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Citations sur Chien (12)

Avant que je ne sorte, le père de ma femme attrapa mon avant-bras qu’il sera fort et tendrement.
Il dit :
– Je sais.
Je répondis :
– Je sais.
Et il ajouta:
– Je sais que vous savez.
Ce fut le moment le plus intense que je vécus avec cette famille, toutes générations confondues.
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Aucun membre de ma famille proche n’avait connu de problème de santé avant l’âge de soixante ans. Ils étaient morts un an plus tard, au début de la retraite. Juste après avoir trimé quarante années dans les mêmes usines, à soulever le même sac d’ordures et à obéir aux mêmes ordres.
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Nos ancêtres ont connu les plaines jaunes, les rivières sauvages, les forêts millénaires... Puis ils ont. connu les hommes, leur maison, leurs nourritures préparées, leur violence, ils ont cru passer un pacte d´amitié avec eux, sans se rendre compte que les plaines jaunes devenaient des villes grises, les rivières sauvages des égouts...
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Il y a toujours un chef. Celui de la bande qui maltraitait mon fils s'appelait Stanislas, je le connaissais de vue, il avait treize ans, et il était plus grand que moi.
Lorsque j'avançai vers lu, il me regarda en souriant.
- Je crois que tu as pris mon téléphone.
- C'est votre fils qui me l'a donné.
Il souriait.
- Il ne te l'a pas donné volontairement.
- Si.
- Tu lui as demandé de te le donner.
- Non.
- Alors ?
- Alors quoi ?
- Tu dois me le redonner et arrêter de nous voler.
- C'est pas du vol... C'est lui qui est toujours à nous ramener des choses de chez vous... On lui a jamais rien demandé, mais il veut qu'on soit amis, alors il nous fait des cadeaux... des choses à vous.
Mon fils est arrivé. Il n'a pas eu l'air joisse de me voir parler avec Stanislas.
- Qu'est-ce que tu fous là ?
- Je suis venu pour récupérer mon téléphone, et j'ai promis à ta mère de parler à tes copains pour qu'ils arrêtent de te racketter.
Stanislas a dit :
- On n'est pas ses copains.
Et mon fils :
- Ils me rackettent pas, c'est moi qui leur donne des choses.
- Mais pourquoi ?... Tu peux te faire accepter autrement, pour tes qualités humaines.
Ils se sont marrés tous les deux. Ils semblaient d'accord sur ce point : mon fils n'avait aucune chance de devenir copain avec ces gars en comptant sur son humanité.
- Ecoute, papa, tu ferais mieux de rentrer à la maison... Tout ça te regarde pas.
- C'est quand même mes affaires que tu voles à chaque fois.
Mon fils me fixait et Stanislas continuait de sourire, heureux de découvrir de qui mon fils tenait sa médiocrité.
(p. 27-29)
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J’avais lu une étude qui disait qu’il était préférable de s’allonger sur son côté gauche. D’être sur le côté du cœur favorisait le repos et évitait les problèmes de dos, d’apnée du sommeil, de ronflements, ainsi que les risques de crise cardiaque ou de rupture d’anévrisme. Sûrement qu’au printemps une autre étude pencherait du côté droit, mais pour l’instant, la mode était à gauche.
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Il a attrapé un chiot par la peau du cou.
–C’est le plus beau de tout le magasin !
Ce qu’il tenait devant moi était la pire chose que j’avais pu voir en vrai. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai pensé que c’était le chiot d’Hitler. Et que ce chiot tremblait parce qu’Hitler était mort et qu’il ne le reverrait plus. Et que les yeux du chiot étaient exorbités parce qu’un obus avait pété à un mètre de sa gueule. Et aussi qu’il bavait parce qu’il avait piqué un peu de cyanure à Eva Braun dans le bunker.
Bref, ce chiot me rappelait totalement le troisième Reich.
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J’avais déjà vu ce genre de scènes dans les films. Et depuis plus d’un siècle maintenant, la vie empruntait beaucoup au cinéma. Particulièrement dans la haine et l’amour. L’héroïsme et la bassesse.
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Les plus petits font les tâches des plus grands.
Le plus faible fait les tâches des plus petits.
Quand le plus faible se couche tard dans la nuit, les autres se lèvent en douce et le frappent.
Ils le frappent avec leurs pantalons roulés en boules.
Les poches pleines de pierres, de pommes, ou de savons.
Au matin, le plus faible n'arrive plus à sortir du lit.
On le punit.
Le sergent l'oblige à exécuter une série de pompes.
Le plus faible s'allonge, face contre terre, devant les autres, et commence sa peine.
Au premier étirement, les plaies de la nuit s'ouvrent, et l'homme comprend qu'il n'a pas rêvé.

p 202
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Le sauvage connaîtra la violence.
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- La peau me brûle, je perds mes cheveux et mes ongles jaunissent. Je suis allée consulter un spécialiste, le docteur Zenger, et figure-toi qu'il a fini par trouver la cause de cette maladie... Tu veux connaître la cause, Jacques ?
- Oui.
- C'est toi... C'est toi, Jacques !
- Moi ?
- Oui. D'ailleurs, tu apprendras que désormais cette maladie porte ton nom, c'est une blanchoïte aiguë. (Je m'appelle Jacques Blanchot.) Pour le moment, il n'y a rien à faire pour la soigner. Ni traitement. Ni crème. Alors... Il faudrait que tu partes.
- Quand ça ?
- Maintenant...
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