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EAN : 9787780038188
(20/01/2005)
3.76/5   1946 notes
Résumé :
Une famille d'Américains s'installe à Cholong-sur-Avre, en Normandie. Fred, le père, se prétend écrivain et prépare un livre sur le Débarquement. Maggie, la mère, est bénévole dans une association caritative et se surpasse dans la préparation des barbecues.

Belle, la fille, fait honneur à son prénom. Warren enfin a su se rendre indispensable pour tout et auprès de tous.

Une famille apparemment comme les autres, en somme.

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Critiques, Analyses et Avis (185) Voir plus Ajouter une critique
3,76

sur 1946 notes
« Malavita », la mauvaise vie, a-t-on idée d'appeler sa chienne ainsi ! La condition d'ex-affranchi conduirait-elle à l'autodérision ?

Des idées saugrenues, Giovanni Manzoni n'en manque pas. de là à imaginer le plus loyal des mafieux de Newark, un homme d'une férocité implacable, tomber un jour dans la trahison.
Aujourd'hui repenti, il a entraîné Maggie et leurs enfants Belle et Warren dans une fuite éperdue de ce côté-ci de l'Atlantique. Nuit et jour protégés par les services secrets américains, les Giovanni viennent d'aménager sous un nom d'emprunt dans une ville normande de moyenne importance. La région n'avait pas connu pareil débarquement depuis la guerre : ah ces américains, la discrétion n'est vraiment pas leur fort !

Tonino Benacquista signe avec « Malavita » un roman d'une drôlerie irrésistible, truffé de situations burlesques. Lorsqu'une fieffée crapule quasi analphabète passe du maniement des armes à celui d'un clavier de machine à écrire, son entourage forcément rit sous cape. Le lecteur lui aussi se délecte du piètre style littéraire de ce gangster qu'il vaut mieux ne pas contrarier.

Finir au pays des pommes le corps criblé de pruneaux : Giovanni connaît mieux que quiconque la loi du milieu. De nature insouciante il entend malgré les circonstances mener à sa guise sa petite vie de paria ; Giovanni Manzoni n'est pas homme à s'apitoyer sur son sort, qu'on se le tienne pour dit…


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Malavita ravira certainement les fans de gangsters avec sa sauce bien épicée sicilienne où tous les mafiosos semblent jouer la girouette dans ce roman déjanté.

À l'affiche, nous avons la famille Blake. le père, la mère et ses deux enfants, Belle et Warren. La tribu quitte ses racines d'Amérique pour emménager dans un trou perdu de Normandie. D'entrée de jeu, on ressent que cette famille n'est pas toute juste et trimballe avec elle un lourd secret. La famille Blake se cache, se protège, mais aussi, elle y va cash. le père, Frédérick zone toute la journée en pyjama et pour se donner bonne conscience s'invente une nouvelle vie d'écrivain, lui qui ne retient même pas une liste de course. La mère, Maggie semble vouloir se racheter d'on ne sait quoi en accumulant les heures comme bénévole pour la bonne charité. Belle, quant à elle, est tellement belle qu'elle ne doit pas faire grand chose pour avoir le monde à ses pieds et Warren, tellement mafioso dans l'âme qu'il embobine les camarades d'école les uns après les autres.

J'ai adoré les premiers pages de cette histoire où j'ai pris un réel plaisir dans les tribulations de cette famille loufoque et un brin psychopathe. J'ai souri de nombreuses fois aux répliques et aux réactions des uns et des autres.

Néanmoins, la mayonnaise est retombée lorsque l'auteur bifurque à l'intérieur de ce fameux secret, y insérant une panoplie de personnages secondaires pour lesquels je me demande toujours ce qu'ils sont venus faire là. Et pendant tout ce temps, on perd littéralement la trace de la famille Blake.

L'épilogue m'a encore moins convaincue par son côté trop rocambolesque, vengeance, règlements de compte. Bref, je n'ai jamais vu le parrain parce que les histoires de mafia ne m'intéressent pas. J'aurai peut-être passé mon chemin en regardant de plus près le fin fond de ce roman. Par contre, la plume de Benacquista fut une belle surprise et je serai très curieuse de lire un second roman de cet auteur, en adéquation avec mes intérêts littéraires.
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Malavita fut une parenthèse littéraire délirante dans ma semaine de boulot. Emporté par hasard pour un trajet de RER, je me suis vite retrouvée happée par ce texte, fascinée par les personnages et l'histoire qui se déroulait sous mes yeux.

