⚜️⚜️Masse critique Babelio⚜️
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Non, c'est non" de
Dïana Bélice aux éditions de Mortagne (maison d'édition canadienne) - Collection Tabou
Résumé : "Oui. Non. le dictionnaire est assez clair sur la définition des deux termes. Oui : exprime une réponse positive à une interrogation. Non : préfixe exprimant la négation, le contraire, le REFUS. C'est ce que j'ai tenté de faire comprendre à Zackary, ce soir-là. Que je ne voulais pas. Même que je lui ai crié. NON ! Mais pour lui, ma réponse ne voulait rien dire. Et maintenant, je ne suis plus que l'ombre de moi-même. L'agression sexuelle est l'acte criminel le moins signalé à la police. Pourquoi ? Parce que la honte et la peur accablent la victime. Parce que la victime doit, en plus, faire face aux préjugés véhiculés par la culture du viol. Encore de nos jours, ce concept nous dicte « de ne pas sortir seule le soir, sinon on cherche le trouble », « de ne pas s'habiller sexy, parce qu'on provoque les hommes », « de ne pas embrasser si on n'est pas prête à aller jusqu'au bout », « de ne pas dire non après avoir dit oui ». Dans notre société dite évoluée, le fardeau de la preuve appartient toujours à la victime, non à l'agresseur. Il est primordial d'éduquer nos jeunes et de faire changer la honte de camp. Plutôt que d'enseigner à nos filles quoi faire pour ne pas être violées, apprenons à nos fils à ne pas violer."
Je remercie Babelio.com et les éditions de Mortagne pour ce livre qui j'ai gagné à la Masse critique.
Ce roman "jeune adulte" parle du viol d'une jeune fille de 17 ans à l'aube de sa vie de femme.
Emma est une jeune femme en devenir qui se laisse séduire par un jeune homme, Zackary, qui va lui faire subir l'une des pires choses que l'on peut faire à une femme : un viol.
Zackary a une image stéréotypée de la femme qui est toutes les femmes ne sont que bonnes pour le sexe. Je reste polie dans mes mots parce que ceux de Zack ne le sont pas du tout. Il sera accompagné de deux amis pour lorsqu'il s'en prendra à Emma. La pauvre n'aura aucune chance face à ses brutes malgré qu'elle se débatte et dise "Non".
D'ailleurs, Zack et ses comparses vont plaider non coupables car pour eux ils ne sont pas coupables. C'est leurs paroles contre celle d'Emma.
Je ne sais pas quel est le verdict.
Dans le roman, il est expliqué que la plupart du temps les agresseurs/violeurs ne sont pas condamnés. C'est abominable En tout cas, cela se passe comme cela au Canada.
Comme souvent les lois sont plus favorables qu'aux victimes. Mais cela est un autre débat.
Dans le livre, le viol est décrit mais rien de trash. Ce n'est pas une dark romance.
On suit une partie du parcours d'Emma juste après son viol : sa prise en charge médicale, son retour à la maison, sa vie après. La vie d'après est plus que difficile entre le sentiment de honte et le regard des proches, de ceux qui savent.
Emma va devoir se battre comme elle-même pour remonter la pente mais elle pourra aussi compter sur son père, son meilleure amie et la personne de l'aide aux victimes qui l'a accueillie à son arrivée aux urgences et qui va la suivre.
Emma va devoir faire face au rejet de sa mère ce qui va être très difficile à vivre au quotidien.
Emma va aussi devoir refaire confiance aux hommes et ne plus voir en eux des bourreaux.
J'ai été frustrée par la fin parce que j'ai un goût d'inachevé. Il me manque des réponses.
J'ai découvert que ce livre est le tome 33 d'une collection nommée Tabou qui pour l'instant compte pas moins de 67 romans. Les sujets principaux sont les violences (sexuelles, à l'école, psychologiques) l'identité sexualité (homosexualité, transidentité), l'anorexie, les troubles du comportement. Ceux sont des thèmes très actuels et qui font l'objet de beaucoup d'articles ou reportages.
Ce livre comporte 257 pages mais il se lit très vite. Les chapitre sont assez courts et il n'y a pas de blabla inutile pour meubler l'histoire. Il y a quelques termes pas faciles à décrypter je dois l'avouer comme il s'agit d'un livre québécois.
La plume est simple et fluide.