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Stéphanie Nicot (Éditeur scientifique)
EAN : 9782354080525
352 pages
Mnémos (30/11/-1)
3.78/5   18 notes
Résumé :
« Je suis un guerrier. Capitaine d'une unité d'élite. Nombre diraient un assassin, un boucher, ou un fou, mais ces mots n'ont pas de sens pour moi. Le bien, le mal... Tout cela n'est que balivernes. Si vous me demandez mon avis, je vous dirais bien volontiers que la réalité d'un champ de bataille est tout autre, que ce n'est qu'affaire de point de vue : seules comptent la victoire ou la défaite. »

Au sommaire : J-P. Jaworski (Montefellone), R. Tanner... >Voir plus
Que lire après Anthologie des Imaginales 2009 : Rois & CapitainesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Je m'attaque enfin aux anthologies des Imaginales d'Épinal, régulières occasions de découvrir ou d'approfondir, par des nouvelles, les univers fantastiques imaginés par quelques-uns des meilleurs auteurs francophones en la matière. Stéphanie lance cette initiative pour les Imaginales 2009 avec le thème « Rois et capitaines », deux figures caractéristiques des récits de fantasy. le but est ici de mettre en balance deux figures d'autorité et de commandement hiérarchique, les rois et les capitaines, et de considérer leurs interactions dans des univers de fantasy particulièrement divers au vu du sommaire proposé. La majorité des auteurs ont alors opté pour de la fantasy historique, soit comme grande inspiration soit comme véritable toile de fond pour leur nouvelle.

Jean-Philippe Jaworski, l'écrivain lorrain auréolé cette année-là du titre de « coup de coeur des Imaginales » et vainqueur du Prix Imaginales du roman francophone pour son premier roman Gagner la guerre, ouvre cette anthologie de bien belle façon en nous délivrant une nouvelle se déroulant dans le même univers que ce roman-ci et qui aurait pu également se situer dans son recueil Janua Vera. « Montefellòne » est la proie d'un siège dévastateur où se joue sûrement un moment important de la Guerre des Six-Duchés. L'issue vient amèrement conclure notre vision de la relation entre un jeune roi inconsidéré et son fidèle capitaine.
Rachel Tanner, quant à elle, tient à nous narrer l'histoire de « La Damoiselle et le roitelet », où elle s'inspire largement de la destinée de notre Pucelle nationale, Jeanne d'Arc, et de son cher roi, Charles VII, pour raconter une courte épopée guerrière pour son héroïne Catherine. C'est l'occasion pour elle de puiser dans sa connaissance historique du XVe siècle français tout en incorporant la difficile relation entre un roi faible et une capitaine courageuse.
Nous retrouvons ensuite le couple d'écrivains Claire et Robert Belmas, plus habitués à la science-fiction, misent fortement sur des inspirations celtiques pour nous plonger dans une Bretagne féérique mais violente, alors que le roi Artus est mort et que son royaume en proie aux pires tourments, tant guerriers que magiques. Par des chapitres très courts, nous suivons Florée qui, à la fleur de l'âge, fut violemment déflorée, et qui veut devenir capitanea sous l'enseignement du seigneur Bohor. Sa destinée semble alors la porter « Dans la main de l'orage ».
Maïa Mazaurette préfère tourner en ridicule la relation roi-capitaine dans « Sacre » où le très jeune roi Louis est continuellement accompagné de son capitaine Jones, alors qu'Avignon, défendue par sa mère Blanche de Castille, est assiégée par les Albigeois. Dans ce récit largement tendancieux, l'auteur nous narre la découverte du corps adolescent avec juste ce qu'il faut de pensées douteuses et de désirs inavoués. Elle maîtrise parfaitement son sujet et ses sous-entendus.
La glace qui chante, le froid qui prend aux tripes et le désespoir qui envahit esprits, Lionel Davoust opte pour un environnement hostile pour « L'impassible Armada ». Nous suivons une flotte en perdition face à des pirates tout aussi mal en point. L'amour de l'océan et de ses dangers conduit à des dérives meurtrières, mais belles avant tout, autant que le récit de Lionel Davoust.
Avec son décalage habituel, Catherine Dufour nous présente « le Prince aux pucelles ». Atypique mais chevaleresque de temps en temps, celui-ci porte l'histoire à bout de bras, tout comme ses convictions. Que vaut la fadeur des plus belles entreprises devant la cruauté du quotidien ? C'est un petit peu le paradoxe de ce personnage censé être stéréotypé.
Thomas Day nous livre avec « La Reine sans nom » un récit mortifère, sombre et plutôt triste. L'écriture charismatique de l'auteur de L'Instinct de l'équarisseur et de Sept secondes pour devenir un aigle vaut toujours le détour évidemment, d'autant qu'il opte ici pour du concis, du « court mais probant ». C'est à la fois beau et pesant dès les premiers mots, rythmé et ciselé comme peu de novellistes savent le faire.
Armand Cabasson nous enjoint à suivre un chemin plus tortueux dans les steppes médiévales des peuples russes et ukrainiens. Devant l'assaut des Mongols, Mikhail se retrouve à battre la campagne pour rameuter des alliés, mais aussi pour se recentrer sur ses propres croyances, mises à mal par la situation dantesque et l'émergence d'un « Serpent-Bélier » bien mystérieux. Les religions locales et l'art de la guerre au Moyen Âge sont à l'honneur ici, dans cette longue nouvelle empreinte d'une violence sèche qui réduit la chute à un moment particulièrement rude mais tout aussi marquant.
Pierre Bordage, lui, nous emmène plutôt « Dans le coeur de l'Aaran » (ou plutôt Aaran, au vu de l'orthographe utilisée dans la nouvelle elle-même) au court du récit d'un vieux loup de mer au sujet d'une expédition à la recherche de « l'esgasse », créature fantastique aux pouvoirs bien étranges. Contre vents et marées, la ruée finale se veut à la fois mystérieuse et lançant la place à notre imagination.
Suivre les aventures rocambolesques de Cyrano et D Artagnan sur la Lune, ça vous dit ? Tant mieux, car c'est du fameux Johan Héliot que nous trouvons perché « Au plus élevé Trône du monde ». Avec ses nombreuses références littéraires et historiques, il nous emmène dans un solide monde rabelaisien à tendance rostandienne. Dans ce contexte qui fleure bon le « cape et d'épée », les forts liens entre la Terre et la Lune renvoient à tellement d'idées romanesques qu'on se laisse facilement porter par cette petite histoire bien conclue. Les habitués de Johan Héliot seront servis à coup sûr.
Seul « petit nouveau » à participer à cette anthologie, Julien d'Hem s'en sort plutôt bien avec « le Crépuscule de l'Ours ». Par un onirisme fou, nous revivons les souvenirs de ce capitaine-mercenaire, l'Ours, ayant vécu quantité de batailles ardues. Arrivé à la fin de sa carrière, il en revoit quelques-unes alors qu'il aborde un duel sanglant avec un jeune guerrier défendant sa cité.
Nous terminons cette anthologie avec une autre nouvelle pleine d'onirisme. Laurent Kloetzer parcourt pendant « L'Orage » les rêveries, rarement solitaires, de son héros fétiche, Jaël de Kherdan, déjà largement aperçu dans Mémoire vagabonde. On se perd dans son esprit tourmenté de toutes parts par ses anciennes et prochaines conquêtes, par ses précédentes et futures hantises.