Une famille comme les autres s'installe dans la petite ville de Cholong-sur-Avre, en Normandie. Une famille apparemment comme les autres. Mais une chose est sûre, s'ils emménagent dans votre quartier, fuyez sans vous retourner …

Car la petite famille Blake, Américains fraîchement débarqués, cache bien des secrets. En l'occurrence que le père est un ancien mafieux, un repenti qui a balancé ses compagnons sous la pression, et qui aujourd'hui vit grâce au programme américain de protection des témoins … Seulement si Fred Blake est un repenti, ce n'est pas pour ça qu'il ne regrette la vie de prince noir qu'il menait à New York. le retour à la vie « normale » est bien dur (« Comment font les honnêtes gens ? Comment peuvent-ils vivre en se sentant si vulnérables ? Qu'est-ce que ça fait d'être une victime ? ») … le personnage de Fred est merveilleusement construit dans toute son ambiguïté d'ancien mafieux, de père de famille, et d'homme qui se cherche, et qui cherche une nouvelle raison de vivre.

Sans oublier que les mafieux américains sont toujours sur leurs traces …

« Combien vaut un homme ? Quel est le prix d'une vie humaine ? Savoir ce qu'on vaut, c'est comme connaître le jour de sa mort. Je vaux vingt millions de dollars. C'est énorme. Et bien moins que ce que je croyais. Je suis peut-être un des hommes les plus chers du monde. Valoir aussi cher et vivre une vie aussi merdique que la mienne, c'est le comble de la misère. »

En bref, tous les ingrédients sont là pour faire de ce roman un texte déjanté, surtout quand le fameux Fred se fait passer pour écrivain et finit par se lancer vraiment dans ses mémoires … Or, comme le disent ses enfants :

« - Trois mois qu'il s'enferme dans sa putain de véranda, dit-il, tout son vocabulaire doit y passer plusieurs fois par jour.
– Dis que ton père est analphabète …
– Mon père est un Américain de base, tu as oublié ce que c'était. Un type qui parle pour se faire comprendre, pas pour faire des phrases. Un homme qui n'a pas besoin de dire vous quand il sait dire tu. Un type qui est, qui a, qui dit et qui fait, il n'a pas besoin d'autres verbes. Un type qui ne dîne, ne déjeune et ne soupe jamais : il mange. Pour lui, le passé est ce qui arrivé avant le présent, et le futur ce qui arrivera après , à quoi bon compliquer ? As-tu déjà listé le nombre de choses que ton père est capable d'exprimer rien qu'avec le mot « fuck » ?
– Pas de cochonneries, s'il te plait.
– C'est bien autre chose que des cochonneries. « Fuck » dans sa bouche peut vouloir dire : « Mon Dieu, dans quelle panade me suis-je fourré ! », ou encore : » Ce gars-là va me le payer cher un jour », mais aussi « J'adore ce film ». Pourquoi un type comme lui aurait besoin d'écrire. »

Ce passage est parfaitement représentatif du ton employé tout au long du roman, et de l'humour – souvent noir - qui l'imprègne. Sans parler des piques constantes sur les cultures française (que de beurre et de crème !) et américaine (« de la grosse et grasse bouffe de Yankees »). L'auteur a un don pour décrire et faire vivre ses personnages, qui fait que ces derniers m'ont habité pendant plusieurs jours après avoir refermer ce livre …

Un roman riche, intéressant, et à découvrir à tout prix si vous avez besoin de vous détendre et de rigoler un bon coup ! Mais rassurez-vous, malgré les grosses ficelles et les caricatures, il ne manque tout de même pas d'un peu de sérieux (les réflexions sur l'écriture) et de profondeur. Et il a l'avantage de m'avoir donné envie de voir le Parrain (le film culte des mafieux) et Les Affranchis (le film qu'ils détestent car il les montre comme ils sont vraiment … « dépouillés de leur légende, n'apparaissaient plus que leur bêtise et leur cruauté. »). Des « personnages » qui fascinent, malgré nous, et qui sont pour quelque chose dans mon appréciation de ce roman. Car la « mauvaise vie » (la Malavita, qui désigne la terrible mafia américano-sicilienne) est toujours présente, au coin de l'oeil, avec ses tentations et ses pièges qui attendent les honnêtes gens …

