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EAN : 9782081424654
94 pages
Flammarion Jeunesse (07/02/2018)
3.27/5   88 notes
Résumé :
Lorsque la mère de Mélanie, femme de ménage dans un musée, jette par erreur une oeuvre d'art mondialement connue à la poubelle, leur vie à toutes les deux bascule. Cette méprise déclenche un chaos total, et pour la mère et la fille, très vite, c'est l'enfer. "Tout finit par se calmer, je n'arrêtais pas de me répéter... J'ignorais à quel point je me trompais."
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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Ma mère, la honte ! de Hubert Ben Kemoun est un roman jeunesse emprunté à la bibliothèque numérique.
Lorsque la mère de Mélanie, femme de ménage dans un musée, jette par erreur une oeuvre d'art mondialement connue à la poubelle, leur vie à toutes les deux bascule. Cette méprise déclenche un chaos total, et pour la mère et la fille, très vite, c'est l'enfer ! Mélanie pensait que les choses allaient s'arranger, mais à l'ère des réseaux sociaux... elle se trompait...
Ma mère, la honte ! de Hubert Ben Kemoun est un roman qui s'est librement inspiré d'un fait divers : une femme de ménage italienne a réellement mis à la poubelle une oeuvre d'art contemporain, pensant qu'il s'agissait de détritus ! Méprise qui pourrait encore arriver, soit dit en passant, pour les personnes n'y connaissait rien à ce genre d'art !
J'ai beaucoup aimé le personnage de cette femme de ménage qui ne comprend pas ce qui lui arrive car elle a simplement fait son travail ! Mais Internet est là, qui veille, et qui n'hésite pas à harceler de braves gens, profitant de leurs erreurs pour leur renvoyer en pleine face. La mère et la fille vont devoir affronter la haine des "haïters", ces personnes qui déferlent leur haine sur les réseaux sociaux et les forums. Mélanie ne comprend pas du tout ce qui lui arrive ! Son petit ami devient odieux, les gens la regardent de travers, qu'est ce que c'est compliqué tout ça.
L'histoire est bien ficelé, c'est intéressant et j'ai bien aimé ce roman jeunesse, qui est d'actualité et montre bien comment sont les gens sur les réseaux sociaux et le malaise qui en découle pour les personnes concernées par cette méchanceté.
Seul bémol, j'ai trouvé la fin un peu rapide, c'est dommage.
Ma note : 4 étoiles.
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La jeune Mélanie raconte comment sa mère, femme de ménage dans un musée d'art contemporain fait la une de l'actualité en mettant à la poubelle une oeuvre d'art qui ressemblait à un tas d'ordures. Tout comme sa mère, elle verra sa réputation ternie, en particulier sur les réseaux sociaux. Ce roman plaira sans doute aux jeunes adolescentes, mais à mon sens, il se termine trop bien.

Ma compagne avait attitré mon attention sur ce livre rencontré par hasard à la bibliothèque parce que le titre et la présentation des personnages sur la quatrième de couverture l'avait fait penser à certaines personnes de notre entourage. Pour rire, nous avons eu envie de lire le livre, histoire de voir jusqu'où nous pourrions pousser le parallèle (pas bien loin, finalement).

La narratrice est une jeune adolescente et c'est aux jeunes adolescentes que ce livre pourrait plaire (au risque d'être victimes de stéréotypes, nous n'avons pas l'impression que les jeunes garçons accrocheraient aussi bien).

Le texte est fluide et rythmé . Un adulte le lit assez rapidement, un jeune devrait y prendre plaisir.

