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Critique de Allantvers


C'est toujours un plaisir pour moi de retrouver Aurélien Bellanger, son côté Houellebecq optimiste et son regard clinique mais positif sur le pays, comme celui d'un enfant surdoué, curieux et fasciné par ce qu'il découvre.

"téléréalité" gagne en efficacité et en rythme ce qu'il perd en holisme car on n'y retrouve pas cette fois-ci cet aspect touche à tout, cette approche multi-disciplinaire qui faisait tout le charme de la théorie de l'information ou L'aménagement du territoire.
Il faut dire que le sujet est une sorte de tautologie en soi, un univers complet auquel l'auteur vient chanter une ode où se mêlent admiration, mépris et fascination à l'heure où celui-ci se meurt : la télévision. Celle des grandes heures de TF1, des producteurs/ animateurs stars. Celle qui signera son arrêt de mort au tournant du siècle en faisant la courte échelle à l'irrépressible déferlante du moi omniprésent, à travers la fascinante abomination de la téléréalité.

J'ai pris un grand plaisir à lire cette bio semi-inventée du magnat français aux manettes de ces spectacles cathodiques de plus en plus obscènes et égocentriques, de plus en plus régressifs et addictifs, que je ne regarde pas mais néanmoins connais!
Comme quoi la télé et sa réalité sont bien un incontournable fait de société, qui méritait bien cet éloge funèbre.
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