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Citations sur Chroniques de l'asphalte, tome 1 (16)

Pour un petit, il n’y a pas une grande différence entre la peur et la vieillesse.
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Tes rêves seront toujours d’asphalte mon petit Banche. D’asphalte et de néons.
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"Aujourd'hui nous sommes dimanche, il est dix-huit heures et je ressens à nouveau cette même mélancolie. D'où vient ce poids qui se pose si souvent sur mes épaules? Et si les autres filles semblent légères, c'est peut-être qu'elles n'ont pas à supporter ce sentiment d'amertume que je transporte en moi. Maman n'est toujours pas rentrée, elle travaille tant que je n'ose pas lui parler de cette tristesse qui m'habite parfois, et je sais qu'elle souffre à chaque minute du départ de papa..."
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Le lendemain soir, en fumant ma cigarette, je regardais le terrain vague, et deux gamins qui essayaient de faire rouler un vélo abandonné à une seule roue. Je me dis que les terrains vagues étaient des sortes de théâtres à représentation unique et aux spectacles parfois étonnants.
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- T'es sympa mais je peux pas ce soir ... Je vais dormir chez Cathy Frementa, elle m'a invité à passer la nuit, et j'ai pas pu refuser si tu vois ce que je veux dire.
Un peu que je voyais ce qu'il voulait dire.
Cathy Frementa.
La plus belle femme de l'univers.
Tout le monde rêvait d'aller dormir chez Cathy Frementa, et je crois même que si elle nous avait proposé de nous vautrer en chien de fusil sur son paillasson, les trois quarts du quartier se seraient jetés dessus.
.... Il n'y avait pas d'homme chez les Frementa, juste trois femmes. Trois beautés qui sentaient le sexe à des kilomètres et qui rendaient dingues trois générations de types dans les alentours.
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Tu sens la nuit tomber doucement dehors sur la banlieue électrique.
Il n'y a pas de bruit.
Ou juste cette rumeur éternelle qui existe seulement ici.
Un silence de banlieue, c'est un silence différent.
C'est un silence avec du bruit.
Ecoute le silence bruyant et ferme les yeux.
Tes rêves seront toujours d'asphalte mon petit Bench.
D'asphalte et de néons.
Ferme les yeux et endors toi enfin.
Tu es chez toi.
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Une nuit que j’étais à traîner dans le hall, deux types sont arrivés et m’ont demandé comment je m’appelais.

- Samuel
Ensuite, l’un des deux m’a demandé mes origines.
Juif par mon père. Gitane par ma mère.
Là-dessus, le premier m’a empoigné par les bras, et en un rien, je me suis retrouvé par terre. Le deuxième gars m’a attrapé par les cheveux et a tapé une dizaine de fois ma tête contre le sol carrelé pendant que son copain m’envoyait des coups de pied un peu partout dans le ventre et le dos. [...]

Quand je me suis réveillé, j’étais toujours étendu, apparemment personne n’était passé dans le hall, ou bien des gens qui avaient dû me prendre pour un camé.
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Les pires carnets de notes. Où les profs écrivaient des machins comme : Fantôme… Benchetrit élève inconnu… Touriste… Ouais. J’étais un touriste et je vous emmerde. Vous m’avez ennuyé. Je me suis fait chier à l’école. Vous ne m’intéressiez pas. Et je ne vous intéressais pas.
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Non vraiment, Nathalie Lafine était pas jolie. Le truc, c’est qu’aucun d’entre nous n’osait vraiment se foutre de sa gueule, du fait que quelques années plus tôt, elle nous avait roulé une galoche à chacun.
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Tu sens la nuit tomber doucement dehors sur la banlieue électrique. Il n'y a pas de bruit. Ou juste cette rumeur éternelle qui existe seulement.ici. Un silence de banlieue, c'est un silence différent.
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