Le thème de déterminer la nature des oeuvres d'art, sujet de discussion sans fin, lance l'histoire. Il fera sans doute sourire les jeunes lectrices, mais probablement sans titiller leur curiosité davantage. La suite nous a paru plus intéressante pour un jeune public: les conséquences de jugements hâtifs et l'atteinte injustifiée à la réputation. L'histoire montre des conséquences graves, que je vous laisse découvrir. Mais ma compagne et moi étions d'accord sur le fait que ces conséquences étaient beaucoup trop diluées dans l'eau de rose. Certes, il ne faut pas risquer de traumatiser ces petites têtes blondes en leur montrant des images trop cauchemardesques, mais ici, on est dans l'excès contraire: tout se termine bien, comme par magie, de manière finalement invraisemblable. le mal qui a été fait par ceux qui atteignent à la réputation est tellement vite réparé qu'on n'a pas le temps d'en mesurer la gravité, ce qui est regrettable. de plus, les méchants ne sont pas punis. L'auteur se contente de conclure en plongeant les agressés dans le bonheur. Certes, cela donne foi en une certaine justice. Mais l'un dans l'autre, cette présentation minimise la gravité du mal qui a été fait.

Pour le même public, on aurait probablement pû traiter le même thème sans un tel excès de rose, tout en gardant l'issue positive. Et même sans se préoccuper de faire passer des messages, c'est vraiment fort rose, pour autant que je parvienne à me mettre dans la peau d'une jeune adolescente. ;-)
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D'une écriture vive l'auteur nous emporte dans cette histoire ou l'on peut s'identifier à Mélanie, ado de 13 ans qui doit subir - par ricochet - le drame qui terrasse sa mère. Celle-ci a en effet jeté une oeuvre d'art qui ressemblait plus à un amoncellement de déchets... Enfin bref à la poubelle ce " chaos". Après tout c'est son boulot nettoyer.
Toute la première partie se lit avec délectation , Hubert Ben Kemoun sait penser ado et analyser les travers de notre société où l'on a vite fait de juger et de moquer...
La suite m'a moins convaincue....La changement d'attitude du petit copain, la fin un peu invraisemblable.
Ma mère la honte est un roman qui claque comme ce titre, qui donne envie de le découvrir. A lire de toute urgence.
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Lorsque la mère de Mélanie confond la dernière oeuvre du maître de l'art contemporain avec des déchets et met l'ensemble à la poubelle, la honte s'abat sur elle et sur sa fille.

Elles deviennent vite infréquentables et les journaux dévoilent au grand jour la terrible méprise. Surtout que la petite ville espérait vraiment relancer sa renommée avec cette installation jugée exceptionnelle.

Mélanie est d'abord surprise par l'ampleur que prend cet incident avant de voir retomber sur elle les effets. C'est alors que sa mère décroche, que la jeune fille va tenter de contacter l'artiste...

Un roman original car il évoque autant la conception de l'art et la vanité que le fossé qui peut exister entre l'art contemporain et les gens ordinaires. Cependant, c'est bien le thème de la désignation d'un coupable par une population qui est au centre du livre.

A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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La situation de départ m'a beaucoup plu. D'une part car il s'agit d'un fait réel, une histoire inspirée des mésaventures d'une femme italienne, d'autre part car je suis complètement hermétique à l'art contemporain. Ainsi, je me suis totalement identifiée à la mère de l'héroïne. C'est le genre de grosse gaffe que j'aurai pu commettre et j'en ai bien souri.

Alors voilà, la mère de Mélanie est divorcée, élève seule sa fille de 14 ans, prend sa vie en main, refait des études et pour ne dépendre de personne, fait le ménage dans le musée de sa ville pour payer ses factures. Un jour, Mélanie rentre du collège et trouve sa mère complètement effondrée, anéantie en larmes. Elle est inconsolable et n'arrive même pas à expliquer à sa fille ses malheurs. Très vite Mélanie va l'apprendre par la presse. Sa mère a fait "la gaffe du siècle" en nettoyant l'aile du musée réservée à un artiste en vogue. Ce dernier avait offert une de ses plus belles présentations, intitulée "Chaos", d'une valeur de 400 000 euros. Sauf que ça représentait un avachis de détritus, de poubelles renversées, de paillettes d'or mélangées à des ordures. Ni une ni deux, en bonne femme de ménage, tout fut nettoyé et jeté à la poubelle.
Ainsi, les deux jeunes femmes vont se retrouver la risée de toute la ville. Dans la ligne de mire des journalistes locaux. Pointées du doigt, larguées par leurs amoureux respectifs, licenciée ou harcelée au collège, chacune va vivre un "chaos" émotionnel. C'est une véritable descente aux enfers qui s'amorce pour les deux héroïnes de cette histoire.