Fort heureusement pour moi, il existe une suite qui m'attend sagement : Malavita encore. Je m'en lèche d'avance les babines littéraires.
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Roman lu. Roman vite oublié sera !!
Perso, je n'ai pas trouvé grand intérêt à cette lecture.
L'histoire ne m'a pas captivée, les personnages non plus. Je ne sais pas à quoi je m'attendais réellement, mais le résultat est décevant en ce qui me concerne.
Sans plus...
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Malavita, c'est la mauvaise vie : celle de la Casa nostra et de ses capos, de ceux qui ont choisi le crime organisé et qui obéissent à un code d'honneur bien particulier. Alors le jour où l'un d'eux se décident à balancer et à passer dans le camp des repentis, contre une protection promise, c'est le début de la clandestinité, de l'itinérance, avec la famille et le chien (Malavita c'est lui). Lorsque l'on fait la connaissance des Blake (ex Manzoni) ils emménagent au coeur de la Normandie profonde dans une petite ville isolée. L'intégration se fait tant bien que mal : Fred, l'ex-mafieux trouve sa planche de salut en commençant à écrire ses mémoires (lui qui a du mal à rédiger une liste de courses!), Maggie se lance dans la solidarité, Belle…cultive sa beauté et Warren règne rapidement en petit chef, rêvant de rejoindre la terre de ses origines en digne successeur de son père.
Mais le destin peut dépendre d'une feuille de chou locale, dont le périple international pour le moins inattendu, va modifier la donne et débusquer les planqués….

Le tout est mené tambour battant, avec force humour et dérision, en alternant les récits, chaque personnage suivant son propre rythme et ses propres prérogatives.

C'est une confirmation de l'impression ressentie lors de la lecture de « Tout à l'ego » du même auteur : un style très agréable, une construction habile (impossible de s'ennuyer, risque même de nuits courtes…).

La mafia peut faire rire (et un peu peur quand même) : la preuve avec ce roman!
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Citations et extraits (162) Voir plus Ajouter une citation
Ils prirent possession de la maison au milieu de la nuit. Une autre famille y aurait vu un commencement. Le premier matin de tous les autres. Une nouvelle vie dans une nouvelle ville. Un moment rare qu’on ne vit jamais dans le noir. Les Blake, eux, emménageaient à la cloche de bois et s’efforçaient de ne pas attirer l’attention. Maggie, la mère, entra la première en tapant du talon sur le perron pour éloigner d’éventuels rats, traversa toutes les pièces et termina par la cave, qui lui parut saine et d’une humidité idéale pour faire vieillir une roue de parmesan et des caisses de chianti. Frederick, le père, mal à l’aise depuis toujours avec les rongeurs, laissa sa femme opérer et fit le tour de la maison, une lampe de poche en main, puis aboutit dans une véranda où s’entassaient de vieux meubles de jardin recouverts de rouille, une table de ping-pong gondolée et divers objets invisibles dans la pénombre.
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[... discussion entre les deux ados de la famille ... ]
- Trois mois qu'il s'enferme dans sa putain de véranda, dit-il, tout son vocabulaire doit y passer plusieurs fois par jour.
- Dis que ton père est analphabète ...
- Mon père est un Américain de base, tu as oublié ce que c'était. Un type qui parle pour se faire comprendre, pas pour faire des phrases. Un homme qui n'a pas besoin de dire vous quand il sait dire tu. Un type qui est, qui a, qui dit et qui fait, il n'a pas besoin d'autres verbes. Un type qui ne dîne, ne déjeune et ne soupe jamais : il mange. Pour lui, le passé est ce qui arrivé avant le présent, et le futur ce qui arrivera après , à quoi bon compliquer ? As-tu déjà listé le nombre de choses que ton père est capable d'exprimer rien qu'avec le mot "fuck" ?
- Pas de cochonneries, s'il te plait.
- C'est bien autre chose que des cochonneries. "Fuck" dans sa bouche peut vouloir dire : "Mon Dieu, dans quelle panade me suis-je fourré !", ou encore : " Ce gars-là va me le payer cher un jour", mais aussi "J'adore ce film". Pourquoi un type comme lui aurait besoin d'écrire.
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Cinq individus, tous mâles, se tenaient en demi-cercle autour du barbecue, les yeux fixés sur la braise qui refusait de prendre, malgré le temps sec, malgré le matériel sophistiqué et les efforts du maître de maison, un vieux briscard en matière de grill.
- C'est pas comme ça qu'il faut faire... Faut plus de petit bois, monsieur Blake, vous avez mis le charbon trop vite.
[...]
- C'est pas comme ça qu'il faut faire. Moi, je ne mets pas de charbon de bois, je procède comme dans une cheminée, c'est plus long mais la braise est de bien meilleure qualité.
- C'est pas comme ça qu'il faut faire, ajouta un notable qui siégeait au conseil municipal. Vous utilisez des allume-feu, c'est toxique, et c'est pas du jeu. D'ailleurs, ce n'est même pas efficace, la preuve.
Sans le savoir, Fred vérifiait un théorème universel, qu'il se formula en ces termes : dès qu'un con essaie d'allumer un feu quelque part, il y en a quatre autres pour lui expliquer comment s'y prendre.
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Fred s'interrogeait sur les mystère du point-virgule. Le point, il savait, la virgule, il savait, mais le point-virgule ? Comment une phrase pouvait-elle à la fois se terminer et se poursuivre ? Quelque chose bloquait mentalement, la représentation d'une fin continue, ou d'une continuité qui s'interrompt, ou l'inverse, ou quelque chose entre les deux, allez savoir. Qu'est-ce qui, dans la vie, pouvait correspondre à ce schéma ?
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Un jeu de mots... Comme si les mômes de Cholong, voire les professeurs d'anglais, même bardés de diplômes, pouvaient comprendre quoi que ce soit à l'humour du New Jersey ! Ce mélange de cynisme et de dérision qu'on se forge à coups de poings dans la gueule, dans la fusion des races, sur fond de désespoir urbain. Tout le contraire de Cholong ! Cet humour-là constituait parfois le dernier bien des exclus, leur seule dignité. A Newark, une bonne répartie pouvait vous éviter un coup de couteau dans les côtes, ou vous consoler de l'avoir reçu. Cet humour-là n'avait pas lu ses classiques mais les classiques avaient su s'en inspirer. Une bonne dose d'ironie, un trait d'euphémisme, un zeste de non-sens, une pointe de litote, et le tour était joué, mais pour jouer ce jour-là il fallait avoir eu faim et peur, traîné dans les caniveaux et pris toutes sortes de coups. Et comme une balle qui rate sa cible, une réplique mal décochée se révélait, le plus souvent, fatale.

