AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Ambages


« La blanche et la rouge viennent s'épouser dans un angle du tapis... »

C'est beau le billard. J'adore. C'est une danse si sensuelle. Antoine aussi est passionné. Tous les jours à 18h, il décroche et court retrouver ses potes au club. Des fanas aussi. Et les parties s'enchaînent jusqu'à oublier les heures dans la lumière rose au-dessus des tables vertes pour ne plus voir que les blanches et la rouge. Tout le corps concentré dans le mouvement pour réaliser le point parfait. Tout le corps. Si par un malheureux hasard, une partie du corps n'est pas dans la partie, rien ne va plus. Mais les amis sont là. Avec leur humour, ils peuvent aider Antoine.

« Je regarde le sol, dépité. Et malgré moi, un petit gloussement m'échappe.
- Vous voulez ma main sur la gueule ? J'ai dit.
- Non ! Jeux de main, jeux de vilains !
C'est le coup de grâce. »

Mais il reste l'obsession d'Antoine. Qui a bien pu voler la toile dans la galerie où il travaillait ? Un passé, car Antoine a perdu son travail. Un peu de lui aussi. Ce n'est pas un simple vol pour Antoine. C'est une partie de lui qu'on a volée dans l'affaire. Il se lance donc à la recherche du voleur et joue sa dernière partie.

« La partie folle devient une ode au surpassement. L'éclopé qui lutte, le profane qui découvre. »

Mais qui est l'éclopé, qui est le profane dans ce roman ? Je sais et la réponse n'est pas forcément aussi simple. J'ai vraiment bien aimé ce livre.
Commenter  J’apprécie          350



Ont apprécié cette critique (26)voir plus




{* *}