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Critique de Laurent81


Vingt quatre heures, c'est le temps de ce magnifique roman qui doit se lire lentement pour en apprécier le style. Emilia arrive à New-York en 1910 accompagnée de son père Donato. Il m'est revenu des images de Titanic de James Cameron, celles de l'embarquement à Southampton, mais ici, c'est du débarquement à Ellis Island dont il s'agit. Chacun arrive à New-York avec son histoire, ses blessures et ses rêves d'une vie nouvelle. On va suivre les premières heures sur le sol américain d'Emilia et de Donato mais aussi la rencontre avec Andrew, le jeune photographe, avec Gabor, le tzigane, avec son violon, d'Esther, de Marucca et de bien d'autres personnages. Des liens vont se tisser entre migrants et avec quelques autochtones dont les parents ou grands parents avaient traversé l'océan à une autre époque, certains s'en souviennent, d'autres semblent l'avoir oublié.
Très beau roman qui fait réfléchir sur ce que peuvent éprouver les migrants d'aujourd'hui entre soif de liberté , fuite de la guerre ou de la misère, désir d'un monde nouveau, espoir d'une vie meilleure.
Lu dans le cadre du challenge multi-défis 2020 et du challenge plumes féminines 2020.
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