p. 138
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Vidéo de Tonino Benacquista
Il y a un an, déjà, nous, la librairie Dialogues à Brest, lancions ce nouveau podcast avec l'idée de faire entendre la voix d'auteurs et d'autrices qui posent un regard neuf sur le monde qui nous entoure. 29 épisodes plus tard, nous espérons avoir tenu parole. Et nous sommes bien décidés à ne pas nous arrêter en si bon chemin ! En attendant de nouvelles découvertes, c'est un épisode anniversaire un peu spécial que nous vous proposons aujourd'hui. Voici quelques morceaux choisis, des extraits qui nous ont marqués, et que nous avons sélectionnés rien que pour vous.
Bibliographie: - Soleil amer, de Lilia Hassaine (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18955847-soleil-amer-lilia-hassaine-gallimard - Être à sa place, de Claire Marin (éd. de l'Observatoire) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20086231-etre-a-sa-place-habiter-sa-vie-habiter-son-corps-claire-marin-editions-de-l-observatoire - La Voyageuse de nuit, de Laure Adler (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/17909272-la-voyageuse-de-nuit-laure-adler-le-livre-de-poche - La Carte postale, d'Anne Berest (éd. Grasset) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19134288-la-carte-postale-anne-berest-grasset - L'Amant, de Marguerite Duras (éd. de Minuit) https://www.librairiedialogues.fr/livre/10713-l-amant-marguerite-duras-les-editions-de-minuit - Cornebidouille, de Pierre Bertrand (éd. École des Loisirs) https://www.librairiedialogues.fr/livre/10983245-cornebidouille-pierre-bertrand-ecole-des-loisirs - Porca Miseria, de Tonino Benacquista (éd. Gallimard) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19926528-porca-miseria-tonino-benacquista-gallimard - le Grand Monde, de Pierre Lemaitre (éd. Calmann-Lévy) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20145088-les-annees-glorieuses-le-grand-monde-roman-pierre-lemaitre-calmann-levy - Sale Gosse, de Mathieu Palain (éd. J'ai Lu) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18867763-sale-gosse-roman-mathieu-palain-j-ai-lu - le Droit du sol, d'Étienne Davodeau (éd. Futuropolis) https://www.librairiedialogues.fr/livre/19099529-le-droit-du-sol-journal-d-un-vertige-etienne-davodeau-futuropolis - Toucher le vertige, d'Arthur Lochmann (éd. Flammarion) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18980776-toucher-le-vertige-arthur-lochmann-flammarion - L'Art de la joie, de Goliarda Sapienza (éd. le Tripode) https://www.librairiedialogues.fr/livre/9964608-l-art-de-la-joie-goliarda-sapienza-le-tripode
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