La première anthologie des Imaginales comprend donc un « casting all-star » au sein de l'imaginaire français et c'est ce qui fait sa force, puisqu'en explorant des univers très variés, nous ne restons pas toujours sur la même idée de relations entre les figures du roi et du capitaine. Certains auteurs comme Pierre Bordage ou bien Armand Cabasson, et même Laurent Kloetzer, passent quand même à quelques encablures du thème « Rois et Capitaines », mais c'est finalement leur univers qui charme l'imaginaire du lecteur.

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Première anthologie ayant vu le jour suite au festival des Imaginales d'Épinal, « Rois et capitaines » est, à ce jour, sans aucun doute l'une des meilleures qu'il m'a été donné de lire. Qu'il s'agisse d'auteurs confirmés tels Thomas Day, Lionel Davoust ou encore Pierre Bordage, ou bien amateurs comme Julien d'Hem, le moins que l'on puisse dire c'est que la qualité est bel et bien au rendez-vous. Et il y en a pour tous les goûts ! On y trouve ainsi le récit de batailles sanglantes et de sièges héroïques comme dans « Montefellone » de Jean-Philippe Jaworski qui nous met face à l'absurdité de la guerre et à l'ingratitude des puissants, ou encore « Serpent-Bélier » d'Alain Cabasson qui nous entraîne dans la Russie médiévale et ses dieux, menacées par les armées mongoles et l'intolérance du christianisme. D'autres auteurs nous embarquent cette fois pour des expéditions en terre inconnue comme Lionel Davoust et son « Impassible Armada » où l'on découvre deux flottes embourbées dans un conflit tant militaire que psychologique, ou encore Pierre Bordage qui nous propose un voyage à bord de l'un de ses impressionnants vaisseaux du désert (« Dans le coeur de l'Aaran »).

