N'y allons pas par quatre chemins, j'ai tout simplement détesté cette lecture. Et pourtant, les critiques sont bonnes, les retours de lecteurs souvent enthousiastes. Non seulement, je n'ai pas été touchée par le fond, mais en plus la forme m'a hérissée ! Il parait que c'est drôle et saisissant ; la preuve, sans doute, qu'on ne peut pas rire de tout avec tout le monde. Personnellement, je ne m'amuse pas une seconde des métaphores fécales qui inondent ce roman…
Bertrand Belin ne parle que d'excréments, de crottin, de merde, et de « cumulonimbus verdâtres apparaissant et chutant du derrière musculeux des chevaux » !
Il semble que ce soit de la poésie… Je préfère de loin me plonger dans
Apollinaire,
Cocteau,
Paul Eluard,
Jacques Prévert ou
Louis Aragon. Avec eux, je ne risque pas les odeurs, les couleurs ou la consistance des matières fécales !
Une préférence sans doute due à mon grand âge ! ;-)