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EAN : 9782253023852
Le Livre de Poche (28/02/1990)
3.4/5   34 notes
Résumé :
Pour survivre ou pour mourir, pour épouser la femme qu'ils aiment ou pour la quitter, pour devenir riche ou rester pauvre, pour sortir de la foule ou pour s'y perdre, pour faire la guerre ou pour avoir la paix, pour rire ou pour pleurer, pour résoudre les mêmes problèmes que vous dans le même monde que vous, ils ont choisi d'autres routes et d'autres moyens : misérables ou glorieux, criminels ou victimes, par leur volonté ou malgré eux, pour une heure ou pour une vi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Recueil de 60 nouvelles.
C'est une lecture qui prend du temps pour bien séparer chaque récit.
Certaines histoires sont intéressantes à lire. D'autres ennuient et endorment, impression de perdre son temps et de fatiguer ses yeux pour rien.
Je trouve que cela aurait plus agréable de les entendre à la radio, comme certains lecteurs l'ont signalé. L'intonation de la voix aurait été plus attrayante.
De s'inspirer de ces récits pour les présenter en BD, en court-métrage ou en dessin animé m'aurait plu davantage.

Je n'ai pas fini la lecture mais voici mon classement.

Les histoires qui m'ont plue :
- Une erreur d'aiguillage, La grenade humaine, Un arabe au Far West, le mur, le chasseur d'hommes, La vielle dame au téléphone, Un héros fatigué, le journal intime de Simon Pillow, Un espion contestataire,
POPEYE (en majuscules car cette histoire m'a vraiment plue),
Le "signau", Louis, mange ta soupe... la France attendra, COMME ON VOLE UN OISEAU, Un pourboire pour le steward, Deux manches et la belle, SIX SEMAINES DE LA VIE DE JOHN GRIFFIN, Vincendo et Henry, La vie par téléphone, Monseigneur l'irlandais, L'électrocuté de Gao, Jean de Sperati les mystères de la villa "le clair de lune", Kuziko ou la veuve du pacifique, Fuites graves au ministère de la Guerre, le petit cahier verdâtre Ian Hoofdt, La confiance, Satan de Pakur Raj

Les autres :
- Les "Poélons", Cette fichue lunette à infrarouges, La princesse Dollars, La cargaison du Flying Entreprises, captain Carlsen, La vie difficile de Daniel Gunt, Les états d'âme d'Antonin Quillet, La fin du monde est pour demain, "Notre agent à la Guyane", Judmaier, La belle-mère et le fusil, L'homme aux trois vies, El loco, La nonne, Les trois Kalmouks, le safari-photo de monsieur Aldeber, Il voulait voir la mer, La Marie-Jeanne, Conférence suicide

Mauvaise :
- le lavage de cerveau

Pas de souvenirs :
- La queue du dragon, Rien ne va plus pour Archibald, Rencontre d'un autre type, Je suis le fils d'un sale type, le rescapé des catacombes, Auguste Laguet, L'aéroplane de nos amours, Un aventurier qui boit : Coney Brown,




Détails de certaines nouvelles.
Prison modèle : je me suis de suite souvenu du film allemand L'expérience, diffusé en 2001. La nouvelle est trop rapide, trop factuelle pour avoir des ressentis (peur, dégoût, rire...).

Le printemps de Vahlia : cette histoire me semble d'actualité (en ce moment, invasion et guerre dans l'Ukraine par les russes).

"Dix petits hommes du casino", "La fin du monde est pour demain" et "La vie par téléphone" : j'ai l'impression de connaître ces histoires, de les avoir déjà lues ou entendues.

Histoire "le manège". 2*
Histoire courte, connue mais plaisante. Elle manque cependant de ressentis, trop superficielle.

L'aigle seul ne l'était plus : histoire courte. Elle ressemble plus à une introduction d'un roman. On attend la suite.

Six semaines de la vie de John Griffin (https://www.babelio.com/auteur/John-Howard-Griffin/89857) : cette nouvelle m'a rappelé le film "La couleur des sentiments" que j'ai vu juste avant de lire cette nouvelle. le racisme aux Etats-Unis dans les années 1960 est bien décrit. L'histoire est connue, c'est une histoire vraie. le racisme pur choque toujours. Je vis en 2023 et il est toujours d'actualité, moins visible. Il y a des lois pour accepter toute personne. le regard et mépris des personnes est toujours ressenti actuellement.

Vincendo et Henry : histoire déjà connue mais prenante quand même. Les choix des humains sont différents et importants.