Les femmes sont également à l'honneur, Rachel Tanner réinventant pour nous l'histoire de Jeanne d'Arc dans « La Demoiselle et le roitelet » tandis que Catherine Dufour s'attarde sur le sort réservé aux jeunes filles bien nées violentées et chassées de leur château par l'ambition des baronnies et duchés voisins avec son « Prince aux pucelles »). L'humour, enfin, est loin d'être absent avec notamment le savoureux texte de Johan Héliot (« Au plus élevé trône du monde »), nouvelle pleine d'inventivité et de dérision nous emmenant à la découverte de la face cachée de la Lune aux côtés de personnages historiques de renom. le combat en apesanteur du célèbre D Artagnan vaut à lui seul le détour! Mention spéciale également à Julien d'Hem qui signe avec « Le crépuscule de l'Ours » un premier texte d'une très grande qualité et qui compte, à mon sens, parmi les plus réussis de cette anthologie.

Une très bonne initiative et un excellent moment de lecture, à prolonger avec les autres anthologies parues dans le cadre du festival des Imaginales qui, depuis 2009, ont pris l'initiative de publier un ouvrage de ce type chaque année.
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Cette anthologie 2009 est la première anthologie des Imaginales, festival qui existe pourtant depuis 2002. Elle est dirigée par Stéphanie Nicot la directrice artistique du festival. On retrouve de grands noms de la fantasy française actuelle dans cette anthologie et beaucoup de communs avec Elfes et Assassins. On trouve une certaine homogénéité dans ce recueil, ce qui me semble moins le cas dans les plus récents. le thème est ainsi respecté dans toutes les nouvelles et permet de cerner pas mal d'aspects de la fantasy.

Certains auteurs ont choisi de nous faire voyager avec notamment Pierre Bordage qui nous entraine dans les pas d'un marin dans le coeur de l'Aaran. On est parfaitement dans le thème et cette nouvelle est très dépaysante avec son lot de mystères. Lionel Davoust nous emmène dans le grand froid avec une nouvelle à l'atmosphère oppressante avec des marins et des pirates en perdition et en proie à la détresse. C'est un très beau texte qui marque par son climat si intense. Alain Cabasson choisit la Russie médiévale comme décor de son récit où la guerre et la religion sont au coeur. Mais celui qui nous fait le plus voyager est Johan Héliot qui nous emmène sur la lune. L'auteur avait déjà consacré une trilogie à la lune mais cette fois le héro est D Artagnan. On y croise d'autres personnages de la littérature dans une ambiance de cape et d'épée où l'humour est également présent. C'est une très bonne nouvelle qu'on prend grand plaisir à lire.

Le côté épique est aussi au centre de ce recueil et colle parfaitement au thème comme on peut le voir chez Jean-Philippe Jaworski qui nous conte avec brio le siège de la ville de Montefellone. Cette nouvelle se situe dans le même univers que Janua Vera. C'est toujours une grande joie de lire cet auteur. On assiste aussi au siège d'Avignon dans le récit de Maïa Mazaurette mais cette fois le ton est au second degré avec une relation roi capitaine plutôt cocasse. Julien d'Hem s'intéresse pour sa part à un fabuleux guerrier au sein de la défense d'une cité. Ce guerrier arrivé au crépuscule de sa vie revoit ses combats. C'est un premier texte pour cet auteur qui laisse promettre beaucoup. Il a d'ailleurs participé à une autre anthologie des Imaginales depuis. Catherine Dufour met l'aspect chevaleresque à l'honneur avec un guerrier chargé de protéger des jeunes filles abusées et chassées de chez elle. Ce texte comporte plusieurs allusions aux contes de fées même si son propos est à l'opposé.

Les femmes ne sont pas en reste dans ce recueil avec La Demoiselle et le roitelet avec une héroïne qui ressemble beaucoup à Jeanne d'Arc opposée à un roi faible qui finira par la trahir. C'est une des nouvelles les plus intéressantes du livre. Thomas Day a comme personnage principale une reine qui donne son titre au texte. Cette nouvelle est assez sombre et j'ai eu beaucoup de mal à entrer dedans. On retrouve à nouveau une héroïne chez Claire et Robert Belmas, répondant au doux nom de Florée. On navigue cette fois au sein des légendes arthuriennes après la mort du roi, croisant des personnages célèbres tel Bohor (bien différent de celui de Kaamelott il faut dire). L'univers celtique de la nouvelle est très intéressant. L'Orage est à nouveau dans le titre de la nouvelle qui conclue ce recueil. Ce texte est assez inclassable, explorant le territoire des rêves. L'auteur reprend le héro d'un de ses romans, Mémoire Vagabonde. Ce texte conclue en beauté cette anthologie.

