour nous l'avoir envoyé...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2020..
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Une vieille dame se souvient.
Et cette vieille dame n'a pas toujours été une belle personne.

A petits pas et petits gestes, elle cohabite, grincheuse, avec un mari bronchiteux, entre bouderies et aigreur de vieux couple. Une vie de vieux où ne s'entretiennent plus ni les corps ni l'esprit, et où une journée de plus est une victoire sur la mort.

En intercalant le présent et le passé, Marie nous ouvre sa boite à souvenirs, depuis son premier choix qui a déterminé le reste de sa vie. Son mariage avec André a fait disparaitre l'illusion d'une vie exotique de femme d'officier de marine, pour celle d'épouse d'instituteur rural.
En suivront d'autres...des choix imposés, des cruels, des réfléchis, des solitaires et des intimes.
Au fil du temps Marie se dévoile, narcissique et manipulatrice, désarçonnée par la tiédeur de son époux, piégée dans un mariage sans passion, une petite vie médiocre et désargentée qui exacerbe sa jalousie naturelle.

Des premiers émois amoureux jusqu'à l'extrême vieillesse, toute une vie banale, teintée de regrets et de désillusions, pour deux êtres qui ne se sont jamais vraiment compris, avec les frustrations d'une femme exigeante et égoïste, face à un mari incapable de romantisme et qu'elle juge faible.

Entre mesquineries et pingreries, la détresse des personnes âgées est finement reconstituée, par ses rancoeurs, ses combats muets, ses mots rugueux de deux personnes qui se connaissent intimement et s'agacent pour des riens.

Tout est d'une tristesse palpable, d'une solitude infinie.
Et pourtant, j'ai lu, fascinée, le décryptage de cette vieillesse là, qui sent le vécu, sordide et misérable.
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Si la pandémie - ou tout autre sujet - vous lamine le moral, passez votre chemin. Attention, livre déprimant. Surtout si vous réunissez les symptômes suivants : rébellion contre le vieillissement, saturation côté couple, insatisfaction généralisée, tendance à un bovarisme aggravé par l'aigreur et la mesquinerie.

Car ce roman, écrit par un homme, (mais qu'a-t-il bien pu vivre ou observer!) met en scène une sorte d'Emma, revisitée par Hervé Bazin et sa Folcoche, ou bien par la comtesse de Ségur et la MacMiche.

Elle s'appelle Marie (et non, je ne vous dirais pas que c'est l'anagramme d' « aimer », comme dit joliment Ronsard), et donc on aurait pu s'attendre à de la douceur et à de l'amour. Raté ! Marie est une vieille revêche, mariée à un instituteur falot nommé André, alors qu'elle est fille de commandant aux armées au Moyen-Orient dans les années 30. A eux la belle vie, réceptions et frous-frous, boys et grande maison. Les « coloniaux » comme on disait alors, avaient la belle vie. Enfin, certains.
Et au lieu d'épouser le fils du Général, chef de son papa, elle a choisi l'instit. La bourde ! Petit fonctionnaire à la retraite maigrichonne, qui aurait pu devenir directeur d'école (ça pose un peu, quand même, surtout dans la petite ville de Linteuil), André ajoute à sa médiocrité le fait d'être malade, très mal en point, le cancer lui ronge les poumons mais il ne va pas aller voir le médecin, trop cher. Et que diraient les gens ?

Car on retrouve ici tout ce qui fait la médiocrité de ces petites âmes : la peur du qu'en-dira-t-on, l'économie poussée à l'extrême (elle fait sécher les filtres à café en papier pour les réutiliser!), le désir de « paraître » surtout devant les « gens bien », et surtout, cette frénésie d'argent qui la fait entasser billets et bons du Trésor sous les sacs de charbon. Car chez ces gens-là, Monsieur, on anticipe.

Et l'amour dans tout ça ? Amoureuse au début de son André, il l'insupporte maintenant (le pauvre homme n'ose même pas exprimer sa douleur, alors qu'il souffre comme un damné), elle se laisse émouvoir par un Dr Python (sic!) mais au final on ne conclut pas. Pourtant, ça en aurait jeté, un amant docteur.

Déçue de sa vie médiocre, persuadée que personne ne l'aime (en même temps...), s'attachant comme une dingue à son premier fils, Pierre, souffrant d'une jalousie folle quand elle voit que son mari s'entend bien avec ses enfants, voire même, rit et joue avec eux, notre provinciale déchue n'aime personne, ne prend soin de personne, tout en se faisant passer pour généreuse, dévouée, etc.

Le livre est drôle à force d'être cruel, on n'arrive même plus à s'apitoyer sur les personnages, mari et enfants maltraités, relations et voisins bernés. Si tout de même, le dernier tableau soulève un peu le coeur, de dégoût et de compassion tardive.

Ma conclusion : par ces temps moroses, mieux vaut en rire qu'en pleurer. Mais quand même...
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Le roman à double temporalité, hier et aujourd'hui, et à double point de vue (première et troisième personnes) retrace la morne existence de Marie, une femme suffisante et aigrie.

