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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ma mère, la honte ! de Hubert Ben Kemoun est un roman jeunesse emprunté à la bibliothèque numérique.
Lorsque la mère de Mélanie, femme de ménage dans un musée, jette par erreur une oeuvre d'art mondialement connue à la poubelle, leur vie à toutes les deux bascule. Cette méprise déclenche un chaos total, et pour la mère et la fille, très vite, c'est l'enfer ! Mélanie pensait que les choses allaient s'arranger, mais à l'ère des réseaux sociaux... elle se trompait...
Ma mère, la honte ! de Hubert Ben Kemoun est un roman qui s'est librement inspiré d'un fait divers : une femme de ménage italienne a réellement mis à la poubelle une oeuvre d'art contemporain, pensant qu'il s'agissait de détritus ! Méprise qui pourrait encore arriver, soit dit en passant, pour les personnes n'y connaissait rien à ce genre d'art !
J'ai beaucoup aimé le personnage de cette femme de ménage qui ne comprend pas ce qui lui arrive car elle a simplement fait son travail ! Mais Internet est là, qui veille, et qui n'hésite pas à harceler de braves gens, profitant de leurs erreurs pour leur renvoyer en pleine face. La mère et la fille vont devoir affronter la haine des "haïters", ces personnes qui déferlent leur haine sur les réseaux sociaux et les forums. Mélanie ne comprend pas du tout ce qui lui arrive ! Son petit ami devient odieux, les gens la regardent de travers, qu'est ce que c'est compliqué tout ça.
L'histoire est bien ficelé, c'est intéressant et j'ai bien aimé ce roman jeunesse, qui est d'actualité et montre bien comment sont les gens sur les réseaux sociaux et le malaise qui en découle pour les personnes concernées par cette méchanceté.
Seul bémol, j'ai trouvé la fin un peu rapide, c'est dommage.
Ma note : 4 étoiles.
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Lorsque la mère de Mélanie confond la dernière oeuvre du maître de l'art contemporain avec des déchets et met l'ensemble à la poubelle, la honte s'abat sur elle et sur sa fille.

Elles deviennent vite infréquentables et les journaux dévoilent au grand jour la terrible méprise. Surtout que la petite ville espérait vraiment relancer sa renommée avec cette installation jugée exceptionnelle.

Mélanie est d'abord surprise par l'ampleur que prend cet incident avant de voir retomber sur elle les effets. C'est alors que sa mère décroche, que la jeune fille va tenter de contacter l'artiste...

Un roman original car il évoque autant la conception de l'art et la vanité que le fossé qui peut exister entre l'art contemporain et les gens ordinaires. Cependant, c'est bien le thème de la désignation d'un coupable par une population qui est au centre du livre.

A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Un petit roman pas mal du tout.
Une femme de ménage dans un musée jette par erreur une oeuvre d'un artiste contemporain très coté et la voilà moquée par tous. Comment faire face à la honte ? L'histoire est racontée par Mélanie, sa fille ado, qui va également se retrouver méprisée à l'heure des réseaux sociaux.
Alors, oui, il y a des raccourcis et des facilités dans ce livre. Néanmoins, il réussi à être drôle (sur un sujet qui ne l'est pas) et originale. A lire dès 13 ans.
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Mélanie Rotten et sa mère se sont claquemurées dans leur maison. Dehors, il y a foule : des journalistes des voisins des curieux. En raison d'une simple méprise, qui pourrait sembler anecdotique voire comique, Madame Rotten vit dans la colère, la peur, la tristesse, et entraîne malgré elle, sa fille de quinze ans dans le tourbillon de la honte.

Femme de ménage dans le musée d'Art Contemporain de la ville, Fabienne Rotten a balayé et lessivé une salle emplie de cadavres de bouteilles et autres immondices alors qu'il s'agissait d'une oeuvre d'art nommé « Chaos » de l'artiste international Théo Burniz.

Une erreur fatale, deux existences qui basculent… licenciement pour faute grave, influence des médias, jugement hâtif de l'opinion, amants incompréhensifs, ex mari et père indifférent, faux-amis facebookiens… le sentiment de honte prend une dimension sociale, l'information fait beaucoup de bruits et se propage à une vitesse folle. Fabienne Rotten est humiliée, écrasée sous un poids trop lourd, elle tente de se suicider.

Avec courage et détermination, Mélanie réagit. Épaulée par sa meilleure amie, elle décide de rencontrer Théo Burniz. Saura-t-il entendre ce qu'elle a à lui dire? Réussira-t-elle à faire taire la rumeur ? En tout cas, elle sortira de cette mésaventure plus forte lucide et éclairée sur le monde, la société et l'humain.

Un roman passionnant et intense, non dénué d'humour, qui révèle avec clairvoyance la spirale de la honte, le regard impitoyable de certains, l'ostracisme, et amène à réfléchir sur la lisibilité de l'Art Contemporain.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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J'avais beaucoup entendu parler de ce roman, mais jamais eu l'occasion de le lire. C'est maintenant chose faite et je l'ai beaucoup aimé !

La mère de Mélanie rentre du travail effondrée : femme de ménage dans un musée d'art contemporain, elle a jeté par erreur l'installation d'un artiste mondialement connu, qui avait préparé une oeuvre, "chaos", composée de déchets... Tout le monde se met à les lâcher : le directeur du musée veut virer sa mère, l'artiste crie au scandale, le petit-ami de sa mère la plaque, son père s'en fiche, les journalistes font le pied de grue devant chez eux et il y a même un candidat d'extrême droite qui veut ajouter sa mère sur sa liste électorale ! Au collège, c'est l'enfer, tout le monde se moque voire insulte Mélanie. Son petit-ami, qu'elle croyait amoureux la jette sans préavis, les élèves la harcèle sur Internet... Comment faire pour s'en sortir ?!