Même si certaines nouvelles sont plus marquantes que d'autres (comme souvent dans les recueils) cette anthologie offre des textes qui cadrent parfaitement au thème, ce qui n'est pas forcément le cas dans les anthologies suivantes de festivals. On y trouve de l'épique, on voyage beaucoup et les femmes y sont également à l'honneur. J'ai passé un bon moment avec ce recueil, le premier d'une longue série.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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"Rois et capitaines" est une anthologie récemment sortie chez Mnémos, résultat d'un projet conjoint avec les Imaginales d'Epinal. le titre de ce recueil dit assez bien son thème : les rois, et leurs capitaines, loyaux ou vénaux chiens de guerre qui font la sale besogne pour eux. Mon plus beau souvenir cinématographique associé est le rôle de Rutger Hauer, superbe salaud et chef de mercenaires sans foi ni loi dans "La chair et le sang" ; c'est à lui que j'ai pensé en achetant cette anthologie. Je l'ai parfois retrouvé entre ces pages, pas toujours.
Fidèle à mon habitude je vais décrire ce qui m'a plu, on en tirera soi-même les conclusions pour le reste.
Lien : http://quoideneufsurmapile.b..
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
À l’idée de la régente écartelée entre quatre chevaux, ou traînée nue dans les rues, ou brûlée vive, le capitaine Jones se redressa. Il ne payait pas de mine. En cet instant, il paraissait bien plus que son âge. Son expression était ridicule et terrifiante. Il s’étira lentement, comme s’il craignait de sortir de l’ombre. Blanche. Sa taille fine. Son corps rigide. Un fils ne saurait éprouver de désir pour sa propre génitrice, mais un capitaine était libre. Un capitaine, même enfermé dans une pièce pour veiller sur un futur roi, avait le droit de vouloir baiser la Reine. Ce qu’il pouvait prendre, il le prenait. Prérogative naturelle. Une autre forme de courtoisie.

« Sacre » - Maïa Mazaurette

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À l’Ouest, les Teutoniques et les Polonais nous combattent pour nous convertir de force au catholicisme. À l’Est, les Russes de Novgorod nous menacent pour nous imposer leurs popes. Laissez-nous donc prier nos dieux et les esprits des arbres, des rivières, des animaux, des astres... Va dire aux tiens qu’une alliance est possible, mais que, si nous venons, nous combattrons au nom du grand Perkunas, le roi des dieux, et de Kovas, le dieu de la guerre. Et il faudra nous laisser incinérer nos morts et tolérer nos prières qui ne sonnent pas comme les vôtres.

« Serpent-Bélier » - Armand Cabasson

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« Davenport, tu as une tête de rat, le caractère d’une fouine, je sais que tu triches aux cartes et je ne supporte plus d’entendre ton rire de hyène. »
Et puis il m’a salué, il a marché vers le bastingage, l’a enjambé et il a sauté.

« L’impassible Armada » - Lionel Davoust

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La voix du ménestrel s'accordait merveilleusement à celle de son instrument. Quelques mots, quelques sons suffirent à ce que les esprits fussent emplis des images que l'artiste avait à offrir. Chacun se vit combattant, chacun se vit visiter les contrées les plus éloignées, chacun se vit affrontant des armées. L'amoureux côtoya la mort et la fille de joie se fit Valkyrie. Tous prêtèrent l'oreille avec attention au fracas des armes, au langage de la guerre. Chacun devint l'Ours d'Acier, guerrier honni et craint, méprisé et respecté. La première bataille et l'appel de la guerre. L'envie d'éprouver sa survie au fil de son épée. Leana, aimée puis abandonnée, Hélyothis et sa folie...

La lame et l'acier
Le sang et les larmes
Ainsi pour ce guerrier
Prévaut la vie par les armes

(J. d'Hem, Le Crépuscule de l'Ours)
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Bohor approuve de la tête, puis met le pied à l'étrier, mais à peine est-il monté prestement sur son cheval, qu'il voit s'approcher la bande des mercenaires, déployée en un demi-cercle hostile.
- Ce serait bon apprentissage pour toi, Ygrain, dit-il à son jeune compagnon, que de défaire ces gueux par toi-même.
- Par ma foi, s'exclame la géante en brandissant un gourdin tiré de son banc, je pourrais bien les rosser toute seule !
- Mon maître, s'écrie Ygrain, laissez-les moi !
Mais Bohor secoue la tête.
- J'accomplirai de que j'ai entrepris. D'ailleurs, ajoute-t-il en lançant un regard à Florée, j'ai le sentiment que tout ceci m'est lié, d'une étrange manière.
Il broche des éperons et fait avancer son destrier vers les malandrins. Florée admire sa prestance où elle retrouve une fois encore l'image de son père disparu. Elle a peine à décider qui, du hardi cavalier qui dégaine sa lame, ou de l'animal blanc et feu au cap fièrement levé, semble le plus noble des deux.

[ Claire et Robert BELMAS - Dans la main de l'orage ]
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