Mais pour Mélanie après la déception et la peine, place à la rage. Elle est bien décidée à dire ce qu'elle pense et à ne pas laisser traîner dans la boue sa mère. Et là Hubert Ben Kemoun est particulièrement fort pour se mettre dans la peau d'une ado en colère !
J'avais beaucoup aimé "La fille seule dans le vestiaire des garçons" du même auteur. J'y ai retrouvé ici son humour, sa fine description des émotions, la crédibilité de ses personnages, surtout l'adolescente dans toute sa splendeur. J'aime son style et les histoires réalistes, drôles et touchantes qu'il nous présente.

Mais j'avoue que j'ai eu envie d'en lire davantage. Mon reproche: ce livre se rapproche plus d'une nouvelle que d'un roman. J'ai eu envie que l'auteur nous emporte davantage avec ses personnages, qu'il développe certaines relations, comme celle de Mélanie avec son père, qu'il propose quelque chose de plus fourni. Ce fut bien trop vite terminé. de plus je tiens à souligner la présence de nombreuses coquilles.

Mais j'ai passé un réel bon moment à lire cette histoire qui nous ressemble. Une lecture pour adolescents intelligente drôle et sensible chez Flammarion Jeunesse.
Lien : https://leslivresdalily.blog..
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critiques presse (1)
Ricochet
30 septembre 2018
Un récit social, intéressant et bien écrit.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
« J‘ai tout déballé, en vrac et en détails. Journalistes, toubibs, amant honteux de maman et raclures adeptes de la culture patriote et javellisée, paillettes de lingot d’or et faux amis sur Facebook. Le reste de l’heure de cours a à peine suffi. En chuchotant pour que ni le prof ni les oreilles grandes ouvertes des autres ne nous entendent trop bien. Tamimount a eu la délicatesse de ne pas se moquer, ni de maman, ni de moi, ni celle de lancer un de ces gros mots qu’elle adore ponctuer toutes ses conversations. Pas parce qu’elle est grossière, mais juste pour montrer qu’elle a écouté attentivement, qu’elle est une vraie princesse. Tamimount est la plus vivante d’entre nous tous. »
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…je me suis mise à rire, mais à rire vraiment. Un truc incontrôlable, une cascade de fou-rire à côté du Mississipi de larmes de maman. Il faut me comprendre : ce matin, c’était trop de tension, trop de mal-être, trop de larmes. Mon fou-rire ne réglait rien, bien entendu, mais il apportait tout de même un peu de lumière au milieu de ce nuage de cendres qui dégringolait sur nos têtes.
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J’ai pensé malgré moi à ces cohortes de réfugiés que nous voyions aux infos à la télé et qui, perdus loin de chez eux, espéraient recommencer leurs vies, les mains vides et le cœur gros, sous une autre latitude. Je savais bien qu’eux fuyaient des balles, des bombes et n’avaient pas eu le temps de boucler leurs valises ou leurs malles, que notre détresse à maman et moi ne pouvait se comparer à ces drames-là, pourtant dans ma tête, nous basculions dans leur camp de perdus apeurés et de malheureux déracinés.
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.
Maman ne m’avait pas rassurée. J’avais l’impression qu’elle avait pris dix ans en vingt-quatre heures. Elle si soignée, si gracieuse, se traînait ce matin en robe de chambre dans la maison, beaucoup plus zombie que princesse. Envolée, la vivacité dont elle faisait sans cesse preuve et qui parfois m’insupportait. Disparue, l’efficacité irritante et épuisante qui l’agitait sans le moindre répit.
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La rumeur était une réaction nucléaire qui explosait en chaîne et qui slalomait, championne de descente olympique, entre les tables. Avalanche dévastatrice, elle gonflait à chaque station. Ceux qui ne semblaient pas au courant il y a un quart d’heure, récoltaient des infos auprès de ceux qui savaient et en rajoutaient sur les détails. Et la moisson semblait astronomique
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Vidéo de Hubert Ben Kemoun
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