Fuites graves au ministère de la Guerre : histoire très connue mais agréable à lire.
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Livre paru en 1978, nous écoutions alors les dossiers extraordinaires narrés par Pierre Bellemare à la radio. Ce livre est écrit sous forme de courtes nouvelles dans l'esprit des histoires que nous écoutions. C'est un bon moment de détente.
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Des aventuriers qui ont choisi des routes différentes ,misérables ou glorieuses, criminelles ou victimes .Pas facile de rester en paix ,de rire ou de pleurer.
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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Il est né en 1927, et il est Allemand. En 1939, il a donc douze ans, et il regarde les défilés dans Berlin.
Comme les autres, il lève la main, "Heil Hitler", c'est un jeu. Un jeu d'autant plus amusant que les grandes personnes y jouent aussi. Daniel a douze ans, n'a pas peur de la guerre car il n'a rien à y perdre. Pas de père, une mère prostituée dont il ne connait même pas l'existence. Juste une nourrice, concierge, avec laquelle il coule des jours paisibles et mornes.
Alors "Heil Hitler", pourquoi pas ? 1940, 41, 42, 43, "Heil Hitler" sur tous les tons. 1944, c'est Hitler lui-même qui le prend au mot. Il n'a pas dix-sept ans, mais on l'enferme dans une caserne, avec un bel uniforme et un calot qui lui tombe sur les oreilles. Un mois d'instruction, et hop, sur le front.
Le soldat Daniel Gunt regarde tomber ses petits camarades, il n'aura même pas l'occasion de se servir de son fusil, un ou deux Américains lui enlèveront facilement. C'est fini. La guerre est finie. "Heil Hitler" fini. Plus de concierge nourrice, plus de loge, plus d'immeuble. Rien qu'un amas de pierres.
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Mais quand on sait qui est vraiment Adam Shepperfield, on trouve ces arguments complètement fous. Adam voyage en mer depuis l'âge de treize ans. Depuis que le dernier membre de sa famille a été enterré dans le cimetière de Shieds, en Angleterre. Il s'est rendu compte très vite de la difficulté de trouver du travail et de manger à sa faim, tant que l'on restait sur le plancher des vaches. A bord d'un navire, il y a toujours à manger et un toit. Le seul problème c'est le manque d'isolement. La promiscuité, c'est la hantise de Shepperfield. Il cherche toujours à s'isoler, à dormir ailleurs que dans la chambrée. Pour un matelot ce n'est pas simple, les couchettes sont en général prévues pour quatre, quelquefois pour six.
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Pousuit-on les ébénistes d'art qui font du faux Louis XV et du faux Empire ? Ou les peintres qui copient des tableaux célèbres de maitre, et qui vendent leurs copies légalement en tant que copie? Des millions de personnes, qui ne sont pas assez riches pour s'acheter du vrai, se meublent avec du faux et s'enorgueillissent de posséder Rubens ! Je fais de la " philatélie d'art ". Ensuite, je vends mes timbres à dix pour cent du prix du catalogue. Qui peut exiger du vrai à ce prix dérisoire? Pourquoi voulez-vous empêcher les philatélistes pauvres de posséder des copies de timbres rares? Le droit de posséder n'est-il réservé qu'aux riches ? Pas à notre époque! Je veux que tous les philatélistes aient la possibilité d'acquérir des copies de timbres de collection. Aux expers de reconnaître le vrai du faux. Chacun son métier!

Jean de Sperati les mystères de la villa "le clair de lune"
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" - Ceux qui veulent rester seront considérés comme réfugiés politiques. Les autres seront rapatriés! "
Karel Truska et Jaroslav Kanvalinka, leurs femmes, leurs enfants et leurs amis se mettent du côté des réfugiés politiques, bien sûr. Le chef de train, le chauffeur et le fonctionnaire de police, du côté des rapatriés, avec la plupart des voyageurs. Mais certains hésitent encore. S'ils avaient su, s'ils avaient pu emmener leur famille eux aussi; car il y a les représailles!
Finalement, soixante-dix-sept voyageurs demandent à rentrer chez eux, trente et un demandent l'asile politique.
Parmi les trente et un, un couple de jeunes époux et leurs deux bébés. Ils avaient déjà tenté deux fois de passer la frontière sans y réussir. Cette fois-ci, sans lever le petit doigt, et sans le savoir, ils avaient gagné !

Une erreur d'aiguillage
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" - Je me demande si vous accepteriez de m'aider, mademoiselle.
- Madame.
- Excusez-moi, j'oubliais que vous avez été mariée.
- Je l'ai été si peu ! ... Deux ans et demi.
- ça n'a pas collé ?
- J'étais si jeune, j'ai voulu un bel homme... J'en ai trouvé un, superbe... C'est lui qui portait le parapluie pour accompagner les voyageurs de marque jusqu'à la passerelle de l'avion au Bourget.
- Et alors?
- Et alors il avait un beau costume, il était très élégant, plein d'un charme cérémonieux.
- Et alors?
- Et alors, c'est tout... Je me suis rendu compte tout de suite qu'un porte-parapluie, même très beau, ça ne fait pas un mari.
- Et maintenant ?
- Je suis beaucoup plus difficile... Je préfère attendre... Rien ne presse... et j'ai une vie très calme. "

Fuites graves au Ministère de la guerre
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