Un roman vite lu que j'ai pris plaisir à découvrir. C'est clairement un peu exagéré mais c'est ce qui permet d'ajouter un peu d'humour pour un peu plus de légèreté. Cela n'empêche pas de parler de sujets importants : la rumeur, l'emballement médiatique, les insultes sur Internet et les réseaux sociaux... Et puis il y a aussi une réflexion sur l'art contemporain notamment dans la dernière partie.

Une lecture très sympa !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Aujourd'hui on parle d'un petit roman qui nous a été envoyé gentiment par Flammarion (merci, bisous !), j'ai nommé Ma mère, la honte. Une fois n'est pas coutume, dans cette chronique, il n'y aura (malheureusement) pas de magie, de dragons ou autre trucs-trop-cools-qui-dépotent, puisque c'est un roman qui se passe dans le monde normal (oui, je sais, c'est triste, mais il faut savoir varier les styles de temps en temps, lol).

Le pitch de départ et assez simple (voyez ci-dessus, il tient en deux phrases), et comme le roman est très court, on entre très rapidement dans l'histoire. le style et l'écriture sont fluides, ce qui en fait un bon page-turner; au final ce livre se lit en 1h30 environ (oui, c'est relativement précis, j'ai chronométré, lol).

J'ai apprécié cette lecture, même si, je ne l'ai pas trouvé mirobolante non plus. Pourtant les thèmes abordés sont forts (le harcèlement, l'injustice, le suicide), mais à cause de la rapidité du récit, il me reste comme une impression de survolage. Ça va trop vite et au final, on a pas le temps de sentir l'émotion ou d'approfondir les situations et les ressentis de l'héroïne.

Déception aussi sur la fin. Attention je spoile pas mais je donne le ton, donc si ce bouquin vous intéresse, ne lisez pas le reste de ce paragraphe. Donc je disais, pour moi la fin vient un peu annuler tout ce qui s'est passé dans l'histoire avec un bon gros happy ending des familles. A mon sens, c'est vraiment dommage, le livre essaye d'être réaliste (même si ça va un peu vite), et là boum à la fin, tout se résout en un chapitre et d'une façon complétement surréaliste justement. Comme s'il FALLAIT le happy ending. La crédibilité de tout le bouquin en prend un sacré coup et moi ça m'a un peu soufflé.

En somme, un petit bouquin très sympa à lire, assez intense, avec des thématiques intéressantes même si on entre pas trop dans les détails et que la fin est décevante. Je pense qu'il aurait tout à fait sa place dans les CDI des collèges.
Lien : https://plumesdelune.wordpre..
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Un petit roman qui se lit très vite et qui est idéal pour faire suite à un roman un peu dur ou long et qui permettra de passer en douceur à une autre lecture.

Ne cherchez pas là un récit très engagé, ou très profond, nous partons d'une situation absurde pour vivre tout ce qui peut en découler.
Le ton de la jeune Mélanie est plein d'humour, on lui donnerait plus 16 ans que 13 à travers la maturité dont elle fait preuve.
Il n'y a pas beaucoup de surprise dans ce roman, une jolie réflexion sur l'impact que peuvent avoir certains actes pourtant anodins aux premiers abords, ou encore la vision de chacun face à une oeuvre d'art.
J'ai bien aimé, ce fut une bonne lecture pour me faire passer l'après-midi.
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Cette histoire est inspirée d'une histoire réelle (voir lien ci-dessous) : En Italie, en 2014, une femme de ménage a confondu deux installations, en papier journal et en carton, avec des déchets...

Je suis fan de Ben Kemoun, alors je ne serais pas objective !

Le roman est palpitant et montre comment une vie peut basculer à cause d'une erreur... C'est l'humiliation sociale, la descente aux enfers, un tourbillon tragique, relayé par les médias tels la presse et les réseaux sociaux. C'est écrit avec justesse, sans pathos. le livre aborde aussi une réflexion sur les rumeurs, les effets de masse, le souffre-douleur, le harcèlement.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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Je viens vous présenter une nouvelle lecture terminée « ma mère la honte » de Hubert Ben Kemoun. Bon ok, parue aux éditions @flammarionjeunesse , je ne fais surement pas partie du coeur de cible. Et alors, aucune importance. C'est une des raisons qui me fait aimer la lecture: la liberté.

Libre de lire ce que je veux, quand je veux, où je veux, avec l'auteur que j'ai choisi pour un moment de vie. J'aime la lecture parce qu'elle me permet de me plonger dans des univers très différents, voyager sans sortir de chez moi, réaliser des bonds dans le passé...
J'adore aussi me glisser dans la peau d'un narrateur plus jeune, plus vieux, d'un autre sexe, au caractère similaire ou au contraire opposé au mien...
~~~
Ma dernière lecture m'a confrontée à Mélanie, une jeune fille de treize ans dont la maman a jeté par erreur une oeuvre d'art à la poubelle en nettoyant une salle du musée dans lequel elle travaille. .
Je n'ai pu m'empêcher quelques parallèles avec ma propre fille dont l'expression favorite envers ses vieux parents est « c'est la gênance », mais je m'égare.

Revenons en à Mélanie, l'accompagner tout au long de ce roman a été agréable. J'ai partagé ses sentiments, vibré avec elle, parfois j'ai eu mal mais sa combattivité, son optimisme, sa présence auprès de sa mère ont été une bouffée d'oxygène dans des moments parfois sombres. L'auteur s'est emparé d'un style approprié pour nous faire découvrir ce que pouvait vivre une adolescente dans pareil moment. Par contre, le dénouement arrive peut être un peu trop facilement mais ce n'est qu'une question de goût.
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