Une histoire de choix ? Entre ses deux fiancés, Marie a-t-elle choisi le bon ? Quel aurait été son quotidien aux côtés d'Hervé, si elle n'avait pas épousé André ?

Auprès d'un mari falot qu'elle méprise, Marie s'ennuie. Entre eux aucune passion, la routine. Peu à peu Marie devient envieuse, égoïste, méchante.

Aujourd'hui Marie est une vieille femme pingre, toujours avare de sentiments, nourrie de rancoeur et d'amertume. André non plus n'en a pas pour longtemps… Alors Marie calcule…

Ce roman très sombre, d'une plume presque clinique, nous tient captifs d'un certain suspense.

Le personnage de Marie n'incarnerait-il pas la mauvaise conscience qu'il nous arrive d'éprouver, lorsque certains regrets viennent polluer notre affect, supplanter nos rêves et nos désirs ?

Toutes proportions gardées, ce roman d'Hervé Bel m'a fait penser à certains textes de Sorj Chalandon.
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A une époque où les filles écoutaient leurs parents pour le choix d'un époux Marie a décidé seule qu'elle convolerait en justes noces avec André. Ce bel homme qu'elle observait de loin lui semblait porteur de promesses. Marie, fille du commandant Cavignaux, expatrié en Indochine puis revenu au pays auréolé d'une gloire locale. Marie consciente de sa valeur, bien supérieure à celle des autres filles du village. A quatre-vingt ans passés, André son mari depuis soixante ans est toujours à ses côtés, fade, insignifiant, effacé, malade.

Une tuile du toit est tombée dans la nuit, il faut appeler le petit cousin Roger à la rescousse. Mais il va entrer dans la grande maison de famille, froide, à l'abandon, comme tout dans la vie de Marie, comme elle-même. Ce matin-là André souffre, il a passé une nuit horrible mais elle ne veut pas de médecin chez elle. Certaine qu'il veut lui faire honte, qu'il fait forcément semblant, Marie se mure dans son mépris pour cet époux malade, sa rancoeur d'une vie qu'il ne lui a pas offerte, sa jalousie du bonheur des autres. Elle s'obstine à ne rien voir, n'accepte pas la vérité.

Et avec le jour s'égrènent les souvenirs de 80 ans de vie. La jeunesse au village, le choix d'épouser André envers et contre tous, l'Indochine et le séduisant Hervé Perrot, qui lui fait la cour, un soupirant à sa mesure, promesse d'une vie meilleure. Elle hésite longtemps mais finalement ce sera le retour au pays, seule, pour épouser celui qu'elle s'est choisi. Marie est séduisante. C'est une belle femme qui aime s'habiller, sortir, recevoir pour le thé. Son instituteur de mari s'avérera sans ambition, puisqu'il n'aura même pas celle de devenir directeur d'école. Il lui aura tout fait subir cet homme qui n'a aucune envergure. Ils auront deux fils, l'un brillant qui disparait si jeune, l'autre qu'elle peine à aimer. Puis ce sont les années de solitude, le chagrin de la perte et du deuil, d'un père, d'un fils. La vie est dure, en tout cas elle se complaît à le penser. Marie est exigeante, austère, méchante, égoïste, et pourtant elle a vécu tant d'années aux côtés d'André.

Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2020/05/25/les-choix-secrets-herve-bel/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Marie et André sont un vieux couple mariés depuis plus de soixante ans. Ils vivent seuls dans un petit village dans la maison où Marie a grandi. L'amour, la tendresse ont déserté depuis bien longtemps le coeur de Marie. Très vite après son mariage, la fille du commandant Cavignaux à l'enfance dorée a nourri de la rancune envers André simple instituteur. En une journée, Marie revisite sa vie. Avec l'aplomb de l'égoïsme et la légitimité octroyée par la jalousie. André est très malade mais Marie pense qu'il joue la comédie. Il souffre et elle refuse de croire qu'il peut mourir.

Enfant puis adolescente, Marie a connu les cocktails et les thés mondains dans un cercle fermé où son père par son titre était respecté. Élevée pour être une femme d'intérieur, chérie par son père, Marie a eu l'occasion de fréquenter des futurs officiers dont Hervé Perrot. Mais celui-ci a préféré s'éclipser quand il a appris qu'elle était fiancée à André. Un jeune homme dont elle avait fait la connaissance en France quelques semaines avant de partir pour l'Indochine. Des fiançailles scellées et Marie croyait au futur bonheur malgré les mises en garde de madame Mère. Habituée à ce que l'on s'occupe d'elle, à ce que l'on réponde à ses envies, elle n'a jamais compris comment André pouvait être satisfait de son statut d'instituteur et de son salaire. Un statut social dont elle n' a jamais pu se contenter car le manque d'argent ne lui a pas permis de mener la vie qu'elle aurait dû avoir selon elle.

la suite sur :
http://fibromaman.blogspot.fr/2012/09/herve-bel-les-choix-secrets.html
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